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AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Title: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 24- 05-2011 | 20h57|AFRIQUE REDACTIONPAR : LE PALMARES
Faut-il privatiser la Société Nationale d'Electricité pour que les Congolais en général et les citadins en particulier bénéficient des bienfaits du courant
électrique? La question se pose avec acuité depuis que le ministre de l'Energie, Gilbert- Tshongo, a présenté, vendredi 20 mai, le projet de loi sur la privatisation de la Société nationale
d'électricité (Snel) à l'Assemblée nationale. Selon lui cette loi tend à couvrir tous les besoins en électricité dans tous les secteurs d'activités du pays. Les députés ont, quant à eux, exprimé
de vives préoccupations à ce sujet, alors que, sur le terrain, la population croupit dans le noir.
Dans leurs interventions, les députés ont exprimé leur révolte face aux poches noires constatées dans plusieurs parties de la ville de Kinshasa et dans les
provinces, Ils ont par ce fait, soulevé quelques questions: quel bilan peut-on tirer à ce jour du chantier électricité?
* que sont devenus les transformateurs géants et autres câbles que les responsables de la Snel ont présentés dernièrement à la population kinoise?
* que dire du programme “délestage zéro”?
* pourquoi certains coins du pays demeurent-ils dans l'obscurité jusqu'à ce jour?
* quels sont les mécanismes que le gouvernement compte mettre en place pour éviter que les étrangers soient les seuls bénéficiaires de la libération du secteur de
l'électricité?
Ces préoccupations et bien d'autres encore ont été soulevées au cours du débat général à l'Assemblée nationale.
Pour les élus du peuple, l'électricité est un produit déterminant dans le développement du pays. Sa libéralisation s'impose. Ils espèrent voir la loi libéraliser
effectivement ce secteur et apporter le courant électrique même dans les campagnes.
Mais en attendant, dans son ensemble, la population croupit toujours dans le noir. Avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le plan sécuritaire et
ménager.
A Kinshasa, par exemple, la desserte en énergie électrique accuse des déficits énormes. Des poches noires se comptent par milliers.
A l'ouest de la capitale, le quartier Museyi à Binza Ozone, non loin du camp militaire Tshatshi, st sans électricité depuis maintenant deux mois.
A Bandalungwa, l'éternel problème de la station de Lingwala place des quartiers entiers dans un régime de délestage sans précédent.
A Matonge, au rond point Victoire, la connexion des câbles électriques n'existe que de nom. Presque toutes les maisons de commerce à cet endroit utilisent des
groupes électrogènes.
A Bumbu, dans les environs de la maison communale, les habitants ne bénéficient de l'électricité qu'entre 1 heure et 5 heures du matin.
Tandis que dans le quartier Maviokele à Kimbaseke, dans la partie Est de la ville, la population ne peut utiliser l'électricité qu'entre 18 heures et 2 heures du
matin.
Si à Lemba Foire, le quartier est plongé dans le noir depuis quatre jours, les habitants de Bikuku, un des quartiers de Kimbaseke sur la route de la cité de
l'Espoir, affirme avoir “déjà oublié” l'électricité.
Conséquence de cette situation: ces quartiers baignent dans une obscurité prolongée.
Tout compte fait, la Snel a montré ses limites. Mais d'aucuns se demandent si sa privatisation proposée par le gouvernement représente une solution
durable.
Pour la troisième fois consécutive en un mois, le groupement d'Irhambi-Katana, en territoire de Kabare, a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche 22 mai. Les
assaillants des combattants FDLR, selon les sources, ont tué un militaire congolais venu en rescousse. Le village attaqué est situé en face d'une position militaire des Forces armées congolaises
(FARDC).
Le commandant du 101e régiment a confirmé l'attaque et annoncé la mort de l'un de ses hommes qui conduisait une unité d'intervention pour repousser
l'agression.
Le militaire est tombé, tué par, une balle d'un élément ennemi de couverture posté à la bifurcation, a précisé l'officier FAR DC.
Deux autres de ses hommes ont été légèrement blessés a ajouté le commandant du 101ème régiment.
Quant aux habitants du village attaqué. Ils se sont tout simplement dispersés dans la nature.
De son côté, la société civile de Lwiro Katana a confirmé l'attaque, signalant que quatre personnes, des civils, ont été kidnappées par les assaillants et plusieurs
biens de valeur des villageois emportés dans la forêt.
D'après cette même société civile, les attaques régulières dont le village de Kahungu et ses environs sont victimes seraient le fait de sa proximité avec le parc
national de Kahuzi Biega.
Elle suggère ainsi le cantonnement des éléments FARDC sur les sentiers que les assaillants ont l'habitude d'emprunter pour mener leurs opérations à Kahungu et dans
d'autres villages situés à la lisière du parc.
Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 24- 05-2011 | 21h03|AFRIQUE REDACTIONPAR : LE PALMARES
Comment procéder pour ne pas rater le coche le 28 novembre prochain ? L'interrogation domine toutes les cogitations dans tous les états-majors de
l'opposition. Chacun y est allé de ses propositions, mais aucun consensus ne s'est dégagé. Les uns, sans doute pressés d'en finir avec le pouvoir de Kabila, ont voulu que l'on
aille droit au but. Que l'on définisse dès le départ et sans atermoiements, la candidature unique derrière laquelle tout le monde doit s'aligner.
La campagne de la modération, décidant de privilégier la prudence, s'est inscrit en faux contre ce schéma unilatéral.
L'UNC a pris la direction de ce camp. Fort de son passé dans les rangs de la Majorité, le leader de ce parti a pensé utile de conseiller l'opposition à plus
de retenue. Il l'avait clairement dit à Etienne Tshisekedi au cours de l'aparté lui accordé en début de cette année en sa résidence de la 10ème rue Pétunias.
Pour Vital Kamerhe, il était prématuré et très risqué de désigner à l'avance le candidat unique de l'opposition.
Pour garantir la sécurité de ce dernier, il était important de manoeuvrer autrement. La candidature unique est à annoncer en dernière minute, pratiquement à la
veille de la campagne électorale
En attendant, l'opposition doit jouer à la diversion. Elle doit aligner le plus de candidatures possibles afin de dérouter la Majorité. Le but de la manoeuvre étant
de faire en sorte que le camp présidentiel n'ait pas le temps de cibler, puis de neutraliser le candidat unique de l'opposition.
En dévoilant l'identité de ce dernier au moment de la campagne électorale laquelle doit durer juste un mois, le pouvoir, a pensé l'UNC, n'aurait pas la possibilité
de contrer cette candidature par des voies déloyales. En effet, la période de la campagne est tellement contraignante, tellement prenante que nul ne peut se permettre de jeter une pierre dans le
jardin du voisin. Les deux camps en lice seront à ce point absorbés que chacun va se concentrer exclusivement sur la survie de sa famille politique.
Déficit de communication
Ce plan de l'UNC, à en croire son leader qui s'était confié à ses proches, avait rencontré l'assentiment total du sphinx de Limete. Il a dès lors fait partie d'une
stratégie secrète retenue et adoptée au sommet de l'opposition.
Certains leaders, pour ne pas dire plusieurs d'entre eux, tout en côtoyant de manière assidue la 10ème rue, ne sont pas mis dans le coup.
C'est dans cette logique d'obstruction que le numéro un de l'UNC a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle à partir de l'Europe. Peu informés des
secrets d'alcôve arrêtés au niveau du terrain neutre de l'opposition, de partisans de l'opposition ont pris l'UNC à partie. Même au pays, la presse alignée sur la 10ème rue s'est livrée au
lynchage médiatique de l'élu de Bukavu. Elle l'a présenté comme un traître à la cause commune arrêtée et définie par tout le monde.
Pour l'heure, Tshisekedi semble jouer le jeu de l'étonnement.
Interrogé sur la candidature concurrente de Kamerhe, le leader de l'Udps a laissé planer un voile de doute sur les intentions de l'allié potentiel. Il a clairement
dit :” Si Monsieur Kamerhe fait réellement partie de l'opposition, il est parmi ceux avec qui nous allons négocier pour trouver une candidature unique de l'opposition ». Propos très équivoques en
tout cas.
Mais, pour tous ceux qui sont au courant du deal conclu entre l'Udps et l'UNC au sommet, deal dont Kamerhe avait dévoilé quelques bribes, la situation du moment
entre dans le cadre d'une opération de diversion. Les forces d'opposition vont faire semblant de se rentrer dedans et de se diviser avant de surprendre la Majorité. C'est la première étape du
plan secret de l'opposition.
Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 24- 05-2011 | 21h03|AFRIQUE
REDACTIONPAR :Me Marie-Thérèse Nlandu
SOS Nouvelles fraîches
Le Colonel Richard Beiza, réfugié reconnu en Ouganda, enlevé par les forces de sécurité ougandaise à Kampala, la nuit du vendredi 13 mai 2011 autour de 22 h 10 (
heure de UK), a été frappé à mort et, est en soins intensifs, inconscient, luttant entre la vie et la mort. Il est dans un mauvais état dans un cachot ougandais, à la frontière Uganda/RD Congo.
Est-ce que le droit de vie et de mort est permis à Museveni et J. Kabila à la barbe de la Communauté Internationale dont nous n'avons pas encore enregistré de
réaction de voler au secours d'un témoin déclaré devant la CPI contre J. Kabila, initiateur des massacres de l'Ituri à partir de 2002?
Le colonel a été enlevé à la suite d'un deal entre Museveni et J. Kabila. Museveni a promis beaucoup de pétrole à son peuple. Il est à rappeler que le lac Albert a 2 (deux) blocs de pétrole pour l'Ouganda, exploité par une société,
tandis que la RD Congo en a 4 ( quatre) dans le même lac. J.Kabila a promis à Museveni de lui fournir ces 4 blocs de pétrole en échange de la tête du colonel avant l'investiture de ce dernier
le 14 mai 11 comme Président à Kampala.
Il est à noter par ailleurs que le statut de réfugié politique a été retiré au colonel Richard Beiza le 11 mai 2011, dans la journée, par l'Office du Premier
Ministre chargé des Réfugiés en Ouganda.
Quid des droits de l'homme en Ouganda?
Merci d'informer et d'aider!
Source: Me Marie-Thérèse Nlandu Human Rights lawyer Amnesty International Prisoner of Conscience 2006/7
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi
25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LE POTENTIEL
Au vu des recommandations fleuve formulées par la réunion du 24 mai au Grand hôtel Kinshasa, il ressort que le Plan de stabilisation et reconstruction des zones
sortant des conflits armés (Starec) a du plomb dans l’aile. Tant au niveau du plan d’action que des priorités futures arrêtées par la superstructure dénommée ‘’Stratégie internationale de soutien
à la sécurité et la stabilisation’’ (ISSSS) dont le rayon d’action est réduit aux seules provinces de l’Est de la RDC. Les résultats mitigés récoltés à mi-chemin par cette énième initiative de la
communauté internationale sont assimilés à une désillusion concernant le retour durable de la paix en RDC.
Depuis l’installation des institutions issues des élections, des initiatives se succèdent dans le but avoué de stabiliser et sécuriser l’Est du pays en proie depuis
plusieurs décennies à des conflits armés dont les soubassements ne sont pas que politiques ou identitaires. L’on a enregistré la grande Conférence de Goma, le programme Amani leo de même que des
offensives militaires conjointes avec les armées rwandaises et ougandaises (kimia1, kimia 2, Rudiya1, Rudiya 2, Umoja wetu, etc.).
Toutefois, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. C’est le cas de la dernière initiative en date, à savoir le Plan de stabilisation et de
reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC). C’est, en fait, une énième trouvaille de la communauté internationale qui la présente comme une application au niveau de la RDC de la
stratégie internationale de soutien à la sécurité et la stabilisation (ISSSS).
Le dernier compte rendu fait hier 24 mai dernier à Kinshasa par le coordonnateur de la Starec, M. L’Abbé Malu Malu, au cours d’un point de presse qu’il a animé au
Grand Hôtel Kinshasa conjointement avec le président du comité de suivi, le vice-premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu, n’indique pas de progrès notables par
rapport à avril 2011. Celui-ci a reconnu que de nombreux défis demeurent concernant les cinq composantes de cette structure.
En fait, il est constaté la persistance de l’insécurité, la non restauration de l’autorité de l’Etat, la difficile relance socio-économique et la problématique de
la lutte contre les violences sexuelles.
Parlant des résultats positifs, M. l’Abbé Malu Malu a indiqué que depuis la mise sur pied de Starec en 2009, beaucoup de choses ont été réalisées, notamment en ce
qui concerne les six axes routiers stratégiques dans les zones de non droits dans l’Est du pays. Lesdits axes ont été rouverts à la circulation des personnes et de leurs biens. D’autres axes
routiers stratégiques, seront rouverts notamment dans les provinces du Maniema et de l’Equateur.
« Cela permet l’accès à la force de la Monusco et aux forces de sécurité du gouvernement le long des axes stratégiques. Les routes sont également rouvertes pour
tous les travaux d’autorité de l’Etat planifiés, à l’exception de Minembwe dans le Sud-Kivu et deux centres de négoce dans le territoire du Nord-Kivu. Le principal problème qui émerge pour les
routes est lié aux ‘software’ : système de péages et de maintenance pour garantir la durabilité des travaux de réhabilitation. Un effort pilote pour cartographier les capacités du gouvernement
dans ce domaine est en bonne voie dans le Sud-Kivu », peut-on lire dans le rapport trimestriel (janvier à mars 2011) de la Stratégie internationale de soutien à la sécurité et la stabilité
(ISSSS) pour la République démocratique du Congo.
Le coordonnateur de Starec a également fait état des actions concertées pour la construction de cinquante-quatre commissariats de police, de quatre tribunaux de
paix. Il s’agit aussi de la question de réfugiés et déplacés internes qui a enregistré une avancée significative grâce aux accords tripartites signés entre la RDC, le Rwanda et le Burundi. Pour
les premiers, beaucoup d’entre eux ont regagné leurs pays respectifs et pour les seconds, la plupart sont retournés dans leurs milieux d’origine.
Concernant la lutte contre les violences sexuelles, il a laissé entendre qu’elle a été lancée dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et en Ituri dans la
Province Orientale où il y a eu concentration des projets à réaliser. Cela devrait s’étendre dans d’autres provinces.
Selon le ministre de l’Intérieur, l’insécurité récurrente dans l’Est du pays ne relève plus de l’implication militaire, mais de la sécurité et de l’ordre publics.
Il a fait savoir que ce sont des groupes armés résiduels et des coupeurs de routes qui sèment l’insécurité dans l’Est du pays. Il a soutenu qu’« il n’y a plus de menaces venant de l’extérieur du
pays et ni de problème de sécurité qui inquiéterait la mise en place de la Starec. ». Son avis est que « Tout va bien dans l’Est du pays », du fait que les bandits sont traqués tous les
jours.
S’agissant de la relance socio-économique, l’abbé Malumalu a laissé entendre qu’elle n’est possible qu’avec la stabilisation. On pourra alors parler, par exemple,
de la relance des activités agricoles mais à valeur ajoutée pour qu’on ne connaisse plus l’agriculture de substance, a-t-il ajouté.
A noter que cette réunion, qui s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de celle tenue en février 2011 à Goma, dans la province du Nord-Kivu, s’est tenue en
présence du représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, Fidèle Sarassoro, des autorités nationales et provinciales, des partenaires internationaux, des chefs de bureaux
des agences onusiennes, ainsi que des chefs de sections de la Monusco. En février 2011, le rapport indique qu’il restait d’importants défis à relever en matière de sécurité ; les progrès par
rapport aux résultats escomptés dans le cadre de la composante sécurité étaient limités et que la situation à l’Est restait difficile. Ce qui a retardé ou catégoriquement empêché le déploiement
de la police dans certains cas.
La réunion de suivi des partenaires de Starec/ISSSS du mardi 24 mai 2011 a formulé un e série de recommandations. Au niveau du plan d’action, il faudra procéder à
une revue du programme Starec/ISSSS en 2011; coordonner au niveau du ministère du Plan, la budgétisation des interventions du gouvernement dans le programme Starec/ISSSS; accélérer le déploiement
des agents de l’Etat par une prise en charge effective de six mois et un chronogramme de déploiement en 2011; renforcer la coordination entre les gouvernements provinciaux et les ministères
nationaux dans le cadre du Starec/ISSSS.
Au niveau des priorités futures, il s’agit de consolider les six axes stratégiques Starec/ISSSS; poursuivre le désenclavement par l’extension des axes stratégiques
de stabilisation; cartographier l’ensemble des priorités et attentes des provinces vis-à-vis du programme Starec/ISSSS; établir une séquence des priorités en adéquation avec les ressources
disponibles; continuer les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration sociale des ex-combattants, ces derniers demeurant un facteur potentiel d’insécurité; appuyer la
formation et le déploiement des agents de l’Etat et de l’ordre; faciliter le dialogue entre les communautés de base, l’administration locale, et provinciale; continuer à faciliter les conditions
de retour volontaire des populations; appuyer la relance économique et agricole (avec un accent sur la formation professionnelle, les initiatives visant l’emploi des jeunes et les technologies
nouvelles); renforcer les mécanismes de coordination et de mobilisation des ressources nationales et internationales; améliorer la communication sur tous les aspects du programme STAREC / ISSSS
afin de gérer les attentes et d’informer sur les résultats obtenus ; encourager la concertation, au niveau de différentes composantes, entre la partie nationale et internationale et définir les
standards des ouvrages à réaliser dans le cadre du programme Starec/ISSSS.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi
25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LE POTENTIEL
Une nuit sans électricité à Kinshasa est la norme. Cela n’émeut que timidement. La situation est pire qu’il y a quelques mois seulement. Kinshasa est plongée dans
le noir le plus total. Curieusement, tous assistent impuissants à cette catastrophe dans un pays qui regorge d’un potentiel de plus de 100.000 mégawatts, capable de desservir l’ensemble du
continent africain. L’opérateur public, la SNEL, est au banc des accusés.
Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, vit dans le noir depuis un temps. Sur les 24 communes de la capitale, pas une seule n’échappe à la loi
imposée par la Société nationale d’électricité (Snel), seul opérateur dans le secteur.
A son siège de l’avenue de la Justice, le silence est de marbre. Pas un mot à ses abonnés de la ville de Kinshasa. Apparemment, la situation n’est pas inscrite dans
les priorités de la Snel. La population kinoise n’a donc plus que ses yeux pour pleurer, désabusée devant un opérateur public incapable de répondre à ses attentes.
Or, les compétences, la Snel en compte en nombre suffisant. Des Congolais formés dans des écoles de grande renommée se trouvent dans l’incapacité de réaliser des
exploits. La réalité du terrain met en mal la réputation des cadres de la Snel. La desserte en électricité dans la ville de Kinshasa est au bas de ses performances. C’est même faire injure que
d’évoquer des performances à des consommateurs qui alignent des mois, des années sans courant électrique. A Kinshasa, les poches d’obscurité n’étonnent plus. Pire, elles ont augmenté de manière
exponentielle.
Signes de faiblesse
A la Snel, plusieurs raisons sont évoquées. Comme toujours, l’on revient sur la vieille rhétorique : vétusté de l’outil d’exploitation et de distribution,
etc.
Des sources internes de la Snel rapportent que les pannes, à répétition au niveau des stations de Liminga et de Lingwala seraient la cause du sinistre vécu
actuellement par les Kinois. Mais, en réalité, la Snel s’est embourbée dans une bureaucratie qui finalement l’empêche de rendre un service de qualité à ses qualités.
Actuellement, avec le G23 réhabilité grâce au partenariat conclu avec MagEnergy, la production à Inga ne souffre donc pas d’un déficit pouvant impacter négativement
sur les besoins de Kinshasa. Théoriquement ! Malheureusement, la ligne de transport en activité de 220 kilovolts ne peut tout transporter.
Quant aux besoins de la capitale congolaise, les estimations crédibles les situent à 400 ou 600 mégawatts. En effet, la demande a connu une progression géométrique.
L’implosion sociale dans la ville avec près de 8 millions d’habitants ainsi que «la floraison de petites unités de production, la demande devient de plus en plus forte».
Pendant ce temps, les capacités de production et de transport tout comme le réseau ont subi les revers de l’usure et de l’absence d’une politique cohérente
d’entretien et de maintenance.
Comme si tout cela ne suffisait pas, la Snel est transformée depuis des lustres en une caisse noire où les politiques puisent à pleines mains.
Des illustrations ne manquent pas. Loin s’en faut ! Personne ne se préoccupe de la nécessité de prévoir des révisions des turboalternateurs ou des câbles sur le
réseau. C’est l’origine du sinistre qui s’abat sur la ville de Kinshasa.
La construction de la deuxième ligne, dont le financement est attendu du côté de la Banque mondiale, traîne en longueur. Le projet, annoncé depuis 2007, avance à
pas de tortue. Qui pis est, il piétine. Des chiffres sont régulièrement avancés par l’institution financière internationale sans que l’on franchisse le seuil du virtuel.
«La construction de la 2ème ligne Inga-Kinshasa, cependant, se fera sur financement de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). De l’ordre de 140 millions USD,
ce financement est déjà alloué et la durée des travaux est estimée à 3 ans». Ce n’est donc pas de sitôt que des améliorations seront observées sur ce plan.
Le potentiel énergétique de la RDC étant encore «en quasi-hibernation du fait des équipements mal entretenus», les 9% de desserte avancés par le ministre de
l’Energie doivent être révisés à la baisse. «En effet, la Société nationale d’électricité ne peut plus assurer la maintenance de ses machines selon les normes», note un rapport de la Banque
mondiale.
« Délestage zéro » s’est transformé en délestage intégral à Kinshasa. Les réunions ayant regroupé les responsables de la ville, de la Snel et de la Regideso n’ont
rien produit de positif. Aucun coin de Kinshasa n’est épargné par la soupe noire, sauf quelques quartiers privilégiés. Le centre des affaires à Gombe est régulièrement soumis à cette triste
réalité.
Des sanctions
Assisterait-on à une complicité à tous les échelons de la République au point que la soupe noire servie à Kinshasa ne constituerait qu’un sujet parmi tant d’autres
? Rien n’est moins sûr.
Il se remarque malheureusement, qu’à aucun niveau des responsabilités des sanctions aient été prises. C’est comme si desservir en électricité, les Kinois en
particulier, et les Congolais en général, ne mérite pas une attention spéciale du gouvernement. Et pourtant, les conséquences sur le vécu quotidien des Kinois se déclinent de plusieurs
manières.
La poule aux œufs d’or qu’est la Snel mérite toute l’attention des décideurs.
L’incidence de l’électricité sur l’économie et sur le social ne peut plus être rappelée. «Si tout Congolais arrive à s’acquitter de sa facture d’électricité, cela
relèvera de 3% le PIB du Congo», affirme un expert de la Snel, cité dans un rapport de la Banque mondiale.
Malgré son alignement au plan de réforme des entreprises publiques, la Snel est encore loin de sortir de l’auberge. L’entreprise publique qui, depuis janvier 2011,
a revêtu le statut d’une société commerciale vit le pire moment de son histoire. En effet, l’entreprise se porte très mal qu’il y a quelques années. Son état, stationnaire il y a quelques années,
ne fait que péricliter. La cause, c’est évidemment, la mauvaise gestion, la navigation à vue d’une entreprise aussi stratégique qu’est la Snel.
Les problèmes de gouvernance se posent avec acuité à la Snel. Un expert de l’entreprise, qui a préféré garder l’anonymat, a noté, avec indignation, qu’«il est
criminel de vendre 3.152 GWH à 62,96 millions USD et impossible de réaliser le bénéfice de 45,22 millions USD en vendant 3.152 GWH à 0,022 USD/KWH même si tous les points d’alimentation des
abonnés Basse Tension étaient pourvus des compteurs à prépaiement».
La commercialisation du produit de la Snel est ainsi à la base des difficultés que traverse cette société en transformation.
Mort préméditée
Un spécialiste des questions de la privatisation est d’avis que «tout est fait pour mettre la Snel à genoux afin de justifier sa privatisation». Une hypothèse à ne
pas balayer d’un revers de la main.
Mais, la question est celle de savoir ce que gagne la République en condamnant à mort une entreprise dont l’avenir était prospère avec la construction dans les
années 1970 du complexe hydroélectrique d’Inga.
Une fois de plus, comme dans d’autres secteurs de la vie nationale, à la Snel, la déconfiture a atteint le paroxysme. La réforme soutenue par la Banque mondiale a
montré ses limites. Finalement, seule une volonté politique affirmée devait permettre à la Snel de récupérer ses marques.
Brazzaville l’a prouvé en s’affranchissant de la tutelle énergétique de la RDC avec la mise en service de son barrage d’Imboulou, à plus de 250 kilomètres de la
capitale.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi
25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LE POTENTIEL
Une seule évidence est acceptée par toutes les parties dans l’affaire Chebeya : le défenseur des droits de l’Homme est bien mort. Mais les prévenus détenus
continuent à clamer leur innocence. La bataille a été dure dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. C’est le cas de le
dire avec la plaidoirie de Me Kasongo Bahati du collectif de la défense. L’avocat a commencé par dire aux juges militaires au sujet du commissaire Michel Mwila : « Pour ce ‘’sans voix’’ que je
défends aujourd’hui, je plaide en demandant à la Cour de dire le droit, rien que le droit ».
Pour commencer, Me Kasongo Bahati a expliqué qu’en date du 28 mai 2010, Michel Mwila est allé déposer un courrier. Il a ensuite laissé son numéro de téléphone et il
y a eu des communications. Il a fini par s’indigner en ces termes : « Mais le ministère public vient devant votre Cour pour dire que Mwila a commis les infractions d’association de malfaiteurs,
et il réclame la peine capitale ! ».
Après avoir exigé l’élément matériel et l’élément moral, l’avocat de la défense a déclaré qu’il n’y a de plus agréable au monde que d’avoir un ami qui vous dit la
vérité, et Mwila, lui, a dit la vérité. Toujours selon cet avocat, l’association de malfaiteurs suppose l’existence d’un élément intentionnel. En d’autres mots, il faut qu’on trouve l’intention
criminelle qui doit être extériorisé par des actes. A ce sujet, l’avocat a relevé : « L’accusation dit que Michel Mwila s’est affilié à une association qu’il savait composée pour attenter aux
personnes et aux propriétés. En l’espèce, l’assassinat de Chebeya ». D’où, sa question en amont : « Quels sont les actes qui matérialisent l’intention criminelle qui pousse Mwila à s’affilier à
la bande ? ».
Comme premier acte, Me Kasongo Bahati a rappelé l’ordre qui a été donné à son client d’aller déposer la lettre à l’ONGDH « La Voix des Sans Voix ». Après avoir
demandé si c’était-là un ordre illégal, l’avocat a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une invitation que Michel Mwila serait allé déposer, tel qu’il a été rapporté par une certaine presse. Pour
la lettre incriminée, dans laquelle on aurait invité Floribert Chebeya à se rendre à l’Inspection générale de la police, l’avocat a fait remarquer à la Cour que cette correspondance est passée
par le circuit normal, et il y a eu des annotations. D’où, sa question que voici : « Qui peut nous démontrer que l’inspecteur général a écrit avec une intention criminelle ? ».
UN ORDRE LEGAL
Me Kasongo Bahati a ensuite rappelé que l’inspecteur divisionnaire en chef John Numbi était régulièrement absent à son bureau. Et lorsqu’une correspondance arrive,
un chef signe ; mais il ne marque pas la date. Pour cet avocat donc, rien n’indique que l’inspecteur général de la Police a signé cette lettre le 27 mai 2010. Il a fini par arguer que Michel
Mwila est parti exécuter un ordre, en déposant une lettequi était déjà datée et signée. Encore une autre préoccupation de l’avocat à l’intention des juges militaires : « Qu’on nous démontre par
quel acte Michel Mwila a matérialisé cette intention criminelle. Lorsqu’il dépose le courrier, on lui accuse réception. Rentré au bureau, il n’a trouvé ni l’inspecteur principal Daniel Mukalay,
ni le secrétaire Yav Kot. On a trouvé ce dossier dans le bureau de l’inspecteur général. Mon client a agi de bonne foi ».
Ensuite, l’avocat de la défense a voulu connaître ce qui prouve que Michel Mwila savait que lorsque Floribert Chebeya va se présenter à l’Inspection générale de la
police, il sera assassiné. Aussi, il a fait remarquer aux juges militaires : « Vous allez vous rendre compte que chaque fois que Chebeya voyait quelqu’un de l’Inspection générale de la Police
nationale congolaise, il émettait ce souci-là de rencontrer l’inspecteur général. Michel Mwila a respecté un ordre légal. On ne peut pas lui demander de réfléchir sur les actes à poser
».
L’avocat a aussi taxé de mensongers les déclarations d’Olivier Kungwa de « La Voix des Sans Voix », en précisant que c’est Olivier Kungwa qui a demandé au
commissaire Michel Mwila d’aller faire un tour. Il a atterri par cette question : « Pourquoi Michel Mwila devait-il insister pour voir Chebeya, d’autant plus que les autres étaient en réunion ?
». Il a aussi précisé qu’en date du 28 mai 2010, Olivier n’a pas donné son numéro à Michel Mwila, mais c’est plutôt qui a demandé le numéro de Michel Mwila. Il a ajouté que dans la conversation
qui a eu lieu entre Olivier Kungwa et Michel Mwila, et entre Michel Mwila et Floribert Chebeya, il n’y a eu que l’insistance de Floribert Chebeya pour rencontrer l’inspecteur général.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LE POTENTIEL
La transparence dans les industries extractives ne laisse pas indifférentes les organisations de la Société civile. C’est ce qui justifie l’organisation à Kinshasa
du 24 au 27 mai 2011, d’une réunion régionale sur les industries extractives africaines, cinquante ans après les indépendances.
Plusieurs Organisations de la Société civile africaine réfléchissent depuis hier mardi 24 mai, sur l’avenir des industries extractives dans le continent. Cela, à
travers une réunion régionale pour l’Afrique organisée par la coalition « publiez ce que vous payez » de la République démocratique du Congo, en collaboration avec des partenaires internationaux
tels que le groupe de la Banque mondiale, South african ressource watch (SARW) et les autres. Ces assises se tiennent à Kinshasa du 24 au 27 mai 2011. Le salon rouge de l’hôtel Vénus sert de
cadre à cette réunion africaine. Objectif : conscientiser les gouvernements et les entreprises sur la nécessité de rendre publiques les recettes perçues auprès des industries
extractives.
Les travaux ont été officiellement ouverts par le président national de l’ITIE/RDC et ministre du Plan, Olivier Kamitatu Etsu. Plusieurs députés et sénateurs ont
rehaussé de leur présence cette cérémonie.
Pendant quatre jours, les participants à cette réunion vont axer leurs réflexions autour de l’agenda de la transparence des industries extractives en Afrique après
cinquante ans d’indépendance : réalisations, défis et perspectives d’avenir. Plusieurs autres sous-thèmes seront également abordés au cours de ces assises. Entre autres, l’examen des opportunités
et les pratiques de la transparence dans les industries extractives. A l’issue des travaux, les participants à cette réunion devront arrêter les stratégies clés pouvant leur permettre de faire
avancer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Dans son discours d’ouverture, le ministre national du Plan a appelé les acteurs de la Société civile à tout mettre en œuvre pour consolider le partenariat avec
leurs gouvernements respectifs. C’est dans cette optique, a-t-il ajouté, que l’on peut espérer à une Afrique prospère. Le président national de l’ITIE/RDC a par la même occasion, reconnu le
retard enregistré par la RDC, quant à l’échéance relative à la conformité de l’ITIE. « La RDC n’a plus que trois semaines pour remplir les différents critères, pouvant faire d’elle, un pays
conforme par rapport à l’ITIE », a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, a poursuivi Olivier Kamitatu, la Société civile et le gouvernement doivent travailler la main dans la main pour relever le
défi.
Il sied de rappeler que Publiez ce que vous payez (PCQVP) est un réseau international d’organisations de la Société civile rassemblées autour d’un appel. Elles
exigent que les revenus provenant des industries pétrolières, gazières et minières puissent servir de base au développement et l’amélioration des conditions de vie des citoyens des pays riches en
ressources naturelles. Ce réseau des ONG mène des campagnes citoyennes et développe un plaidoyer auprès des décideurs politiques, pour promouvoir la divulgation des informations sur les revenus
et les contrats du secteur des industries extractives.
Avec plus de 600 organisations membres à travers le monde, PCQVP est un réseau divers. Il est constitué de groupes de défense de droits de l’Homme, de
développement, du secteur de l’environnement ainsi que des organisations confessionnelles. Présents dans plus de 30 pays, les membres de PCQVP s’unissent en vue d’une action collective, en
constituant des coalitions nationales. Les priorités de ces coalitions reflètent leurs propres contextes nationaux et les caractères spécifiques du secteur extractif dans leurs pays
respectifs.
Il faut noter par ailleurs qu’en quatre ans, la RDC n’a publié qu’un seul rapport ITIE, en l’occurrence le rapport 2007. Le pays est donc dans l’obligation de
publier les rapports 2008 et 2009, avant d’être déclaré pays conforme.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LE POTENTIEL
Le 16 juin prochain, dans exactement un mois, la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des Droits des Enfants et des Elèves, la Lizadeel en sigle, va présenter à
la nation l’état des lieux de l’application de la Loi sur les violences sexuelles. Promulguées en 2006, la loi n°06/O18 du 20 juillet 2006 et la Loi n°O6/019 du 20 juillet 2006, modifiant et
complétant respectivement le Décret du 30 janvier 1940 portant Code Pénal Congolais et le Décret du 06 août 1959 portant Code de Procédure Pénal Congolais, ce dispositif qui constitue la
Loi sur les violences sexuelles va bientôt totaliser 5 ans.
C’est donc pour la Lizadeel une échéance assez longue pour établir un état des lieux de l’application d’une Loi dont l’importance n’est plus à démontrer. Les
victimes des violences sexuelles, notamment les femmes, les enfants et les hommes, sont atteintes dans leur dignité, dans leur intégrité physique et morale ainsi que dans leur vie : on leur renie
la qualité et leurs valeurs de l’humanité. Ces violences détruisent le tréfonds de leur être, les désarticulent.
En effet, ces dernières années, la Lizadeel, à travers son Bureau spécialisé CAJEEM (Centre d’assistance pour les victimes des violences) ainsi qu’à travers ses
boutiques juridiques bien implantées sur l’ensemble du territoire national, s’occupe essentiellement de toutes les victimes des violences sexuelles. Cet apport est d’abord matériel : ici la
victime est prise en charge dans un Centre de transit situé à Mont Ngafula.Il y a l’assistance psychologique et judiciaire où la victime est assistée devant les cours et tribunaux par les avocats
de la Lizadeel.
Pourtant, ces dernières années, malgré les innovations introduites dans le Code Pénal en vue de renforcer la répression des infractions aux violences sexuelles,
d’en assurer la célérité dans la répression en privilégiant la peine de servitude pénale principale en lieu et place d’amende transactionnelle, la Lizadeel constate que certains magistrats et
juges bloquent la mise en application de la Loi sur les violences sexuelles.
Ainsi, une enquête, au niveau national, a-t-elle été menée pour identifier ces goulots d’étranglement. La Lizadeel a repéré quatre axes qui donnent la mesure de
l’inapplicabilité de la loi sur les violences sexuelles.
Les condamnations dérisoires
Le premier goulot d’étranglement dans l’application de la Loi sur les violences sexuelles est relatif aux condamnations dérisoires. En effet, face à la
nécessité de prévenir et de réprimer sévèrement les infractions se rapportant aux violences sexuelles, le législateur a préféré revisiter certaines dispositions du Code Pénal et du Code de
procédure pénale pour affirmer la prééminence de la servitude pénale « en ce qui concerne la répression des infractions aux violences sexuelles ». Ainsi, la Section II du Titre V I du Code Pénal,
Livre II, modifiée et complétée de la Section II relative aux infractions de violences sexuelles, identifie et décrit ces infractions que sont l’Attentat à la pudeur et le Viol. En ce qui
concerne le Viol par exemple, le Paragraphe 2, relatif au viol, Article170 édicte : « Quiconque sera reconnu coupable de viol sera puni d’une « peine de servitude pénale de cinq à vingt ans
et d’une amende ne pouvant être inférieur à cent mille francs congolais constants ».
L’enquête nationale de la Lizadeel, au travers ses services spécialisés Cajeem et les boutiques judiciaires constate, avec des statistiques à l’appui, que les
violeurs patentés, jugés devant les Cours et Tribunaux, bénéficient curieusement de peines de moins de 5 ans ainsi que des amendes dérisoires, contrairement aux prescrits pertinents de la Loi.
Ces peines qui vont de 3 mois à une année, jouent en défaveur de la répression voulue de cette criminalité qui déstructure notre société. C’est pourquoi, la Lizadeel a pris l’option de coller aux
cous de ces magistrats et juges fossoyeurs des droits des victimes des violences sexuelles. Malheureusement, les prédateurs de la Loi sur les violences sexuelles ne s’arrêtent pas là ! Ils
abusent aussi de l’instruction.
Les instructions dérisoires
En vue de renforcer la répression des infractions aux violences sexuelles, de plus en plus fréquentes dans notre société, le législateur a modifié et complété
certaines dispositions du Code de procédure pénale pour s’assurer la célérité dans la répression, sauvegarder la dignité de la victime et garantir à celle-ci une assistance judiciaire.
C’est ainsi que dans l’Art. 7 bis de la Loi 06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 06 août 1954 portant Code de procédure pénale
congolais, il est édicté : « Sans préjudice des dispositions légales relatives à la procédure de flagrance, l’enquête préliminaire en matière de violence sexuelle se fait, dans un délai d’un mois
maximum à partir de la saisine de l’autorité judiciaire. L’instruction et le prononcé du jugement se font dans un délai de trois mois maximum à partir de la saisine de l’autorité judiciaire….
»
Pourtant, constate encore la Lizadeel, les magistrats et juges n’observent pas ces prescrits de la Loi. Ils tirent en longueur les enquêtes, l’instruction et même
le prononcé ! Pendant ce temps, la victime accumule stress, et est exposé aux quolibets et au déshonneur public tandis que le criminel présumé se pavane à l’air libre, cherchant le
moyen de s’en sortir sans en payer le prix ! Ce sont ces instructions élastiques qui donnent lieu à des négociations souterraines et des transactions humiliantes pour la victime, aux fins de
sauver un criminel patenté ! Avec des statistiques nationales à l’appui, la Lizadeel va démontrer la nuisance du non respect de la procédure ainsi que les fossoyeurs. Ces derniers vont même
jusqu’à se prononcer, abusivement, pour une liberté provisoire !
Liberté provisoire abusive
Une autre pratique, bien repérée dans le chef des magistrats et juges, laquelle gêne lourdement l’application de la Loi sur les violences sexuelles, est celle de la
liberté provisoire abusivement accordée aux coupables des violences sexuelles.
En effet, la Loi sur les violences sexuelles exclut explicitement l’amende transactionnelle en ce qui concerne les infractions aux violences sexuelles et ne prévoit
pas de liberté provisoire pour un présumé coupable ! D’où la Lizadeel s’interroge : où est-ce que les juges vont trouver des arguments pour libérer provisoirement un coupable présumé des
infractions aux violences sexuelles, généralement de « Kuluna » sans résidence ni domicile fixe !Il y a là une complicité qui démontre une ferme volonté de ne pas appliquer la loi. Avec des
statistiques et preuves à l’appui, la Lizadeel va asseoir cette prédation qui empêche l’application de la Loi. Le quatrième et dernier axe retenu par la Lizadeel dans son enquête nationale sur
l’état des lieux de l’application de la Loi sur les violences sexuelles est celui de l’acquittement.
L’Acquittement des coupable
Comme si on donnait de l’eau au moulin de ceux qui épinglent la RDC dans les pratiques douteuses, les juges et magistrats de nos tribunaux acquittent même les
coupables, ceux qui ont même avoué leurs crimes ! Avec des cas spécifiques à l’appui, la Lizadeel va étaler la nuisance des uns et des autres dans l’application de la Loi sur les violences
sexuelles.
C’est dans ce contexte que la Lizadeel va adresser une Note Technique au ministre du Genre, de la Femme et de l’Enfant ainsi qu’au ministre de la Justice et
des Droits humains, pour la présentation publique, ce 16 juin 2011, période de la fête de l’enfant africain, de l’état des lieux de l’application de la loi sur les violences sexuelles. C’est une
façon intelligente et interpellatrice de fêter les 5 ans de cette Loi. C’est donc une action citoyenne de grande envergure, doit-on reconnaître, contre une criminalité qui détruit le moteur de
notre société.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :OBSERVATEUR
Une étrange coupure partielle du courant dans la salle des congrès interrompt le vote de la loi électorale Certains qualifieraient cela de coup de théâtre. Il s'agit peut-on s'en douter , du spectacle qui s'est produit da²ns la salle des congrès du Palais du peuple hier
mardi.
Il était 15 heures lorsque ladite salle a été plongée dans l'obscurité au moment même où les honorables députés participaient à une importante plénière consacrée à
l'adoption article par article de la loi électorale.
Contre toute attente, le président de l'Assemblée nationale et le reste du bureau ont dû quitter la salle dans les minutes qui
ont suivi, y laissant ainsi les députés qui manifestement refusaient de sortir. " Le ndjo leo, leondjo leo " (Aujourd'hui ou rien) chantaient-ils. Mais ils ont fin par quitter la salle suite à la
coupure du courant qui a ainsi occasionné l'interruption de la plénière. Curieusement, la coupure constaté au niveau de la salle de congrès n'était que partielle car dans le hall et le reste du
bâtiment, il a été constaté la présence du courant.
Questions. Etait-ce une coupure du courant commanditée ? Et pourquoi le départ précipité de Boshab et des membres du bureau qui
d'habitude chaque fois que de telles coupures (qui durent rarement 3 minutes) surviennent restent dans la salle jusqu'au rétablissement. Quoi qu'il en soit, le moins que l'on puisse dire est que
le malheureux incident s'est produit juste au moment où les honorables députés ont commencé à aborder les points de la loi électorale considérés comme la pierre d'achoppement.
Et c'était précisément au moment où Gustave Alenge, député du MLC était en train de défendre sa proposition d'amendement
à l'article 103 de la loi qui détermine les critères d'éligibilité sur le niveau d'études du candidat président de la République. Dans cet amendement rejeté par la commission PAJ, l'honorable
Alenge propose à ce que le niveau d'études du candidat président de la République ( au moins graduat) soit couplé avec celui lié à l'expérience professionnelle d'au moins 5 ans et non séparé,
c'est-à-dire, l'un à la place de l'autre comme le veut la loi.
Point de vue visiblement partagé par les députés de la majorité qui sont également opposés à d'autres dispositions de la loi
soutenues par le gouvernement mais non encore traitées. Il s'agit notamment du mode de scrutin ; du statut des communes de la ville de Kinshasa que l'on voudrait voir érigées en circonscriptions
électorales.
Tout d'un coup, pendant que Gustave Alenge argumentait encore pour son amendement, la salle a été visiblement gagnée par
une sorte de climat malsain obligeant ainsi le président de l'Assemblée nationale à appeler les honorables députés au calme mais sans succès. Et c'est grâce à la coupure du courant que tout a été
arrêté.
D'après quelques éléments d'information glanées dans les couloirs du Palais du peuple, la brusque interruption de la plénière
de ce mardi 24 mai qui aurait dû se poursuivre jusque tard dans la soirée, aurait été provoquée pour permettre à la majorité de procéder au rappel des troupes comme elle l'a toujours fait pour
obtenir le passage de certaines dispositions de la loi contestées et par les députés de la majorité et par ceux de l'opposition. Dans ce dernier camp, on crie déjà à des manœuvres tendant à
obtenir le passage d'une loi taillée sur mesure comme ce fut le cas en 2006.
Une nouvelle plénière consacrée à la poursuite de la loi électorale est prévue le mercredi probablement dans les
après-midi.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :L'AVENIR
« Le soulard », c’est la pièce de théâtre qui a électrisé la salle de spectacle la Petite Halle de l’Institut français (ex Centre culturel français de Kinshasa).
Ils étaient nombreux jeudi 19 mai, pour assister à la prestation artistique des élèves du Complexe scolaire, CS Kuku de la commune de Ngiri Ngiri. Comme dans un stade, les spectateurs en liesse
étaient emballés par le jeu et l’occupation scénique des acteurs de l’école chère à papa David Kuku Makela. En effet, l’acteur principal Kayembe Kalombo a été retrouvé dans son meilleur jour,
dans le rôle de Mabourou, l’ivrogne. Libre de toute expression et de toute créativité, Mabourou à l’instar de Kalend ( Mundele Ndombe) et de Jean Michel Kankan, l’un et l’autre célèbres comédiens
congolais et camerounais de la décennie soixante-dix, a su emporter le public qui a réagi tout au long de la représentation par des ovations. L’intérêt du thème a été si évident pour le public
que les ivrognes sont nombreux dans la société où ils sèment la désolation. Le cas de Mabourou est éloquent. Cet être que reproduit le spectacle, dans un état d’ivresse, a perdu le contrôle
devant son chef hiérarchique, son directeur venu constater les dégâts chez lui à domicile. Ce constat a amené ce cadre à mettre à l’abri le soûl de Mabourou qui détenait par-devers lui les
dossiers sensibles de l’entreprise. La victime (son directeur) aura la vie sauve grâce l’intervention de la Police.
Tout compte fait, Mabourou finira par perdre tous ses avantages. Comme pour dire que les conséquences enseignent mieux que les conseils. Mise en scène par Célestin
Nkiakiese, Matuala Seke, « Le soulard » sera au cœur des festivals scolaires à Matadi et à Brazzaville.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
L'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho) a lancé un cri d'alarme au début de la semaine. Dans un communiqué arrivé à la presse, l'Asadho s'est dite très préoccupée par les informations que lui a transmises sa représentation au Katanga au sujet des
risques auxquels les populations des villes de Kolwezi, Likasi et Lubumbashi sont exposées. En effet, l'exploitation illicite du gisement uranifère de Kabundi, situé à 70 km de la ville de
Kolwezi, met gravement leur vie en péril.
À la lumière des enquêtes menées par sa représentation, au Katanga, auprès des transporteurs, négociants et certains policiers, tant à Kabundi qu'à Kolwezi,
l'Asadho indique la continuité de l'exploitation artisanale sur ce site, surtout la nuit. Ainsi fait-elle remarquer que malgré l'ordre de fermeture immédiate donné par le gouvernement provincial,
à cause du taux élevé d'uranium contenu dans les minerais extraits dans cette carrière, l'engouement y est toujours pour le moins ininterrompu.
Vu la radiation excessive des minerais vendus, la poursuite des activités dans cette carrière frise, estime-t-on dans les milieux de cette association, un suicide
collectif à cause de l'exposition des populations civiles aux maladies. Les affections commenceraient, apprend-on, à faire leur apparition sur les populations dans les sites d'extraction,
d'entreposage et de traitement qui, pour la plupart, sont situés dans des quartiers résidentiels des villes précitées où les produits sont vendus aux détenteurs des fours de
traitement.
Face au danger, l'ONG sollicite du ministre des mines, la mise en place d'une commission d'enquête pour identifier et faire sanctionner les individus et les
entreprises impliqués dans l'exploitation illicite de cette carrière. Elle conseille également la fermeture de tous les fours de traitement des minerais installés dans les quartiers résidentiels
des villes de Kolwezi, Likasi et Lubumbashi.
Aux autorités provinciales du Katanga, l'Asadho lance un appel pour le renforcement de la sécurité autour de la carrière afin d'empêcher toute exploitation
illicite. Elle appelle également la population à dénoncer toutes les responsables politico-administratifs, militaires, de la police et de l'Agence nationale des renseignements qui seraient
impliqués dans activité illégale et à saisir les cours et tribunaux afin de mettre fin à cette périlleuse exploitation aux effets néfastes sur l'environnement et la santé des
populations.
Lucien Dianzenza
Photo : Exploitation minière dans une carrière du Katanga.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La proposition figure dans le projet de loi soumis par le ministre Gilbert Tshongo à l'Assemblée nationale. Le texte sur le code d'électricité présenté, le 20 mai, devant à la plénière de l'Assemblée nationale pour adoption apporte, à en croire des sources proches du
ministère de l'Énergie, plusieurs innovations. Selon ces informations, les changements proposés contribueront à étendre davantage la desserte de l'électricité en faveur de l'ensemble de la
population.
Parmi les nouveautés, l'on cite la libéralisation du secteur, l'ouverture du marché de l'électricité et la clarification du régime juridique des activités différent
de celui des ouvrages. Ceux-ci demeurent la propriété de l'opérateur alors qu'entre aussi en ligne de compte la fixation des principes clairs de tarification de l'électricité. D'où, désormais, la
nécessité de voir les tarifs couvrir l'ensemble des coûts d'exploitation nécessaires à la fourniture des services aux derniers consommateurs.
Le ministre de l'Énergie propose également la création d'un nouveau cadre institutionnel composé, à part le ministère en charge de l'électricité, de l'autorité de
régulation pour promouvoir la libre concurrence et le contrôle des activités des opérateurs du secteur. Il encourage, en outre, la répression des certains comportements jusque-là non
infractionnels en vue d'encourager l'efficacité sans oublier une gestion rationnalisée et plus responsable de l'énergie disponible.
Le projet de loi note également la déclaration de tout site hydroélectrique ou géothermique en lieu d'utilité publique partant inaliénable. Le gouvernement est
appelé à prendre des mesures incitatives pour l'électrification rurale, périurbaine et des agglomérations ou des villes secondaires. L'objectif serait, dit-on, d'accroître le taux de la desserte
en électricité du pays aujourd'hui considéré comme l'un des plus bas de l'Afrique. Le partenariat public-privé est aussi érigé en priorité pour intensifier le développement du secteur,
etc.
Ce projet, indique-t-on, comprend 119 articles et prend en compte toutes les mesures sécuritaires pour une bonne exploitation du secteur de l'électricité en RDC. Il
établit un cadre juridique non seulement sans équivoque mais plus attrayant qu'avant pour favoriser le développement de ce secteur en tant que moteur de la croissance économique du pays. Pour le
ministre, une fois adopté et mis en application, ce projet de loi relatif au secteur de l'électricité en RDC sera le jalon des solutions durables pour l'avenir du pays.
Ce texte, faut-il le rappeler, a été soumis depuis le 20 mai à la plénière de l'Assemblée nationale ; il attend la sanction des députés.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :LES DEPECHES DE LA DIASPORA
L'association avait déposé au Parlement une requête en vue d'en tenir compte de ce droit légitime dans la loi électorale en cours d'adoption.
Le Moco prône une réelle prise en compte du droit de vote des Congolais résidant à l'étranger lors des prochains scrutins. Tel est le crédo de son président Tony
Bolamba qui, au cours d'un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, a souhaité voir l'accomplissement de cet acte civique concerner aussi les membres de la diaspora. « Ils ont aussi droit
au vote, car ils sont des citoyens à part entière », a-t-il fait observer. Et de préciser qu'une requête introduite, depuis le 15 mai, au Parlement, était censée enrichir la loi électorale par
l'insertion d'une incise portant sur le droit de vote des compatriotes de l'étranger. Dans le but de relayer les revendications exprimées à ce sujet, Tony Bolamba souligne la contribution de la
diaspora congolaise au développement du pays et, a-t-il dit, « on ne peut lui priver le droit de vote ». Il juge l'acte d'illégal et d'ingrat car, ajoute-t-il, « le Congo a besoin de sa diaspora
dont le rôle essentiel est capital pour la paix sociale».
Fort de ses convictions, il assène : « Nous estimons que notre diaspora fait plus que notre gouvernement. C'est la diaspora qui assiste matériellement ceux des
nôtres restés au pays. C'est grâce à elle que la RDC n'a pas connu de crises sociales jusqu'à ce jour ». À la faveur de cette vision, Tony Bolamba a jugé bon d'en parler de vive voix avec ses
compatriotes de la diaspora, avec pour conséquence, le report au 30 juin prochain de sa descente à Kinshasa. Candidat président de la République, il croit en ses chances et fait déjà valoir ses
prétentions de connaître les aspirations de son peuple. « Le programme du changement » dont serait porteuse son association constituerait le socle de son action bâtie sur le mieux-être du
Congolais. « Le peuple congolais est un peuple lucide, je le connais, je sais qu'il choisira le changement que je leur propose », a lâché Tony Bolamba plus que jamais déterminé à bouleverser les
données sur l'échiquier politique congolais.
Par rapport aux perceptives électorales, il se déclare « ouvert au dialogue avec tous ceux qui veulent le changement et le bien du peuple congolais ». Quant au
candidat unique de l'opposition devant se positionner en challenger face à Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, Tony Bolamba n'y voit aucun inconvénient. Il émet tout de même un bémol : «
J'ai l'impression que certains se comportent en passe-droit et imposent aux autres membres de l'opposition une relation de maître-esclave ».
Autant il ne redoute pas l'aura d'Étienne Tshisekedi qu'il considère comme « le résultat de l'oisiveté que vit notre peuple », autant il relativise l'apparente
cohésion de la majorité présidentielle. « Si les élections sont crédibles, l'AMP sera sévèrement sanctionnée par la population », se convainc-t-il. Au sujet des contraintes du calendrier
électoral ainsi que des difficultés matérielles liées à l'enrôlement, Tony Bolamba est de plus en plus convaincu que « les élections seront peut être libres mais pas transparentes ».
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
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25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :AFRICANEWS
Flou, le dossier PSARO Makis l'est. Des tas d'interrogations fusent au premier contact avec la réalité. Une évasion fiscale, une véritable maffia qui fait perdre des millions de dollars au trésor public est entretenue par un député provincial, aux ambitions parfois
pharaoniques.
Des sources bien renseignées dans le chef-lieu de la province du Katanga, affirment que l'entreprise PSARO Makis s'illustre par une fraude fiscale à travers son
douanier SOCODAM, appartenant au député provincial Nazem Nazembe. La fraude consiste en l'importation de nombreux produits dont le sucre, la farine de froment... déclarés comme de la farine de
maïs et du mazout qu'on fait passer pour de l'essence.
Ça parait tout de même flou, car tout observateur est curieux de se demander pourquoi cet opérateur, un député provincial de surcroît, préfère déclarer tels
produits à la place d'autres. C'est un acte anti-patrie. Selon toute vraisemblance, cette maffia cause une véritable évasion fiscale au trésor public. Des millions des dollars se volatilisent
pour atterrir dans la poche d'un réseau obscur. Pour mémoire, l'importation de la farine de maïs et du mazout a été exonérée de toutes taxes au niveau de la douane et de toutes les taxes à
l'importation. Le réseau contrôlé par Nazem se serait organisé pour voler l'Etat en déclarant de la farine de froment et du sucre pour de la farine du maïs et des tonnes d'essence pour du mazout.
La supercherie a été découverte, Tolérance zéro serait attendue de ce côté-là. Dans les milieux d'affaires katangaises et au sein de la classe politique, des voix plaident pour des sanctions
sévères contre cette bande entretenue par Nazem, député provincial et président du parti politique dénommé Courant du futur. Nazem nourrit pourtant des ambitions qui vont au-delà de sa province.
Dieu seul sait si sa naturalisation n'aurait pas pour motivation de dépouiller le Katanga et transférer les capitaux dans son pays d'origine ou ne serait pas un danger pour le pays!
Nazem est un véritable récidiviste. Il avait déjà été impliqué il y a une année dans une affaire des poulets avariés. Avant que l'affaire ne s'ébruite, des vies
humaines ont été mises en péril par la seule volonté d'un cupide nommé Nazem. L'Assemblée provinciale est donc interpellée tout comme l'Assemblée nationale que de nombreux observateurs veulent
voir se saisir du dossier. Les portes de la prison ouvertes pour des députés ayant commis des crimes de droit commun, tels que le vol des voitures ou le viol des mineures, doivent aussi s'ouvrir
grandement devant ce Nazem.
La nature de la pieuvre qui sévit au Katanga et dans d'autres parties du pays est presque la même, connue des spécialistes. Le chef de l'Etat lui-même n'a cessé de
dénoncer les dérives des personnes qui veulent profiter de leur position pour voler l'Etat. Les douanes et les impôts sont les maillons faibles de notre capacité à résister à la fraude. Bien
plus, si ceux qui devaient protéger l'Etat se mettent eux-mêmes dans la fournaise, qui d'autre pourrait agir en faveur de la majorité de la population. Au nom de qui et de quoi PSARO Makis et son
douanier SOCODAM peuvent-ils se permettre de tricher comme ça, sans scrupules, alors que d'autres commerçants, moins nantis, sont parfois taxés durement? Ce n'est pas sérieux. A défaut de
constituer un cas de flagrance, cette affaire devrait faire l'objet d'une bonne enquête parlementaire ou économique pour démêler les tenants et les aboutissants de cette fraude organisée. A
l'approche de nouvelles élections au pays, la purge et les sanctions risquent de s'avérer mortelles pour certains élus du peuple qui, soit ne font pas leur travail de contrôle -ils sont
interpellés-, soit se rendent complices des actes délictueux -ils sont disqualifiés d'office.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER
BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi
25- 05-2011 | 06h30|AFRIQUE REDACTIONPAR :AFRICANEWS
Rouler à Kinshasa devient un véritable chemin de croix pour les automobilistes, quand bien même ils n'auraient commis aucune infraction. Décidément c'est s'ils s'étaient passé le mot. Tous les agents de la circulation routière amènent les chauffeurs pris en défaut du respect de code de la route à
leur poste. A moins d'avoir trouvé un arrangement à l'amiable. Du coup rouler à Kinshasa devient un chemin de croix pour les automobilistes, quand bien même ils n'auraient aucune infraction
majeure.
A l'évidence, vaut mieux ne pas se retrouver dans un embouteillage, dans une longue file que les agents de la police de circulation routière mettent à profit pour
se jeter sur leurs proies. Sur toutes les grandes artères de la ville, cette situation, cause du retard, que connaissent nombre de passagers sur leur lieu de travail est amplifiée par ces hommes
chargés pourtant de réguler la circulation. Ces tracasseries semblent être organisées, se plaignent la plupart des usagers.
Interpellation sans cause
Il ne s'agit pas d'avoir enfreint les règles de conduite pour être interpellé par les agents de circulation routière. Les usagers de la Route Poids Lourds ont fait
les frais presqu'au quotidien, au niveau du passage à niveau. A cet endroit, tout un bataillon de policiers malmène est à l'affût, attendant surtout les véhicules qui ont l'air de taxis. «Pour un
rien, sans qu'aucune infraction ne vous ait été signifiée l'on vous arrête pour vous réclamer de l'argent, sans qu'aucune quittance ne vous soit remise», témoigne un automobiliste. C'est le cas
également au niveau du marché UZAM et on dirait que c'est une consigne.
Salut au policier
Tout agent qui n'aurait réussi à rien tirer de sa proie-cela s'appelle un arrangement à l'amiable- a vite fait de la conduire à un poste de police le plus proche où
chacun fait ainsi la sommation de ses trophées. Au niveau du Rond-point Ngaba, les chauffeurs des taxis et bus sont soumis au salut du policier-mbote ya policier en lingala- qui consiste à tendre
la main à un agent le point fermé contenant de l'argent sous peine de passer une journée blanche en cas de non observance de cette règle. Toute une tradition que les chauffeurs respectent à la
lettre à cet endroit. C'est un tribut que tout transporteur en commun est tenu de payer auprès d'agents affecté à la régulation de la circulation. La pratique a cours à travers la ville et ne pas
s'y conformer entraîne des sanctions. Il arrive même que le policier bloquer la circulation sur toute une avenue pour réclamer ce droit de passage. Les embouteillages que l'on observe souvent sur
la voie ne sont pas le fait de la seule dégradation de la chaussée ou de travaux de réfection, ils sont aussi, la conséquence de la gloutonnerie des agents de circulation. Des scènes de
corruption à ciel ouvert, aux yeux des étrangers en visite à Kinshasa. Des agissements qui traduisent à n'en point douter la pourriture de la société RD-congolaise.
Voilà qui remet sur le tapis la problématique de l'éthique et de la moralité du corps de police commis à la circulation routière. Quand on remarque surtout que ce
sont les gardiens de la loi qui l'enfreignent. Alors à quand la véritable réforme de la police en RD-Congo?
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 25- 05-2011 | 16h11|AFRIQUE REDACTIONPAR : LE PHARE
Le face-à-face de ce matin entre les deux camps protagonistes du MLC au Tribunal de Grande Instance de la Gombe s'annoncé très palpitant et gare aux cardiaques. Un
face-à-face de la dernière chance entre les partisans du camp de François MWAMBA Tshishimbi et ceux de son challenger Thomas LUHAKA Losendjola qui se disputent la direction provisoire de ce parti
dont le leader charismatique se trouve depuis bientôt quatre ans en détention à la prison de la Cour Pénale Internationale de la Haye. Un face-à-face de tous les dangers dans la mesure où cette
affaire purement civile s'articule autour de la lettre attribuée à Jean-Pierre BEMBA et dans laqué!le il aurait instruit l'un des protagonistes en l'occurrence Thomas LUHAKA, de convoquer une
assemblée extraordinaire du Collège des Fondateurs du parti aux fins de procéder à la désignation d'un nouveau secrétaire général en remplacement de François MWAMBA, accusé de déviationnisme. Le
juge ainsi que la partie civile représentée par François MWAMBA et ses amis voudraient obtenir de la part de la défense l'authenticité de la lettre querellée. Autrement dit, les amis du
secrétaire général « déchu » contestent la validité de cette lettre dont se sont vantés leurs adversaires regroupés autour de Thomas LUHAKA, investi, il y a un mois comme le nouveau secrétaire
général de ce parti dont le leader avait mis en ballottage Joseph KABILA au second tour de la présidentielle de 2006.
Jurisprudence juteuse pour les politiques
L'audience, de ce matin sonnera comme une heure de vérité non seulement pour les deux camps en conflit mais aussi et surtout pour les milieux politiques, toutes
tendances confondues, qui ne se priveraient plus de se servir de la décision du juge comme une jurisprudence juteuse pour l'avenir.
Sur le terrain du droit commun, tout va s'articuler autour de l'authenticité de la lettre querellée. L'e plus dur pour le camp de Thomas LUHAKA consistera à
produire des éléments de preuve de sa position. Cependant, tout porte à croire que c'est, au niveau de l'espace politique que l'on devrait s'attendre aux conséquences les plus fâcheuses au cas où
le juge se prononçait en faveur de l'un ou l'autre camp. Sans pour autant préjuger de l'issue de ce procès qui entre pourtant dans une phase décisive, il y a lieu de considérer les déclarations
de l'un des avocats de Jean-Pierre BEMBA, en l'occurrence Me Aimé KILOLO Musampa, qui avait, fait savoir que dans sa position actuelle, son client se trouve dans l'incapacité de diriger son
parti. Une façon subtile de contester l'authenticité de la lettre lui attribuée par le camp de Thomas LUHAKA. Ainsi donc, toute la bataille judiciaire se focalisera autour de cette lettre
querellée qui va déterminer la suite de ce procès à rebondissements spectaculaires de par, le poids des personnalités en conflit et qui pourtant, hier, se tenaient la main dans la main pour
vanter les mérites de l'opposition parlementaire. Il ne fallait pas, s'attendre à une autre réaction de la part de Me Aimé KILOLO. Dans la mesure où dans toutes ses plaidoiries en faveur de son
client, il s'est toujours acharné à réfuter les accusations formulées à son encontre par 'le procureur Luis Moreno Ocampo selon lesquelles Jean-Pierre BEMBA dirigeait ses troupes en opération à
Bangui à partir de Gemena en RDC. Ainsi donc, si Bemba peut diriger le MLC, son parti, à partir de plus de 8.000 kms, c'est qu'il le faisait à quelques centaines des kms pour donner des ordres à
ses militaires accusés d'avoir perpétré des crimes, contre l'humanité dans certains quartiers de Bangui en 2002.
Plus rien ne sera comme avant …
Plus rien ne sera comme avant au MLC, a indiqué l'un des acteurs les plus en vue sur la scène politique congolaise. Quelle que soit l'issue de ce procès, le socle
qui avait cimenté durant plus de dix ans les liens de camaraderie révolutionnaire entre les différents protagonistes aujourd'hui en conflit a fondu comme de La neige au contact du soleil. Il
faudra du temps pour recoller les morceaux de ce fil d'Ariane qui a longtemps solidifié les rapports entre les deux camps. Ce que l'on définit en matières commerciales comme principe d' «
affectio societatis » s'est rompu et personne ne fera plus confiance à l'autre alors que l'on s'achemine vers les élections générales qui vont déterminer l'avenir du parti pour toute une
législature.
L'origine du conflit
Le projet de convoquer un congrès en vue de réfléchir sur l'avenir du parti avec ou sans Bemba serait considéré comme la goutte qui a fait déborder le vase. Une
idée proposée par une trentaine d'élus considérés comme proches de François MWAMBA et qui avait comme autre objectif de mettre en place des commissions stratégiques pour les élections générales
en vue. Notamment les sources de financement des élections, les listes électorales au prorata des circonscriptions en jeu et sur- tout du poids d'un chacun par rapport à l'adversaire,
etc.
Au lieu de rester au niveau, des débats internes au parti, ce projet a été récupéré par les amis de Thomas LUHAKA comme, un acte de déviationnisme et de trahison à
l'endroit du leader aujourd'hui incarcéré à la Haye et qui ne doit souffrir d'aucune contestation comme le candidat légitime et unique du M.L.C. Le conflit va envahir la rue, poussant chaque camp
à vomir tout ce qu'il détenait comme méchancetés à l'endroit de l'autre protagoniste. Par médias interposés, les ténors du M.L.C. vont se répandre en insinuations malveillantes, accusations trop
osées allant jusqu'à déterrer de vieilles querelles intestines que l'on croyait oubliées à jamais.
La vérité, c'est que le feu couvait sous les cendres au sein du M.L.C. manifestement miné par des luttes de positionnement, des querelles intestines et des
règlements des comptes comme cela se vit à travers tous les partis politiques lorsque les violons ne s'accordent plus.
Une délégation du FMI arrive à Kinshasa, samedi prochain. L'annonce à été faite à la presse, par le vice-président du Comité de politique monétaire élargi, le
directeur général en charge de la politique monétaire et des opérations bancaires, Jean-Louis Kayembe, à l'issue de la 5 ème réunion du Comité de politique monétaire tenue hier à la Banque
centrale du Congo.
Pour Jean-Louis Kayembe wa Kayembe, cette mission du FMI va séjourner dans notre pays, pour une évaluation à mi- parcours du PEG li, notamment tous les repères.
Lors de la réunion d'hier, Kayembe wa Kayembe a brossé le, tableau de la situation macro-économique en mai 2 011, marquée par une légère décélération du rythme hebdomadaire de formation des prix
sur le marché des biens et services, ainsi qu'une tendance à l'appréciation des taux sur tous les segments du marché de change.
Sur le marché des biens et services, il note que le taux d'inflation hebdomadaire s'est établi à 0,49 % au 20 mai contre 0,52 %, une semaine plus tôt. En cumul
annuel, a indiqué Jean-Louis Kayembe, l'inflation a atteint 9,8 %, soit le niveau réalisé en décembre 2010contre une cible à fin mai, de 7,7 %. En termes annualisés, le taux d'inflation s'est
situé à 27,45 % contre un objectif révisé de 13%.
Le marché de change a connu au 23 mai, une appréciation des taux sur tous les segments, comparativement au 16 mai. La même appréciation a également été observée sur
les cours indicatifs, libre et parallèle, de l'ordre de 0,56 %, 0,01% et 0,46 %.
Avec un taux d'inflation cumulé annuel établi à 9,8 %, la question que l'opinion peut se poser est celle de savoir si l'objectif de 13 % demeure encore
réaliste?
A ce sujet, Jean- Louis Kayembe wa Kayembe a reconnu que cette année, le niveau d'inflation est plus élevé à cause du choc d'origine externe, alors que toute
l'année 2010, le taux d'inflation était à 9,8%. Cette résurgence du niveau d'inflation, a-t-il fait remarquer, est due au renchérissement des cours mondiaux du pétrole qui avaient atteint plus de
100 dollars le baril.
Avec la baisse enregistrée actuellement sur le marché qui s'achemine vers 98 dollars le baril, on attend une répercussion sur les prix des biens et
services.
Sur le marché monétaire, les opérations d'adjudication des billets de trésorerie du 18 mai ont connu une injection de 5,9 milliards de FC. Et l'encours des BTR
s'est chiffré à 142,3 milliards contre 148,8 milliards de FC, lors de l'opération précédente. A la base, la baisse de la liquidité bancaire attestée par le niveau des avoirs libres qui se sont
chiffrés à 11,4 milliards de FC au 20 mai contre 18,9 milliards, une semaine plus tôt.
Les marges de positivité du taux directeur et du taux moyen pondéré, a indiqué Jean-Louis Kayembe, se sont inscrites à la baisse à la suite de l'accroissement de
l'inflation annualisée en plus du recul de son niveau nominal pour le second.
Quant aux objectifs de la politique monétaire, on retient au 20 mai, un dépassement de la cible de l'objectif final pendant que les objectifs intermédiaire et
opératoire sont demeurés en deçà de leurs cibles mensuelles programmées.
Deux recommandations, le maintien des dispositifs actuels en matière de politique monétaire, inchangés, le coefficient de la réserve obligatoire à 7 % et le taux
directeur à 29 %, la régulation de la liquidité à très court terme se faisant grâce aux appels d'offres des billets de trésorerie. Et dans le cadre de la politique de 'change, la poursuite de la
suspension des achats de devises, le renforcement des mesures susceptibles de' réduire les coûts de transactions commerciales tant au niveau national qu'avec le reste du monde, ainsi que le
désenclavement de l'arrière-pays.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 25- 05-2011 | 16h16|AFRIQUE REDACTIONPAR : UHURU
Des sites portuaires bien identifiés risquent de fermer très prochainement, suite à la baisse et bientôt à la cessation des approvisionnements en produits de
première nécessité. La ville de Kinshasa connaît actuellement une baisse des approvisionnements en denrées alimentaires en provenance de l'intérieur du pays. Quinze ports situés entre
la compagnie AFRIMA “ et le port BARAMOTO
“deux références importantes sur l'avenue des poids lourds dans le quartier kingabua de la commune de Limete, courent le risque d'être tout simplement rayés de la
carte de la ville province de Kinshasa, faute de pouvoir encore accueillir les bateaux, barges et baleinières qui y accostaient depuis toujours. Ce qui est mis en cause c'est l'assèchement de ces
ports,, assèchement consécutif aux difficultés de drainage des eaux du fleuve Congo jusqu'au niveau de ces ports.
Il n'est pas exclu que l'érection de la nouvelle “cité du fleuve actuellement en cours soit la majeure de ce problème; mais on note également la présence des bancs
de sable et de déchets de tous ordres juste en amont des ports, là où la rivière Kalamu se jette sur le fleuve, empêchant les unités fluviales de s'ouvrir un accès à ces ports dont
l'importance stratégique pour le ravitaillement de Kinshasa en produits alimentaires n'est plus à démontrer.
C'est ainsi que les opérateurs économiques et les propriétaires de ces ports attendent de mesures conséquentes de là part des autorités de l'Etat pour juguler ce
drame qui s'annonce.
Espérons que les mesures prises pas plus tard que lundi 23 mai 2011 par le ministre ad Intérim aux transports et communication sur le dragage des rivières qui se
jettent sur le fleuve Congo, afin d'assurer la régularité de leurs débits se révélera salutaire pour la survie des ports de Kingabua qui jouent un rôle important pour la vie des
Kinois.
Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 25- 05-2011 | 16h23|AFRIQUE REDACTIONPAR : UHURU
Le député national de la circonscription électorale de Luozi, Ne Muanda Nsemi, devra avoir quelques soucis à se faire. Non sans raison parce que le vice-Premier
ministre en charge de l'intérieur et de la sécurité vient de prendre la grave décision d'interdire d'activités l'ancien mouvement politico-mystico-religieux Bundu dia Kongo, mué depuis, en parti
politique sous le label, Bundu dia Mayala. En termes plus intelligibles, ce parti politique est donc interdit de fonctionner depuis le week-end dernier sur tout l'ensemble du territoire
national.
C'est une source officielle non autrement identifiée à Matadi citée par l'Agence congolaise de presse qui s'en est fait l'écho qui a annoncé cette étonnante
nouvelle. Celle-ci a jeté le désarroi dans les rangs des sympathisants de Ne Muanda Nsemi alors qu'ils avaient déjà entrepris de s'enrôler massivement conformément au mot d'ordre de leur chef qui
évolue comme chacun sait, au sein de l'opposition.
Selon la ministre provinciale de l'Agriculture, genre et famille, par ailleurs porte-parole di gouvernement du Bas-Congo, Marie-Ludivic Manoka Nzuzi, qui l'a
annoncé dans son c9rnpte-rendu à l'issue de la réunion du gouvernement provincial, on n'en sait pas plus sur la décision portant suppression de toutes activités de Bundu dia Mayala sur l'ensemble
du territoire national. Tout ce que l'on sait à ce sujet est qu\elle émane du vice-Premier ministre en charge de l'intérieur et de la Sécurité.
Autant elle-même qui n'a pas caché la satisfaction du gouvernement provincial sur la situation sécuritaire du Bas-Congo, que la population de Borna, deuxième ville
de la province, cette dernière a été informée par la maire de cette ville à l'issue d'une visite de travail qu'elle a effectuée le week-end dernier dans la commune dekabondo.
Un message du ministère national de l'intérieur parvenu au gouvernement provincial a tenté de justifier cette mesure d'interdiction d'activités qui frappe Bundu dia
Mayala (BDM), par le fait que ce parti politique est né des cendres de l'ex-mouvement politico-mystico-religieux qui avait mis une partie de la province du Bas-Congo sens dessus-dessous en 2006.
La mesure a été prise en conformité avec l'arrêté ministériel N° 037/2010 du 15 février 2010 portant rejet d'enregistrement de ce parti politique. On sait qu'après les événements sanglants à
l'origine de l'interpellation du député Ne Muanda Nsemi lors d'une plénière de l'Assemblée national, l'ancien mouvement politico-religieux qui évoluait jusque-là dans la clandestinité, ou tout au
moins, sans avoir été enregistré au préalable au ministère de l'intérieur comme la loi l'exige, avait choisi de se muer en parti politique de manière à exercer ses activités politiques au vu et
au su de tout le monde conformément aux textes légaux et réglementaires régissant l'exercice des partis et regroupements politiques en RDC.
Sans doute que la témérité des partisans de Bundu dia Maya, très portés sur l'intolérance politique jusqu'à la violence a-t-elle amené le pouvoir central à
recommander aux autorités locales d'être “fermes” et” rigoureuses “face à toute tentative d'activer il légalement le BDM en tant que parti politique?
Veiller au grain
Toutes les tentatives de la rédaction de Uhuru visant à joindre par son téléphone portable l'ex-gourou du BDM, ne Muanda Nsemi, se sont révélées infructueuses.
Aucun de ses proches n'a pu non plus être joint qui aurait pu donner la réaction de ce parti.
En fait de parti, le BDM ne l'était que de nom au lendemain du dépôt de sa demande d'enregistrement au ministère de l'intérieur et de la sécurité. Une formalité à
laquelle tous les partis politiques son soumis avant d'exercer leurs activités en RDC. Or, cela ne fait l'ombre d'un doute, le BDM qui n'avait jamais entrepris la moindre démarche en vue de sa
reconnaissance au ministère compétent, avait cru bien faire de narguer l'autorité établie en se livrant à des activités politiques qui énervaient même la loi portant exercice des partis
politiques dans notre pays. Y compris dans le chef de ce” parti politique” les voies de fait sur des personnes ne partageant pas la même vision que celle véhiculée par leur chef
spirituel.
On se rappellera que le BDM militait pour la province du Bas-Congo débarrassée de des étrangers “. En fait d'étrangers, il s'agissait de tous les non originaires
qui, dans l'entendement de BDM, contrôleraient tous les postes de responsabilité aussi bien dans l'administration provinciale que dans certaines entreprises d'Etat évoluant dans cette partie de
la République. Ce que le parti de ne Muanda Nsemi a toujours réfuté. Même s'il est vrai qu'il n'a jamais convaincu un grand monde dans l'opinion congolaise et plus particulièrement celle du
Bas-Congo.
Mais pourquoi a-t-on mis fin à l'existence du BDM ? On ne l'a pas dit au ministère de l'intérieur. On peut cependant présumer que le fait d'introduire dans ses
activités une branche armée appelée « Makesa » très portée sur une violence aveugle doit avoir guidé la décision du vice-premier ministre en charge de l'Intérieur. Parce que, à l'évidence,
un parti politique par essence n'a vraiment pas vocation de se livrer à des exercices para-militaires.
A la décharge de Bundu dia Mayala, aucune activité répréhensible de nature à troubler l'ordre républicain n'a plus jamais été observée ou que ce soit sur l'étendue
de la province du Bas-Congo depuis les tristes événements qui avaient endeuillé celle-ci il y a quelques années.
Ce qui, logiquement, aurait pu amener les autorités responsables à assouplir leur position vis-à-vis de cet ancien mouvement politico-religieux qui, depuis, a
introduit en bonne et due forme son dossier en reconnaissance au ministère de l'intérieur. Et de multiples interventions de Ne Muanda Nsemi à l'Assemblée nationale, on n'a jamais perçu le moindre
relent de quelque violence.
Certainement que le ministère de l'intérieur a-t-il d'autres raisons ayant fondé sa décision que la raison ne connaît pas. Ce qui est sûr, c'est qu'en cette veille
des élections, l'interdiction des activités de BDM constitue un grand coup porté à ce parti politique.
On ignore sur quel support politique Ne Muanda Nsemi battra campagne dans la perspective des élections. Cela est une autre histoire.