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La loi électorale sous examen à l'Assemblée nationale Les manœuvres de la majorité démasquées

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Créé le 25-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi    25- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

La coupure d'électricité qui a provoqué l'arrêt de la plénière d'hier accrédite la thèse que les ténors du régime en place voudraient se donner le temps de convaincre leurs partisans de privilégier les positions de leur famille politique, sur les critères d'éligibilité du candidat président de la République, le scrutin proportionnel avec un seuil d'éligibilité limité à 10% et l'érection des communes de la ville de Kinshasa, en circonscriptions électorales. 



Les analystes ont conclut hier mardi 23 mai aux manoeuvres ourdies par les faucons de la majorité présidentielle (MP) pour faire passer les positions de cette famille politique dans le débat sur le projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Cette conclusion survient à l'issue de la troisième séance plénière de l'assemblée nationale consacrée à l'examen et adoption dudit projet de loi débuté samedi dernier après les travaux en commission politique, administrative et juridique (PAJ)

Le drame a commencé timidement aux alentours de 15 heures lorsque les députés nationaux présents dans la salle des congrès se sont mis à chuchoter entre eux entraînant un brouhaha que les appels au calme lancés par le président de la chambre basse n'ont pas su apaiser.

De plus en plus croissant, ce climat malsain s'est accentué lorsqu'une partie infime de l'éclairage de la salle a été coupée, et que la plénière débattait des critères d'éligibilité du candidat président de la République.

Le projet de loi sous examen prévoit que le candidat président de la République sue au moins d'une expérience professionnelle de 5 ans ou d'un diplôme de graduat. Dans son amendement, le député Gustave Alenge a proposé que ces deux conditions soient liées et que le niveau d'études au candidat président de la République soit élevé à un minimum du diplôme de licence.

Cette prise de position a suscité une vive discussion entre les députés et leurs collègues membres de la commission PAJ, plus que jamais déterminés à faire passer les critères proposés par le gouvernement de la République.

C'est alors qu'à 15 heures 45', la coupure totale d'électricité a plongé la salle des Congrès dans l'obscurité et que, surpris, les élus du peuple ont commencé à crier et chanter pour protester contre cet incitent. Evariste Boshab et les autres membres du bureau se sont retirés, sans avoir eu le temps de suspendre la séance plénière, ni d'annoncer la prochaine. Dans ces conditions, les commentaires sont allés dans tous les sens jusqu'à attribuer la coupure de l'énergie électrique à la volonté avérée du régime en place.

Certaines sources ont même laissé entendre que la MP avait convoqué dans la soirée ses députés à une rencontre dont l'objet était d'arrêter les stratégies de faire passer les principales préoccupations de ce mouvement à propos des points les plus chauds de la loi électorale.

Outre les critères d'éligibilité du candidat chef de l'Etat, ces points concernent aussi l'érection des communes de la ville de Kinshasa en circonscriptions électorales et le mode de scrutin proportionnel avec un seuil d'éligibilité limité à 10% des suffrages exprimés.

Loin de vouloir accuser gratuitement la MP, les analystes espèrent que la famille politique du président de la République va plutôt fournir les preuves de son innocence, en sanctionnant les services et personnes impliquées dans la coupure d'électricité uniquement dans la salle des congrès, alors que le hall et l'extérieur du palais du peuple étaient éclairés.

Il y a plusieurs mois, le bureau de la 2ème chambre législative avait fustigé les coupures d'électricité pendant les séances plénières.

Les services compétents étaient interpellés et s'étaient engagés à veiller sur cette question défavorable à la bonne marche des institutions publiques

                                                                                                 ASIYESHIDWA


Controverse autour d'un terrain Kimbuta et le DG de l'ISPT à couteaux tirés

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Créé le 25-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi    25- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

 

La pomme de discorde serait d'après les activistes de la Voix des sans Voix, le contrat de bail conclu entre le numéro 1 de l'ISPT/Gombe Didier Tengeneza et l'entreprise Rakeen D'après la même source, cette entreprise de construction a monté une unité de production de béton dans une portion de terre de cet établissement d'enseignement supérieur. Lundi dernier, Didier Tengeneza a été escorté par les agents de la Polices nationale. Les étudiants témoignent que le gouverneur de la pille de Kinshasa a fait le déplacement pour cette opération . Révoltés par l'arrestation de leur Directeur général, les étudiants sont descendus dans la rue pour exiger sa libération.

 

 

Ils ont convergé vers le ministère de l'Enseignement supérieur et universitaire où ils ont fait le pied de grue. Ces étudiants ont manifesté leur soutien à leur directeur qui a apporté beaucoup d'innovation depuis qu'il est à la tête de cette institution. Le ministre Mashako sensible à cette demande des étudiants, s'est impliqué personnellement en entreprenant les démarches auprès de l'Hôtel de Ville et de l'inspection générale de la police pour obtenir la relaxation de Tengeneza. C'est finalement dans l'après-midi du même jour que ce dernier a recouvré la liberté après plusieurs heures passées au bureau de l'Inspection générale de la Police nationale. Hier mardi le Directeur général a regagné son bureau de travail après avoir été accueilli en triomphe par les étudiants, les administratifs et les enseignants.

 

 

Dans son adresse, il a appelé tout le monde au calme et à la reprise du travail. Le Directeur général Tengeneza a reçu dans on bureau de travail les activistes dé des droits de l'homme de la VSV. En dépit des efforts déployés par Le Phare pour tenter d'obtenir la version des faits selon l'Hôtel de ville, tous les numéros habituels de contact du cabinet du gouverneur étaient «hors périmètre». Le quotidien de l'avenue Lukusa reste toutefois ouvert à tout éclairage de la part de l'administration urbaine.

                                                                                                     Eric WEMBA

RDC : « Jeannette KABILA » se fait accueillir comme une autorité nationale à Bunia

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : lemillenaireinfoplus 

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                                    Jaynet KABILA

 

 

La RD. Congo est malade de ses dirigeants. Pas seulement qu’il s’agisse seulement de ceux qui sont au sommet de l’Etat, mais aussi de ceux qui sont à la base. Le clientélisme, le népotisme et autres favoritismes sont érigés en valeurs par les dirigeants. Pour se maintenir en poste au travail, ce ne sont plus les compétences qui comptent : il faut être en bon terme avec la hiérarchie, faire des courbettes, flatter, corrompre… Ceux qui se comportent autrement se font carrément virer. Les autorités administratives et  militaires de l’Ituri ne s’écartent pas de cette ligne de conduite. On en veut pour preuve, le dernier passage de Janette Kabila à Bunia ce mois de mai 2011.

En effet, la sœur au chef de l’Etat Congolais Joseph Kabila était annoncée de puis des jours dans le chef lieu du District de l’Ituri. Présidente de la Fondation Mzee Kabila, Jeannette Kabila devrait passer par Bunia, en route pour Watsa, dans le district du Haut Uélé où elle devrait remplir une mission en rapport avec ses fonctions dans la fondation Mzee Kabila.

 


Hélas, à la surprise générale, le Commissaire de District de l’Ituri, le Commandant FARDC de la Zone opérationnelle de l’Ituri, l’Inspecteur de la Police, et tous les membres du comité de sécurité s’étaient mobilisés pour réserver un accueille délirant à la sœur de Joseph Kabila.

 


Ayant appris que cette présidente de la Fondation Mzee Kabila venait par route en provenance de Beni, les autorités de Bunia avaient mobilisé des jeeps pour aller l’attendre à Luna, à plus de 120 kilomètres. A Bunia, des femmes ont été mobilisées pour accueillir cette grande dame à l’entrée de la ville de Bunia au quartier Yambi Yaya. A elles s’étaient ajoutées des nombreux chefs  de services et cadres de la SOKIMO habillés en tenues de ville. Pour montrer leur indéfectible attachement à la sœur du « guide », ces mamans et cadre avaient même bravé la pluie qui s’était abattue sur la ville de Bunia pour réserver un accueille chaleureux à cette «  autorité ».

 


C’est vers 20 heures, et sous une pluie battante que la sœur de Joseph Kabila est entrée dans la ville de Bunia sans apporter une attention spéciale à cette accueille. Presque indifférente, Janette Kabila, n’aurait pas remis aux mamans de Bunia le « paquet » qu’elles ont toujours l’habitude d’avoir après des accueilles qu’elles réservent aux différentes autorités en provenance de Kinshasa ou de Kisangani.  Aucun verre de bière ou de boisson sucrés n’a été offert à ses courtisans. A l’hôtel Cosmos où elle était logée, des officiels de Bunia ont du mal à entrer en contact avec elle. 

 


Comme si cela ne suffisait pas, tôt le matin le PPRD / Bunia avait mobilisé du monde pour venir à l’hôtel Cosmos. C’est là, qu’au sortir de sa chambre d’hôtel, avant son départ pour Watsa, Jeannette Kabila a adressé quelques mots à la foule. Un seul message : enrôlez-vous massivement.

 


Le passage de Jeannette Kabila à Bunia a laissé un gout d’amertume aux nombreuses autorités de Bunia qui pensait le mettre à profit pour s’attirer les faveurs de Joseph Kabila.  Et dire que cette dame n'occupe aucune fonction officielle dans les institutions de la RD Congo. Ils n’ont pas tord ceux qui pensent que les élections locales devraient être organisées avant toutes les autres. Cela aurait permis aux entités de base d’avoir des dirigeants élus par le peuple et donc redevable à lui. Pour l’instant, la RDC a, à la base, des dirigeants désignés par les tenants du pouvoir actuels et qui ne peuvent répondre  que devant eux. Cet état de chose pourrait-il avoir des incidences sur les prochaines élections.


RDC : Une tricherie a grande échelle se prépare aux elections 2011

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  Malambya  Kyavitondo, analyste politique   

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JK Le tricheur par excellence

 

   

 

 

Il est clair de par toutes les analyses faites que le bilan du régime actuel est désastreux  et que le besoin d’une alternance au pouvoir devient de plus à plus une réalité. Et le pouvoir actuel en est conscient.

Le changement intervenu dans les pays comme la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire a jeté un émoi  dans le chef des régimes appelés à renouveler leur légitimité au cours de cette année 2011. Pire encore c’est la révolution arabe qui poursuit  son bonhomme de chemin  dans des pays où la démocratie est  étouffée.

Cette vague à l’instar  de celle des indépendances  et  celle de la perestroïka ne pourra pas épargner les pays sub-sahariens quand on sait  qu’une  dizaine d’entre eux organisent leurs élections cette année. Tous ces exemples susmentionnés, plutôt que d’inspirer le pouvoir  de Kinshasa  de se préparer à passer la main avec élégance, on le voit malheureusement prendre la mauvaise pente en voulant à tout prix s’accrocher.

On l’a vu déployer  toute son énergie pour : 

 

  • Réviser la Constitution à son avantage supposé,
  • Confier la CENI à un homme de sa cour plutôt qu’à un expert ;
  • Tenter de  tripatouiller  la loi électorale,
  • Vouloir confier la Cour Constitutionnelle à un proche  plutôt  qu’à un indépendant.
  • Assujettir toutes les autorités politico-administratives voire même les Chefs de chefferies censés rester  au milieu du village,
  • Etc.

Bref le décor est déjà planté pour gagner les élections avant le déroulement  des celles-ci. Tout l’appareil d’organisation du scrutin est désormais  sous  contrôle avant, pendant et après. L’on ne s’étonnera  pas  de suivre la proclamation de la victoire avant que les élections ne se tiennent ; à la limite c’est le bourrage des urnes qui se préparerait.  

Tout de même sachant  très bien que la tâche ne sera pas facile au vu du ras-le-bol exprimé sans ambages par  le peuple, le pouvoir envisagerait de mettre de la poudre aux yeux du peuple en cherchant à faire adhérer à la charte de la M.P. tout celui qui semble avoir une moindre influence sur la population de manière à justifier sa pseudo- victoire le jour J  par ce phénomène d’adhésion massive des leaders des divers horizons  à sa cause.

C’est  ainsi que les anciens sociétaires de l’AMP ont été sommés de signer aveuglement la fameuse charte. Tout celui qui est capable de réunir une dizaine des gens est courtisé à l’heure actuelle.

Certains partis sérieux  résistent à cette grande machine. L’on espère qu’ils iront jusqu’au bout.    

C’est ici le lieu de rendre  hommage aux partis  comme  le PALU, le RCD/K-ML,…pour  avoir  songé de  donner la parole  à leurs bases respectives à ce sujet avant de se prononcer.

Et toute cette manipulation ne se fait pas sans appât. Aux dernières nouvelles,  l’on apprend  que  les Chefs coutumiers qui pour certains étaient pris à pieds levés par leurs Gouverneurs de Province  à l’invitation prétendue du Président de la République   seraient  désillusionnés et rentrés bredouilles. Ils n’ont  été reçu ni par leur prétendu  hôte ni par  leur  ministre de tutelle. Il semble que la seule  promesse reçue par personne interposée c’est qu’ils bénéficieront dans un laps de temps des matériels de cinq chantiers dans leurs entités respectives.

Ainsi donc  pour que les engins de 5 chantiers arrivent dans une entité quelconque il faut que son chef adhère à la MP.

Où allons-nous ? Dans quelle République sommes-nous ?

Le peuple doit ouvrir l’œil et le bon pendant ce processus électoral.

L’idéal  serait de surveiller de près  et  dès à présent tout mouvement relatif au processus électoral, de la révision du fichier électoral à la proclamation des résultats définitifs  en passant par le vote lui-même et les différentes  compilations. Le peuple devra être là comme témoin et acteur.

Réellement  la victoire du souverain primaire  est  encore possible  malgré le dispositif mis en place pour cautionner  la tricherie. Il est question de  suivre inlassablement  les opérations  par des témoins  bien  déterminés ; en amont, pendant et en aval  du scrutin. Il faudra par exemple  suivre  comment les kits ont été déployés, où, quand  et pourquoi ?, comment les agents électoraux se comportent-ils  dans les bureaux d’enrôlement ou de vote, l’allure de la fréquentation des bureaux d’enrôlement ou de vote, les listes  des enrôlés ou des votants, les différentes compilations  à tous les niveaux  et la récupération des différents P.V. des bureaux d’enrôlement  et  ultérieurement ceux des bureaux de vote.

Dans tous les cas, l’alternance est prévisible.

Le peuple doit prendre ses responsabilités pour ne pas manquer ce  n ième  rendez-vous avec l’histoire.


Muamba opposé à Luhaka : risque d’un mélodrame

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE POTENTIEL

 

Le suspense dans l’affaire qui oppose, devant le Tribunal de grande instance de la Gombe, François Muamba à ses anciens compagnons du Mouvement de libération du Congo (MLC) risque de tourner au mélodrame qui embraserait tout sur son passage.  Seul un sursaut de conscience pourrait sauver le navire MLC et son équipage du naufrage. 


La deuxième audience du procès qui oppose François Muamba Tshishimbi et consorts contre Thomas Luhaka Losendjola s’est tenue hier mercredi 25 mai devant la chambre I du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. Deux préalables ont été soulevés par la défense au cours de cette audience relative au dossier inscrit sous le RC 105064. Il s’agit de l’acte d’appel versé par Thomas Luhaka du flou qui existerait sur les personnes qui ont saisi le tribunal.


En effet, la partie défenderesse, Thomas Luhaka et le MLC, a contesté la décision prise par le tribunal à son audience du 11 mai 2011. Le tribunal s’était déclaré régulièrement saisi à l’encontre de Thomas Luhaka et non à l’endroit du MLC en ce qui concerne le délai d’assignation. 


En plus, il a été fait mention d’une double signature en ce qui concerne le cadre du MLC Constant Ndom Nda Ombel.  Conformément à l’article 49 du Code de procédure civile, la défense a sollicité du tribunal la comparution personnelle de tous les demandeurs. Ce qui, selon elle, devrait permettre leur identification.


La réplique
Réagissant à ces préalables, le conseil de la partie demanderesse a sollicité du tribunal la disjonction des éléments du dossier. Car, a-t-elle soutenu, le MLC n’étant saisi qu’en cette deuxième audience n’est pas concerné par un acte d’appel antérieur à sa comparution.


Après échanges, l’affaire a été prise en délibéré par le tribunal. Mais auparavant, l’officier du ministère public avait, dans son réquisitoire, demandé au tribunal de prendre en compte l’application des mesures conservatoires sollicitées par les demandeurs.
Pour rappel, le litige qui oppose François Muamba au groupe de 7 au collège des fondateurs du MLC est consécutif à la destitution du secrétaire général sur décision de cette instance du parti cher à Jean-Pierre Bemba. Décision tout de suite rejetée par le concerné en invoquant une fronde fomentée par quelques-uns de ses anciens compagnons de lutte. 


François Muamba Tshishimbi avait relevé le vice de forme dans la démarche du groupe des membres fondateurs qui n’avaient pas daigné l’associer à la réunion qui a prétendu le destituer. En outre, il avait rappelé la violation par les frondeurs  des dispositions des statutaires du MLC, notamment les articles 46 et 48 aux termes desquels il reste le secrétaire général du MLC et assume toutes les prérogatives reconnues au président national Jean-Pierre  Bemba du fait de son empêchement. Ce dernier croupit depuis 2008, dans les geôles la Cour pénale internationale (CPI), où il est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les troupes du MLC, alors mouvement rebelle, en République Centrafricaine entre 2002 et 2003.


C’est d’ailleurs cet empêchement prolongé qui a justifié la rédaction en son temps d’un mémo par un groupe d’élus du peuple et autres cadres du MLC inquiets du statu quo observé dans le parti en ce qui concerne les préparatifs en perspective de prochaines électorales. Ce mémo a été adressé, logiquement au président intérimaire qui est le secrétaire général François Muamba.
La persistance du groupe à Thomas Luhaka, déclaré secrétaire général au cours de la fameuse réunion du collège des fondateurs, à demeurer dans l’illégalité de même que leur obstination à jouer au positionnement politique, a poussé François Muamba à ester en justice. But poursuivi : éviter un bras de fer qui ne ferait que fragiliser le parti en cette veille des joutes électorales.
Argumentaire en béton  


Depuis le début, François Muamba ne cesse de demander à ses détracteurs de reconsidérer leur décision au motif qu’elle est illégale et ne pourrait ni les honorer ni honorer le parti.  Pour la défense de François Muamba et du groupe de 7 membres fondateurs qui le soutiennent (le huitième ayant été forcé de se désister en dernière minute) les frondeurs auraient une mémoire courte. Obnubilés par leur hargne de descendre François Muamba de son piédestal, ils ont vite oublié l’existence à la CPI d’un document signé et envoyé par l’un d’entre eux.


Ce document a été présenté devant les juges à La Haye pour relancer la demande de liberté provisoire en faveur de Jean-Pierre Bemba. Demande qui butait en 2009 à la situation professionnelle et à la position politique du président du MLC. On lui imputait de disposer des contacts et des réseaux au niveau international susceptibles de favoriser sa fuite, faire obstruction à l’enquête ou échapper à la justice.


Ces suspicions de la CPI ont été atténuées par ledit document envoyé en mars 2010. Le signataire y affirme que le requérant de la demande de liberté provisoire, ci-devant Jean-Pierre Bemba, est en indisponibilité d’exercer la fonction de président du parti, laquelle est assumée désormais par le secrétaire général du MLC (NDLR : François Muamba).
Eviter le naufrage


Il ressort de ce qui précède que la déchéance du secrétaire général par le groupe à Thomas Luhaka ressemblerait à un zeste près à un putsch. Dont les conséquences seraient désastreuses pour eux-mêmes et pour le président national du MLC si jamais l’affaire devrait passer du civil au pénal et qu’il y serait procédé à l’examen du fond.


A en croire les proches de François Muamba, l’homme ne souhaiterait pas en arriver là. Il sait qu’il a raison mais en même temps, il ne serait disposé à aller jusqu’au bout. Il ne serait pas partisan de la survenance d’un mélodrame qui embraserait ses anciens compagnons de lutte sinon le parti lui-même. Il serait donc prêt à leur pardonner s’ils acceptaient de faire amende honorable. Voilà en filigrane la perspective d’un happy end, autrement dit un arrangement à l’amiable, dans un feuilleton dont le suspense n’est pas du tout un bon signe.

Moîse Katumbi«Je gère le Katanga comme une entreprise»

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE POTENTIEL

 

À moins d’un an de la fin de son mandat, il tire un premier bilan de son action à la tête du «poumon économique » de la RD Congo. Et jure vouloir désormais retourner à sa vie de businessman.
JEUNE AFRIQUE: Quel bilan tirez-vous de votre action, alors que votre mandat de gouverneur du Katanga s’achèvera en mars 2012 ?
MOÏSE KATUMBI : II est difficile de faire soi-même un bilan, car on ne peut être à la fois juge et partie. C’est à la population katangaise de le faire.
Quels étaient vos chantiers prioritaires ?
À mon arrivée à la tête du Katanga, en mars 2007, j’ai trouvé une situation difficile. Les anciens gouverneurs avaient laissé beaucoup de problèmes, car ils avaient peu de moyens. Il fallait tout refaire, tout était prioritaire : l’éducation, la santé, les routes, l’eau, l’électricité… Or, la population est très exigeante, et elle avait beaucoup augmenté, avec l’afflux de personnes venues d’autres provinces et le retour de la diaspora. Dès le début de mon mandat, nous avons élaboré un plan triennal, que nous avons présenté à l’Assemblée provinciale, et avons établi des priorités selon les spécificités et les problèmes de chaque district. Nous sommes, cependant, limités par les moyens…
Faites-vous référence au fait que la province ne perçoit pas la totalité des recettes que Kinshasa doit lui rétrocéder?
En effet, le gouvernement central n’a pas libéré la totalité des 40 % de recettes budgétaires qui reviennent aux provinces – en raison, notamment, du remboursement de la dette publique et des sacrifices que le pays a dû consentir à cause de la guerre. Mais aujourd’hui, avec l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE), approuvée mi-2010 par les bailleurs, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, (NDLR) et l’annulation de la quasi-totalité de la dette publique, les provinces devraient retrouver leurs droits et percevoir ce qui leur revient. J’espère qu’en 2011 la population en tirera enfin profit, et que le gouvernement central fera un effort financier en faveur des provinces.
Quel est le montant des recettes annuelles propres du Katanga ?
Il est de l’ordre de 100 millions de dollars (environ 70 millions d’euros).
Et à combien s’élève le montant des recettes que l’État aurait dû vous rétrocéder ?
Cela représente environ 300 millions de dollars. Seulement 40 % de ce montant nous a été rétrocédé. Pour compenser le manque à gagner, j’ai créé des taxes. Mais il faut savoir que le Katanga à la superficie d’un pays comme la France, avec 2500 km de voies ferrées et 12000 km de routes, et que rien que pour entretenir ces infrastructures, il faut un budget important.
Concrètement, comment se finance le poumon économique de la RD Congo?
Au cours de dernières années, les sociétés minières ont investi plus de 12 milliards de dollars dans notre province. Quand je suis arrivé à la tête du Katanga, les recettes douanières n’étaient que de 1,2 million de dollars, elles sont passées à 20 millions en 2010.
Comment inverser la tendance?
Nous l’avons déjà fait, notamment en encourageant les sociétés minières à investir dans l’agriculture et en relançant la pêche. À mon arrivée, la tonne de farine de maïs coûtait 2200 dollars; aujourd’hui, son prix est de 350 à 400 dollars, preuve que la production a augmenté. On importe beaucoup moins de maïs et de poisson, ce qui a permis d’économiser des devises. Mais je ne suis pas totalement satisfait, on doit effectivement aller plus loin.
Dans la zone minière de Lubumbashi, des maraîchers se plaignent de la pollution des rivières.
Sanctionnerez-vous les pollueurs?
La pollution est un vrai problème. D’ailleurs, les miniers paient une taxe pour cela. Cependant, nous manquons de laboratoires d’analyses surplace. Je souhaiterais que l’Union européenne et les coopérations belge et française nous envoient des experts pour nous aider à identifier les problèmes. Quand on aura une idée plus claire de la situation, on fermera les sociétés qui polluent.
Outre l’agriculture et les mines, sur quels secteurs misez-vous pour développer l’économie ?
Pour diversifier nos activités, nous mettons déjà l’accent sur la pêche et le tourisme. Le potentiel est là. Pour favoriser le tourisme, nous avons commencé par réhabiliter le réseau routier de la province. Nous réhabilitons également les parcs et d’autres sites touristiques.
Vous êtes un homme d’affaires à la tête de plusieurs sociétés: n’y a-t-il pas conflit d’intérêts entre vos activités d’entrepreneur et votre mandat de gouverneur ?
Je suis issu d’une famille d’entrepreneurs et j’étais moi-même un opérateur économique avant de devenir gouverneur. Quand j’ai été élu, j’ai cédé mes affaires à ma famille. Fallait-il que celle-ci ferme toutes ses odétés sous prétexte que j’étais devenu gouverneur ?
On vous a aussi accusé de trafic d’influence. Qu’en est-il ?
Je peux vous assurer que ma famille n’a contracté aucun marché public, pas plus avec le gouvernement central qu’avec celui de la province. Nous avons toujours travaillé avec le privé. Et nous continuons de le faire. Pour ma part, j’ai renoncé à tous les avantages matériels, y compris aux frais de mission que m’accorde mon statut de gouverneur. Cet argent est géré par quelqu’un et reversé dans des projets sociaux en faveur de la population.
Êtes-vous tenté par un second mandat de gouverneur?
Je ne veux pas me représenter, ce sera mon seul mandat. D’ailleurs, c’est le président Joseph Kabila qui m’a encouragé à me présenter en 2007. Je lui avais alors dit que si cela n’allait pas, je démissionnerais. Je ne savais pas où je mettais les pieds. Il m’a donné des conseils et m’a soutenu.
Le monde des affaires m’a aidé également, Je gère la province comme une entreprise. J’ai tenu, j’ai apporté ma petite contribution, j’essaye d’aider la population, je travaille main dans la main avec les ministres provinciaux et l’Assemblée provinciale. Aujourd’hui, je veux reprendre mes affaires. Avec le boom minier, j’ai raté beaucoup d’opportunités qui m’auraient permis d’être milliardaire.
Êtes-vous déçu par la politique?
Le monde politique est dur, il y a des hauts et des bas. La politique crée beaucoup de jaloux. Surtout parmi ceux qui n’ont pas réussi et qui ne supportent pas la réussite des autres. Il y a aussi beaucoup d’ingratitude et d’incompréhension.
CV Express
Né le 28 décembre 1964 à Lubumbashi, d’un père italien et d’une mère congolaise issue d’une famille royale bemba.
Riche homme d’affaires.
Ses activités : pêche, agriculture, élevage, transport (Hakuna matata), mines (Mining Compagny Katanga), immobilier et construction.
Passionné de football, il préside le Tout Puissant Mazembe, le meilleur du pays.
MURIEL DEVEY/JEUNE AFRIQUE
Propos recueillis à Lubumbashi

RDC : La politique extérieure des candidats aux élections probables de 2011

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE POTENTIEL

Au début de cette semaine (du 23 mai 2011), certains journaux de Kinshasa ont abordé la question des voyages effectués en Occident par certains membres de l’Opposition politique. Le journal Le Potentiel a intitulé son article : «Par crainte des élections non crédibles. L’Opposition cherche un parrain en Occident ». Et ouvrant ses parenthèses sur ces articles remettant en question les voyages des membres de l’Opposition congolaise en Occident, Guy De Boeck écrit ceci dans sa revue de presse (de ce lundi 23 mai 2011) : « N’en déplaise à un honneur national parfois ombrageux, les contacts avec l’extérieur font partie des campagnes électorales congolaises et y pèsent d’un certain poids. JKK (Joseph Kabila Kabange) avait lui-même lancé la « pas campagne, mais… » en usant des fêtes du Cinquantenaire pour s’auréoler d’un « prestige international » dans lequel Albert II représentait la cerise sur le gâteau.
Puisque les photos de poignées de main avec des personnalités exotiques font partie du matériel de campagne courant, on ne voit pas pourquoi l’Opposition devrait s’en priver. Ce fait jette d’ailleurs lui aussi une lueur sur les incidents de Montréal et posent aussi la question d’une éventuelle provocation. » A en croire Guy De Boeck, s’auréoler du «prestige international » n’est pas l’apanage de l’Opposition ; la Majorité au pouvoir sait ce que cela signifie. L’une des questions que pose ce «prestige international » est le suivant : «Et nos populations dans tout ça ?»
A n’en pas douter, l’Occident fait partie de notre histoire pour le meilleur et (surtout ?) pour le pire. Dans un petit livre très bien écrit, Géopolitique du Congo (RD), Marie-France Cros et François Misser affirment que « le Congo actuel est une création de l’Occident. » Une affirmation sur laquelle plusieurs d’entre nous ont de la peine à réfléchir. En effet, dans sa configuration actuelle, le Congo (RD) est une création de la conférence de Berlin de 1885. Toutes les luttes initiées par les dignes filles et fils de notre pays depuis Simon Kimbangu en passant par Lumumba ont eu une visée : refaire de cette terre conquise par l’Occident notre espace vital. Certains initiateurs de ces luttes ont été assassinés eu égard à leur importance géostratégique, géopolitique et géoéconomique. L’une des questions que nous devrions constamment nous poser est la suivante : « Que gagnerait l’Occident en nous laissant disposer à notre guise de son réservoir des matières premières et de la gâchette d’une Afrique unie ? »
Cette question fait-elle partie de l’agenda de la politique extérieure de nos politiciens et de notre pays ? Les relations que certains de ces acteurs politiques nouent et entretiennent avec le Canada sont-elles, par exemple, de nature à décourager ce pays dans son rôle de « paradis fiscal» des multinationales pillant notre pays ? (Lire à ce propos Les articles d’un ami québécois Bernard Desgagné et le livre d’A. DENEAULT, D.ABADIE et W. SACHER, Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Québec, Ecosociété, 2008) Ou vont-ils simplement dire à Paul Desmarais et aux autres « cosmocrates » : « Coachez-nous, vous aller mieux piller le Congo (RD) ? » Et ceux qui connaissent le genre de relations qu’entretiennent ces « cosmocrates » et certains présidents Occidentaux (de la trempe de Nicolas Sarkozy) peuvent, au vu du défilé des acteurs politiques Congolais en Occident, se poser la question de savoir s’il sera possible qu’ils aident le pays à sortir de l’auberge.
N’exagérons rien. Avouer que « le Congo actuel est une création de l’Occident » et vouloir se passer de l’Occident pour sa reconstruction est une peur irréaliste. Tout serait peut-être dans la façon de procéder de nos acteurs politiques. Que cherchent-ils ? Etre les meilleurs protecteurs des « intérêts occidentaux » ou les promoteurs d’un Congo souverain, ami des Occidentaux et d’autres peuples ?
A ce point nommé, il est quand même curieux que jusqu’à ce jour qu’aucun groupe de forces dites du changement n’entreprenne un voyage sous les cieux latino-américains où les choses bougent dans le sens de la démocratie participative et du rassemblement des Nations Unis Latino-Américaines ! Et jusqu’à ce jour, les questions liées au panafricanisme des peuples sont absentes des discours de nos acteurs politiques, plus enclins à la propagande sur nos richesses du sol et du sous-sol que sur nos ressources humaines. C’est très curieux !
Une autre curiosité : «Dans notre marche historique, à quel moment, cet Occident est-il venu à notre secours pour le bien de nos populations ? » Procédons à l’inventaire historique. En 1961, il tue Lumumba avec la complicité de certains d’entre nous. Avec Mobutu, il enfonce le pays dans la dictature et dans une dette odieuse gérée par les IFI. En 1996, il nous livre une guerre d’agression- qui est un crime international impuni- en recourant à certains pays satellites de la sous-région et cela jusqu’à ce jour. Quand il assassine Lumumba en 1961, l’ONU est chez nous. Le 16 janvier 2001, il récidive, avec les pays satellites et les hommes et les femmes liges Congolais, en assassinant Laurent-Désiré Kabila. Quels sont les faits historiques récents pouvant nous convaincre que la main tendue par nos hommes et femmes politiques en Occident est « une bonne nouvelle » ? Au jour d’aujourd’hui, l’Occident est en Lybie et en Côte d’Ivoire comme au temps de la traite négrière et de la colonisation. En Occident-même, les populations sont dans la rue en Espagne, au Portugal et en Grèce. Elles protestent contre les mesures d’austérité imposées par le FMI et les autres instances de l’Union Européenne. Il est possible que ce mouvement s’étende à d’autres pays occidentaux. Le Front national monte partout. La domination des oligarchies d’argent sur les populations des pays occidentaux est devenue si criante que celles-ci ont choisi la rue pour protester. Malheureusement, nos acteurs politiques n’y négocient pas avec les mouvements des populations ; ils vont vers « les petites mains » des oligarchies d’argent ayant pris ces populations en otage. (Lire S. GEORGE, Leurs crises, nos solutions, Paris, Albin Michel, 2010). Cela constitue une grave inquiétude pour nos populations congolaises et pour ceux d’entre nous qui sont avertis. Surtout que ces acteurs politiques savent que plusieurs d’entre nous ne lisent pas, n’ont pas accès à l’information et/ou n’ont pas le temps de lire, préoccupés qu’ils sont, au quotidien, par les questions du manger et du boire.
Dans un pays dont la politique extérieure est soit inexistante, soit dictée par l’ONU et le FMI, soit par les appétits gloutons du moment, il est peu probable que les élections à venir constitue un début de sortie de l’auberge. Cela d’autant plus que les acteurs politiques de premier plan risquent d’être cooptés par « les petites mains du capital ». Franchement, il faut avouer que notre pays ne donne pas encore suffisamment de signes de son engagement sur la voie d’un changement profitable à nos populations ; si les démarches actuelles de certains acteurs politiques doivent être pris en compte. Aller dans le sens de la remise à plat des partis politique et initier des mouvements populaires d’auto-prise en charge comme les Parlements de Butembo en ont donné le ton nous semble plus prometteur. A long terme ! Il est possible que nous soyons tout à fait à côté de la plaque…

Eclairage public à Kinshasa : l’obscurité gagne du terrain

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE POTENTIEL

 

Éclairer une dizaine de grandes artères de la capitale, c’est l’objectif que s’était assigné, il y a près de deux ans, le gouvernement provincial de Kinshasa, la Société nationale d’électricité (Snel), en collaboration avec certaines entreprises de la place. Deux ans après leur démarrage, les travaux d’éclairage public battent de l’aile dans la capitale. Quel est le niveau de responsabilité de deux entreprises engagées dans ce projet, à savoir Sonades et Entreprises générales Malta Forrest.
Il y a un temps l’éclairage public de grandes artères de la ville de Kinshasa était présenté comme un début de matérialisation du volet « Electricité » de cinq chantiers de la République. Tout le monde a applaudi pour autant que c’est depuis l’époque du Congo Belge que Kinshasa n’a plus vu ses grandes avenues jonchées des poteaux lumineux.
Ainsi, des artères telles que les avenues de la Libération (ex-24 novembre), Victoire, Sefu à Lemba, By-Pass, Poids-lourds, la boucle de Matete et le boulevard du 30 juin ont été éclairés sur fonds du gouvernement. Les grands défenseurs de cinq chantiers de la République avaient trouvé alors une belle occasion pour galvaniser le public en vue de lui redonner confiance à ce grand projet de reconstruction nationale.
Les travaux d’éclairage étaient confiés à deux entreprises. La société Entreprises générales Malta Forrest, plus ancienne et mieux connue du public, a été la première à se lancer dans la bataille. Elle sera par la suite rejointe par une autre, sortie presque du néant, la Société nationale des services (Sonades), entreprise pilotée par un groupe de libanais. Au commencement, Sonades n’avait pour seule référence que le rond-point Huileries. Après la démolition de ce rond-point pour raison des travaux d’élargissement de la chaussée, Sonades a dû déménager pour le site du stade des Martyrs. EGM et Sonades ont été donc les deux entreprises à qui étaie confié le sort de l’éclairage public de la ville.
Un début d’exécution a été amorcé. C’est le cas des avenues du 24 novembre, By-Pass. Et puis, plus rien. Les artères autrefois éclairées sont retombées dans le noir. Bien avant même que la même obscurité ne s’étende sur le reste de la ville. C’est dire que le problème est bien antérieur à ce qu’on impute aujourd’hui à la Société nationale d’électricité.
L’opinion se pose finalement des questions pour comprendre exactement ce qui se passe.
L’exemple du boulevard du 30 juin ravive des inquiétudes. L’on se rappelle qu’à l’approche des festivités du Cinquantenaire en 2010, Sonades était responsabilisé par l’Etat congolais pour éclairer le boulevard du 30 juin. A la date du 30 juin 2010, Sonades s’était bel et bien acquittée de sa tâche en éclairant cette artère de la ville. Curieusement, pour des raisons que seul l’hôtel de la ville maitrise, les poteaux implantés par la Sonades ont été remplacés par d’autres. Et, depuis, le boulevard est éclairé à moitié. L’opinion s’interroge.
De son côté, le gouvernement ou la ville de Kinshasa – c’est selon – affiche une indifférence déconcertante. Finalement, l’on ne sait plus exactement ce qui se passe. Car, au bout de quelques mois, les artères autrefois éclairées sur des fonds publics sont totalement retombées dans le noir. Dans la ville, les travaux d’éclairage public se sont presque tassés. Sonades et EGM sont quasiment invisibles dans les grandes artères de la ville.
UN BILAN DESASTREUX
Au départ, Sonades devait s’occuper de l’éclairage public de 10 avenues, Malta Forrest au moins 6, tandis que Parisi devrait éclairer toute l’avenue Kasa-Vubu qui traverse pratiquement 5 communes de la capitale.
Sur la centaine de poteaux installés sur l’ex-avenue des Huileries, une dizaine ne s’allume plus. Si sur l’avenue Victoire, l’éclairage public ne souffre pas encore des failles, sur l’avenue Sefu, entre Lemba Foire et Lemba Terminus, le spectacle est désolant. Les réverbères ne s’allument pas régulièrement à cause du délestage. A N’Djili, l’obscurité a récupéré ses droits dès la première entrée de la commune, à son croisement avec le boulevard Lumumba. Sur l’avenue By-Pass, l’éclairage public, qui n’a eu que l’effet d’un météore, se conjugue désormais au passé. Même scenario sur l’avenue Université, plongé dans le noir.
A Kintambo magasin jusqu’à la station Ma campagne, tout comme sur l’avenue Kasa-Vubu, l’obscurité a repris du terrain là où l’Hôtel de ville avait promis la lumière.
Une situation qui prouve à suffisance que la maintenance de l’éclairage public dans la ville province de Kinshasa bat de l’aile. Le kinois attend des explications d’une part, de l’Hôtel de ville, initiateur du projet, et de deux entreprises exécutantes, d’autre part.


Marché des câbles électriques dans la ville de Kinshasa

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE POTENTIEL

 

Au moment où la SNEL est incapable de répondre aux besoins de ses abonnés en câbles électriques, un marché de ces câbles fleurit à travers la ville. Sur ce marché, il n’est pas rare qu’on retrouve quelques mètres de câble qu’on aurait déterrés quelque part. La plupart des cas de vol câbles dans les quartiers sont opérés par les agents de la SNEL et en complicité avec les hommes en uniforme. Un autre fait notable à relever ici est que lorsqu’il y a avarie de câble dans le quartier, cela est à la charge de la population doit se cotiser pour son remplacement. Une enquête menée sur le marché de câbles électriques en dit long.
VENTE DE CABLES VOLES : LE MARCHE BAYAKA POINTE DU DOIGT
Les câbles électriques de la Société nationale d’électricité (SNEL) sont souvent volés dans les quartiers de Kinshasa. Fait qui vient aggraver une situation déjà préoccupante dans laquelle se trouvent nombreuses communes de la capitale confrontées au problème de délestage et de coupures intempestives d’électricité.
Le marché Bayaka, situé dans la commune de Ngiri-Ngiri à Kinshasa, a souvent été pointé du doigt dans la vente de câbles de seconde main dont la provenance demeure inconnue.
Selon un vendeur de câbles qui a requis l’anonymat, « plusieurs câbles vendus sur ce marché proviendraient des agents de la SNEL. D’autres, par contre, proviennent de la Chine, de Dubaï, de Congo-Brazzaville, de l’Angola ou encore d’autres pays de l’Europe ».
« Acheté à 5 dollars américains le mètre, un câble de type armé 4×16 est revendu à 12 dollars Us », a-t-il ajouté. D’autres câbles sont vendus selon leur qualité et grandeur. Un câble 4×120 est vendu à 80 dollars Us, celui de 4×95 à 50 dollars Us. D’autres dimensions, telle 4×35 se vend à 20 dollars Us.
Interrogé, un autre vendeur de câbles a, pour sa part, rejeté le vol attribué aux câbles électriques vendus dans les marchés de Kinshasa.
AU MARCHE TOMBA : DES CABLES DE SECONDE MAIN
Le marché Tomba à Matete est l’un des plus fréquents de la ville de Kinshasa où sont vendus les câbles électriques.
Vendeurs depuis 1977 dans ce marché, M. Ibrahim et « Fils » ont révélé au journal Le Potentiel que les câbles électriques qui y vont vendus proviennent de deux sources, notamment de l’importation. Dubaï et Chine sont notamment les pays de provenance de ces câbles.
« Les câbles sont de deux sortes : souterrains et aériens », ont-ils ajouté, précisant que la population s’intéresse beaucoup plus aux câbles souterrains, dont le mètre coûte 3 dollars américains. Celui de 4×4 à 5 dollars Us et celui encore de 4×16 à 13 dollars Us.
Parlant sous le couvert de l’anonymat, un père de famille a indiqué que la SNEL n’accorde pas beaucoup d’importance pour que la population bénéficie de l’électricité comme il se doit. A leurs dires, la population s’organise s’il y a une panne d’électricité dans un des quartiers de la commune de Matete. En achetant notamment des câbles.
Sans détours, il a déploré le vol des câbles électriques dans les quartiers. Œuvre, selon lui, des inciviques. Car, s’est-il interrogé, comment comprendre que, lors des travaux de restitution d’un câble volé, on constate généralement qu’il ressemble à celui volé.
En dehors de ces deux sources, les vendeurs de câbles achètent des câbles venus de n’importe qui et qui peuvent encore servir.
Voulant s’enquérir de la situation, nous avons appris que les câbles électriques vendus au marché de Matete sont généralement de seconde main. Interrogés, certains vendeurs de câbles électriques ont indiqué qu’ils se procurent les câbles auprès de vendeurs ambulants qui, eux aussi, s’approvisionnent auprès d’autres personnes. Seulement voilà : les vendeurs ambulants refusent de communiqué la provenance de leurs marchandises. « Les câbles que nous achetons sont souvent déjà utilisés ou usés », a précisé Michel Mavuala, vendeur de câbles dans une maison commerciale à Matete, qui s’est confié au journal Le Potentiel.
Il a, en outre, précisé que les câbles neufs sont achetés à Dubaï ou en Chine.
Un agent de l’ordre, sous le couvert de l’anonymat, a fait savoir que les câbles électriques vendus par les commerçants de Matete proviennent des agents de la SNEL eux-mêmes. Lesquels envoient leurs amis ou connaissances auprès des tenanciers de maisons de vente du matériel électrique.
Un vendeur de câbles électriques a précisé que le vol des câbles aériens est souvent difficile par des personnes du métier, à la différence de ceux « armées » qui peuvent être volés par des personnes autres que les agents de la SNEL.
Il a, en outre, signalé que plusieurs cas de vols des câbles enregistrés dans la commune de Matete ont abouti par la dénonciation des agents temporaires de la SNEL. De la sorte que si on a arrêté le présumé voleur, celui-ci est souvent transféré au niveau du parquet, selon lui.
Une mère de famille interrogée a souligné que le vol de câbles électriques dans les quartiers entraîne l’obscurité. Sans oublier qu’il est à l’origine de la commission des actes répréhensibles par la loi, notamment le vol des biens d’autrui, le viol et l’assassinat. « Faut-il réglementer la vente informelle de câbles », s’est-elle également interrogée.
D. Nsawaya, Claudine Ndaya, Ninive Bakadilamika (Stagiaires UCC) et Carine Mandiangu et Carline Ngomo (Stagiaire IFASIC)

Au moins 102 femmes et une mineure violées par le FDLR, selon BCNUDH

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Créé le 26-05-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi    26- 05-2011 | 01h23| AFRIQUE REDACTION  PAR :  RB

 

Le bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme (BCNUDH) a confirmé mercredi le viol d' au moins 102 femmes et une mineure par les combattants de force démocratique pour la libération du Rwanda au cours d'attaques de ce groupe armé entre novembre 2010 et janvier 2011 dans les provinces du Katanga et du Sud-Kivu de la République démocratique du Congo (RDC).

 Cette confirmation fait suite aux missions conjointes du BCNUDH, de la section des affaires civiles d'UNPOL et de l'organisation non-gouvernementale, Commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) dans cinq camps de déplacés dans les environs de Kalemie, province du Katanga au début 2011.

 Le nombre de victimes n'est pas exhaustif dans la mesure ou certaines d'entre elles ont préféré ne pas approcher l'équipe de peur d'être stigmatisées par leur famille ou communauté.

 Le BCNUDH procédera à Kinshasa le 27 mai à l'ouverture de deux cliniques juridiques qui offriront une assistance pré judiciaire et judicaire gratuite aux victimes de violences sexuelle et à leur famille.

 Signalons qu'en République démocratiques du Congo, 10 cliniques juridiques étaient déjà ouvertes dans les provinces du Bandundu, Bas Congo, Kasai occidental et orientale et Katanga financé par l'agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA).

 

Monusco : A propos du retrait de la Monusco Une mise au point de Madnodje Mounoubai !

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Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi    26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

La demande du retrait progressif des forces militaires des Nations Unies par le gouvernement congolais n'est pas une nouveauté. Elle a été formulée il y a une année, et par rapport à cette demande, une commission a été mise en place pour évaluer les résultats sur le terrain. Le porte-parole de la Monusco,

M. Manodje Mounoubai, a donné ces explications, en guise d'une mise au point, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de cette mission onusienne tenue ce mercredi 25 mai, à Kinshasa. Pour le porte- parole de la Monusco, la question est actuellement en discussion au Conseil de sécurité de l'Onu.

Il a rappelé à cet effet que 2000 casques bleus ont déjà été retirés des effectifs militaires onusiens en République Démocratique du Congo.

Pour la suite, Mounabai a donné les précisions suivantes : “Les deux parties, le gouvernement de la RDC et les Nations unies, se sont entendues pour faire une évaluation de la situation sur le terrain, et en fonction des résultats de ces évaluations, déterminer le nombre, le rythme et les endroits où les forces militaires [de la Monusco] doivent se retirer. C'est un travail qui a commencé et qui se fait. Et il y a toujours cette commission mixte qui voyage à travers le pays pour faire cette évaluation. Et je pense que les deux parties prendront en compte les résultats de ces évaluations en ce qui concerne le futur des Nations unies en République Démocratique du Congo.”

Par ailleurs, la RD Congo commémore ce vendredi

27 mai, avec deux jours d'avance, la journée internationale des casques bleus des Nations Unies.

Celle-ci est célébrée habituellement le 29 mai.

Cette année, la journée est placée sous le thème : “Etat de droit”.

Au programme de cette activité, trois temps forts sont prévus : la lecture du message du secrétaire général de l'Onu, le mot de l'adjoint du patron de la Monusco, et le mot du gouvernement congolais.

                                                                                                                    LP

UE : Nucléaire : Bruxelles avalise des tests de sûreté décriés par les écologistes !

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Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi    26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

La Commission européenne s'est déclarée mercredi” très satisfaite” de 'accord obtenu la veille sur les tests à mener pour vérifier la résistance des centrales nucléaires de l'UE, jugés toutefois insuffisants par les écologistes.
M. Oettinger avait dramatisé le débat à l'origine en annonçant son refus de cautionner des tests de résistance ne tenant pas compte d'actes terroristes, une compétence des Etats.

Le commissaire européen à l'Energie Gunther Oettinger a été contraint d'avaliser le principe d'une procédure de vérification pour les actions terroristes contre les centrales dissociée des autres tests. Alors qu'il refusait au départ un traitement différencié.

Il a également dû préciser les limites de son action. Ces tests seront menés sur une “base volontaire” dans les quatorze Etats utilisant le nucléaire civil dans l'UE et la Commission n'est pas habilitée à demander l'interruption immédiate du fonctionnement d'une centrale jugée trop vulnérable, a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse.

“Je sais qu'il y a des attentes en ce sens au Parlement européen, en Allemagne et en Autriche, mais ce ne sera pas le cas, car ce n'est pas mon mandat”, a-t-il expliqué.

La décision de fermer une centrale doit être prise par les autorités du pays concerné, a-t-il rappelé.

M. Oettinger avait dramatisé le débat à l'origine en annonçant son refus de cautionner des tests de résistance ne tenant pas compte d'actes terroristes, une compétence des Etats.

Or l'accord approuvé par le groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (Ensreg) dissocie la sûreté des centrales face aux risques de catastrophe naturelle ou d'accident, et leur sécurité face à des actes terroristes ou des sabotages.

“Ces tests sont loin d'avoir la rigueur nécessaire pour évaluer correctement la sûreté de nos réacteurs et réduire au maximum le risque d'accidents”, ont dénoncé mercredi les eurodéputés du groupe des Verts.

“De toute évidence, le Commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger a perdu la lutte face aux autorités britanniques et françaises, et n'a pas réussi à imposer des “stress tests” totalement transparents et indépendants, qui prennent en compte tous les critères nécessaires”, a commenté le Français Yannick Jadot.

L'accord prévoit des tests de sûreté très poussés pour vérifier la résistance des centrales nucléaires à des catastrophes naturelles, comme les séismes et les inondations, ainsi que “les conséquences de tout type d'accident d'origine humaine ou naturelle”, comme un accident d'avion ou l'explosion d'un pétrolier.

Mais les régulateurs ont souligné n'avoir aucune compétence contre le terrorisme et ont préconisé “la constitution d'un groupe de travail composé par des experts des Etats et des représentants de la Commission” dont le format, le mandat et les méthodes de travail doivent encore être arrêtés.

Les dirigeants de l'UE ont demandé aux régulateurs de s'entendre sur les critères des tests à mener pour contrôler la résistance des installations nucléaires de l'UE, dont les 143 réacteurs en activité, afin de limiter les risques d'un accident comme celui de Fukushima au Japon.

Ils seront cruciaux pour les vieux réacteurs. Certains sont en activité depuis plus de 30 ans, notamment ceux de la centrale de Fessenheim en France, construite en bordure du grand canal d'Alsace (Est), sur une zone sismique et proche de l'aéroport international de Bêle-Mulhouse.

L'accord va permettre de commencer les tests de sûreté dès le premier juin et un rapport sera soumis aux dirigeants de l'UE lors de leur sommet le 9 décembre.

                                                                                                                       LP/Afp

Kinshasa : Baisse annoncée de 5% pour les produits importés !

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Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi    26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

Le congolais va-t-il retrouver le sourire ou manger à sa faim à peu de frais? Les prochains jours le confirmeront ou l'infirmeront.
En effet, le ministre de l'Economie, Jean Marie Bulambo, a annoncé à la presse, ce mercredi 25 mai, que les prix de tous les produits importés vont baisser de 5 à 8%, dès ce jeudi. Des produits comme”la farine, les huiles et le lait, qui étaient frappés de droit de consommation, connaissent le taux de réduction le plus élevé”, a-t-il précisé.

Pour arriver à cette baisse, le gouvernement a dû procéder à la suppression de certaines taxes sur les produits importés, a indiqué le ministre, sans précisions autres sur ces taxes.

Il a également annoncé une défiscalisation dans l'importation des produits de première nécessité, qui pourrait aller jusqu'à 50% des droits de douanes et de l'impôt sur le chiffre d'affaire.

Les effets de cette défiscalisation, selon lui pourraient être ressentis sur le marché dès la semaine prochaine.

Elle devrait concerner uniquement les produits de première nécessité : la viande, le poisson, l'huile végétale, le poulet, le blé, le riz.

Pour les consommateurs congolais, un seul souhait prime : que le gouvernement fasse preuve de vigilance et de suivi afin que les commerçants de ces produits importés, ne fassent pas la sourde oreille à l'instruction du ministère de l'Economie. Car, pour qui connaît la mentalité des commerçants congolais et expatriés opérant en RDC, seul l'esprit de lucre prédomine dans leur chef.

                                                                                                                   LP

Kinshasa : Baisse annoncée de 5% pour les produits importés !

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Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi    26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

Le congolais va-t-il retrouver le sourire ou manger à sa faim à peu de frais? Les prochains jours le confirmeront ou l'infirmeront.
En effet, le ministre de l'Economie, Jean Marie Bulambo, a annoncé à la presse, ce mercredi 25 mai, que les prix de tous les produits importés vont baisser de 5 à 8%, dès ce jeudi. Des produits comme”la farine, les huiles et le lait, qui étaient frappés de droit de consommation, connaissent le taux de réduction le plus élevé”, a-t-il précisé.

Pour arriver à cette baisse, le gouvernement a dû procéder à la suppression de certaines taxes sur les produits importés, a indiqué le ministre, sans précisions autres sur ces taxes.

Il a également annoncé une défiscalisation dans l'importation des produits de première nécessité, qui pourrait aller jusqu'à 50% des droits de douanes et de l'impôt sur le chiffre d'affaire.

Les effets de cette défiscalisation, selon lui pourraient être ressentis sur le marché dès la semaine prochaine.

Elle devrait concerner uniquement les produits de première nécessité : la viande, le poisson, l'huile végétale, le poulet, le blé, le riz.

Pour les consommateurs congolais, un seul souhait prime : que le gouvernement fasse preuve de vigilance et de suivi afin que les commerçants de ces produits importés, ne fassent pas la sourde oreille à l'instruction du ministère de l'Economie. Car, pour qui connaît la mentalité des commerçants congolais et expatriés opérant en RDC, seul l'esprit de lucre prédomine dans leur chef.

                                                                                                                   LP

Sud-Kivu : Insécurité préoccupante : la société civile lance un ultimatum au gouvernement provincial !

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Créé le 26 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi    26- 05-2011 | 16h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

Devant les problèmes d'insécurité qui prévalent ces derniers temps au Sud-Kivu, la société civile locale est montée au créneau.
“Si rien n'est fait, dans un délai de quinze jours à dater de ce jour pour améliorer la situation sécuritaire au Sud-Kivu, le peuple sera obligé de se prendre en charge “, a prévenu le bureau de coordination de la société civile aux autorités provinciales, dans une déclaration faite mardi 24 mai. Elle réagissait à la situation sécuritaire préoccupante, qui prévaut ces derniers temps dans la ville de Bukavu.

La présidente du bureau de coordination de la société civile, Elodie Ntamuzinda, explique le pourquoi de cet ultimatum:

C'est un ultimatum de la population du Sud-Kivu. On nous parle de quatre morts successifs. Nous prenons en compte ce qu'il y a comme morts d'hommes, assassinats, tueries, insécurité dans les territoires. Et nous voyons que tout ce que nous faisons comme recommandations, revendications, menu. Cela doit être effectif à partir des actes posés par le gouvernement.

Des plaintes et des lamentations fusent de partout alors qu'il y a la présence de la 10ème région militaire.

“Partout, ça ne va pas, à Kalehe, Idjwi, Mwenga, Shabunda, Fizi, Uvira, à Kabare. Et tout cela cause problème. Les autorités doivent tenir compte de tout cela. Au moins nous sommes surs que les gouvernants nous entendent “, a-t-elle conclu.

Pour rappel, des cas d'assassinat ont été signalés dernièrement dans certains quartiers de la ville de Bukavu.

Ainsi, dans la' seule nuit de dimanche 22 à lundi 23 mai, on a enregistré trois morts et une blessée.

                                                                                                              LP/Ro


19 morts et plusieurs blessés, bilan d'un accident de circulation dans le sud-ouest de la RDC

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 09h33| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

KINSHASA (Xinhua) – Selon des sources locales jointes au téléphone, le véhicule qui transportait des passagers et des marchandises s'est renversé à environ 50 km de Kikwit.

19 morts et plusieurs blessés, bilan d'un accident de circulation dans le sud-ouest de la RDC

Un véhicule, en provenance de Kinshasa pour la ville de Kikwit, dans la province du Bandundu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), s' est renversé jeudi dans la mi-journée sur la nationale numéro 1, axe Kinshasa-Kikwit, provoquant 19 morts dont 11 femmes et quatre bébés, ainsi que plusieurs blessés.

Selon des sources locales jointes au téléphone, le véhicule qui transportait des passagers et des marchandises s'est renversé à environ 50 km de Kikwit.

L'excès de vitesse serait à l'origine de ce drame, soulignent les mêmes sources qui déplorent le taux élevé d'accidents sur l’axe Kinshasa-Kikwit.

"Il ne se passe plus une semaine, sans qu'un nouvel accident ne soit signalé sur la nationale numéro 1, sur l'axe Kinshasa- Kikwit, ont-ils affirmé.

Depuis que la route a été réhabilitée, les accidents se succèdent. D'un côté le nombre de véhicules sur cette route a augmenté, de l'autre les commerçants et leurs chauffeurs cherchent à faire le plus de profits en faisant rouler n'importe quel type de véhicule, souvent sans entretien.

Les causes de ces accidents sont généralement la vitesse excessive, la vétusté et le surcharge des véhicules et parfois l’alcool au volant. On remarque aussi que de nombreux chauffeurs ne connaissent pas très bien le code de la route et roulent trop vite sur ce tronçon nouvellement reconstruit.

Le gouvernement proteste contre la mutilation d'un Congolais en Angola

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 09h33| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

Des gardes frontières Angolais ont sectionné le sexe d’un Congolais.

Le gouvernement proteste contre la mutilation d'un Congolais en Angola

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a protesté auprès du gouvernement angolais contre la mutilation en Angola, d'un Congolais à qui des éléments de la police de garde frontière de ce pays ont sectionné le sexe.

Le ministère des Affaires étrangères a adressé, à ce sujet, une lettre de protestation à l'ambassade d'Angola à Kinshasa, dont une copie a été remise jeudi à la presse, dans laquelle il condamne ce genre d'actes qui « ne cadrent pas avec les liens d'amitié, de fraternité et de bon voisinage qui existent entre l'Angola et la République Démocratique du Congo ».

Le ministère des Affaires étrangères a demandé à l'ambassade d’Angola de porter ces faits à la connaissance de son gouvernement pour que des mesures qui s'imposent soient prises pour mettre un terme aux tracasseries récurrentes dont les Congolais sont souvent victimes à la frontière des deux pays.

Plusieurs tracasseries administratives et policières commises à l'encontre des Congolais refoulés par des services angolais oeuvrant à la frontière des deux pays sont dénoncées par les victimes, qui font état de vol, de viols et de tortures lors des opérations de rapatriement forcé, rappelle-ton.

Le MLC, la balkanisation consommée

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 09h43| AFRIQUE REDACTION  PAR : OBESERVATEUR 

Thomas Luhaka annonce la tenue d'un meeting politique, François Mwamba parle de la tenue du congrès

 Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) va organiser demain samedi 28 mai 2011 une matinée politique au terrain municipal de Masina. Selon le secrétaire général Thomas Luhaka qui a donné cette information jeudi à la presse, cette activité entre dans le cadre de la redynamisation des activités de ce parti et des préparatifs des élections de 2011. Les dirigeants du MLC profiteront de l'occasion pour présenter leur nouveau secrétaire général, M. Thomas Luhaka. Celui-ci a appelé les militants du parti cher à Jean-Pierre Bemba à venir massivement écouter son message et à soutenir l'action qu'il mène du reste avec la bénédiction du président national Jean-Pierre Bemba Gombo actuellement encore en détention à la Cour Pénale Internationale à la Haye. M Thomas Luhaka a souligné que cette matinée politique est le point de départ d'une longue tournée qu'il va effectuée à travers le pays. "Au cours de cette tournée, nous allons expliquer à notre base pourquoi nous avons décidé de  prendre la tête du parti. Comment nous avons gagné le procès qui nous a opposé à M. François Mwamba et comment le MLC entend préparer les élections de 2011", a déclaré M. Thomas Luhaka.  Ila souligné que le MLC est un parti de masse  et des intellectuels congolais. "Je demande donc à tous ceux qui pensent que le MLC peut changer les choses dans ce pays à venir nombreux assister à cette matinée politique du MLC à Masina. Nous allons définir les perspectives pour  des nouvelles bases du parti en perspective des élections de 2011", a-t-il fait savoir.

 

 Il faut dire que le mercredi 25 mai 2011 le  Cour suprême de justice statuant sur l'affaire Thomas Luhaka-Francois Mwamba a mis l'affaire en délibéré. C'est-à dire que les avocats ont fini leurs plaidoiries. Il ne reste qu'aux juges de donner la décision finale.

Le congrès

 De son côté, M. François Mwamba a dit qu'il se considère toujours comme secrétaire général du MLC. Il se propose même d'organiser au mois de juin prochain le congrès du parti. " Je suis et je reste le secrétaire général du MLC, en vertu des statut du parti. Nous avons beaucoup fais et donner les meilleurs de nous-mêmes pour le MLC devienne la deuxième force politique du pays. Et nous ne laisserons pas que le parti soit laissé entre les mains de n'importe qui", a souligné M. François Mwamba.

 Selon M. François Mwamba, le MLC doit présenter un candidat opérationnel pour l'élection présidentielle. Il a conclu en demandant une fois de plus au président Jean-Pierre Bemba de se prononcer sur la place que le MLC doit jouer lors des élections présidentielle, législatives et locales. Pour M. Mwamba, le MLC doit tirer les leçons du passé. " Nous ne devons pas perdre de vue qu'à cause des tergiversations et divergences de vue au sein du MLC, nous n'avons pas pu désigner le chef de file de l'opposition. Le président Jean-Pierre Bemba ne voulait pas que  ce poste soit confié à quelqu'un d'autre que lui. Conséquence : ce poste de chef de file de l'opposition est resté vacant jusqu'àla fin de la législature ", a conclu M. François Mwamba

 

Luc-Roger Mbala Bemba et

Ghislain Négus Wane

Bas-Congo : Des habitants de Tshela et de Seke-Banza se sont affrontés

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 09h55| AFRIQUE REDACTION  PAR : OBESERVATEUR

Des habitants de Tshela et de Seke Banza se sont affrontés dans une bagarre très sanglante la semaine dernière. La bagarre a opposé particulièrement les villageois de Vaku-Kiadi dans le territoire de Tshela à ceux de de Nkulutu dans le Seke-Banza. Le bilan est lourd : une dizaine de maisons saccagées, des personnes blessées et des dégâts matériels importants.

 

A la base de cette bagarre : les deux villages se disputent un terrain agricole situé en territoire de Seke-Banza réputé fertile que les paysans exploitent en saison sèche.

La bagarre a débuté, selon les mêmes sources, aux champs entre une vingtaine de villageois de Vaku-Kiadi du territoire de Tshela et une douzaine de villageois de Nkulutu de Seke-Banza.

Elle a fini par se répandre dans les deux villages. Selon Radio okapi.net, citant certaines sources locales, cette altercation a failli tourner au drame avec la sortie des armes de chasse et des armes blanches.

Des éléments de la police nationale congolaise (PNC) sont vite intervenus dans les deux villages, en récupérant six armes de chasse et quatre machettes auprès des présumés auteurs de la dispute.Les autorités locales ont précisé que cette affaire a été portée au Tribunal de grande instance de Tshela.

Le responsable de la section affaires civiles de la Monusco/Matadi a déclaré maintenir des contacts étroits avec les activistes de la société civile en vue de contenir le danger. Les activités champêtres sont paralysées dans ces deux territoires du Bas Congo, selon la société civile.

Des conflits fonciers sont fréquents dans des milieux ruraux du Bas-Congo qui conduisent souvent les parties en conflit devant des cours et tribunaux. Mais de mémoire de journaliste, il est rare de remarquer des bagarres entre des habitants de deux ou plusieurs villages ou entre membres de deux ou plusieurs familles pour un lopin de terre, si fertile soit-il.

Même des parties de terre querellées réputées riches en pierres précieuses n'ont jamais fait l'objet de telles violences entre des parties en conflit.

Kléber Kungu

Considéré comme un voisin encombrant chez d'autres bailleurs DSK dans sa nouvelle résidence surveillée : le 153 Franklin Street

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 11h00| AFRIQUE REDACTION  PAR : OBESERVATEUR

 Dominique Strauss-Kahn est sorti mercredi soir vers 19h30 (heure locale) de sa résidence temporaire au 71 Broadway escorté de deux "gorilles" pour sa nouvelle résidence surveillée, une luxueuse maison du quartier de TriBeCa, de 600 mètres carrés, à New York, sur le 153 Franklin Street. Dans l'attente de son procès. Cet appartement, qui était en location depuis plusieurs mois à 60.000 dollars par mois.    C'est un palace en plein cœur d'un des quartiers branchés de Manhattan, New York City. Le 153 Franklin Street a trouvé un locataire pas comme les autres : Dominique Strauss Kahn. L'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI), libéré sous caution, y passera au moins encore quelques jours, en attendant l'audience du 6 juin. Il ne devrait pas se sentir trop à l'étroit dans cette maison de 600m2, avec terrasse, un spa, une salle de cinéma, mais surtout… quatre chambres et cinq salles de bain. Un bien estimé à 14 millions de dollars (9,9 millions d'euros), pour un loyer de 50.000 dollars (35.000 euros) par mois environ.

 

C'est une maison de deux étages au style faussement ancien. Des employés de la société de sécurité lui ont fait suivre ses valises, puis un livreur est arrivé. Il lui a servi un steak salade, qui a coûté 242 dollars. DSK a offert 25 dollars de pourboire, le minimum protocolaire à New York. C'est dans ce quartier très huppé que l'ancien patron du FMI vivra en résidence surveillée, avec son épouse Anne Sinclair, en attendant son procès. Sa prochaine comparution est prévue le 6 juin. Sa fille Camille, celle avec laquelle il aurait déjeuné le samedi 14 mai juste après la tentative de viol présumée d'une femme de chambre au Sofitel, a été aperçue entrant en catimini dans la résidence quelques heures avant lui.

TriBeCa est un ancien quartier d'usines et de hangars reconvertis il y a une vingtaine d'années en lofts. L'endroit qui forme un triangle au dessous de Chinatown au sud de Manhattan est très couru par les acteurs de cinéma et les célébrités américaines. Robert de Niro habite tout près. Cameron Diaz et le joueur de baseball Alex Rodriguez avaient été aperçus il y a quelques mois au 153. Anne Sinclair, qui paie les factures de DSK, ne s'en est, quant à elle, "pas si mal" sortie pour le prix de la location. Elle a obtenu un rabais de 10.000 dollars alors que le loyer de la maison était en location depuis plusieurs mois à 60.000 dollars par mois. "C'est ce qui se fait de plus luxueux et de plus cher à New York", souligne Charlie Attias, vice-président de la société immobilière Corcoran, spécialisé dans la vente et la location de résidences haut-de-gamme.

Le déménagement de l'ancien patron du FMI avait connu plusieurs accrocs. Celui que nombre de New-Yorkais considéraient comme un voisin trop "encombrant" avait été refusé par tous les gérants d'immeubles qu'Anne Sinclair avait approchés depuis sa sortie de la prison de Rikers Island. Ses conditions restent quant à elles des plus restrictives. Interdiction de quitter le 153, à moins de prévenir le juge 6 heures à l'avance et seulement pour aller voir le médecin, les avocats, pour se rendre au tribunal ou encore assister à un service religieux une fois par semaine. DSK devra toujours porter un bracelet électronique et est surveillé 24 heures sur 24 par des caméras vidéo placées dans toute la maison.

Privé toutefois de sa liberté, DSK va désormais loger dans un appartement  équipé d'une salle de gym, d'une petite salle de cinéma, d'un jacuzzi, de bains et douches rivalisant d'originalité (sensation pluie, chute d'eau, ou massage). La maison dispose aussi d'une terrasse, mais DSK ferait bien de ne pas s'y attarder s'il veut éviter de finir en Une des tabloïds new-yorkais. Les plus sarcastiques ne manqueront pas de noter que la maison comprend plusieurs pièces réservées aux femmes de chambre.

Après quatre jours très stressants passés au 71 Broadway, en accompagnie d'une meute de journalistes prêts à se servir en premier lieu, DSK est loin de se retrouver dans un endroit à l'abri de toute agitation médiatique. Ses voisins du 153 Franklin Street semblent, eux, un peu plus blasés. "C'est pour le tournage d'un film ou c'est une scène de crime?" a demandé l'une d'entre eux. Des journalistes en quête de témoignages de voisins horrifiés sont tombés sur une jeune mère, se prélassant paisiblement sur les marches d'un loft voisin. "Ça change de l'habitude, c'est un quartier plutôt calme ici", a-t-elle dit d'un air indifférent.

En attendant la prochaine comparution, où l'ancien directeur général du FMI devra plaider coupable ou non coupable, le bureau du procureur a nommé deux nouvelles personnes pour mener l'accusation, deux femmes: Joan Illuzi-Orbon et Ann Prunty.

Kléber Kungu

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