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Tshisekedi, Bemba, Kamerhe, Olenghankoy - Opposition : la liste de candidats s’allonge !

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LA PROSPERITE 

 

 

A eux, il faut ajouter Gaston Dyndo Zabondo, un ancien proche du Sphinx de Limeté, Lisanga Bonganga, Député de l’Opposition, et, enfin, Diomi Ndongala de la Démocratie Chrétienne. Ceci mettrait en mal le plan visant à sortir une candidature unique de l’Opposition à la présidentielle de novembre 2011.

Le difficile décollage est, dans ces conditions, prévisible. Tous les candidats auraient, apparemment, des petits agendas derrière la tête, si bien que chacun chercherait à tirer la couverture de son côté face à une majorité qui, visiblement, est déterminée à se maintenir en pôle position dans la gestion de la Res Publica, à l’issue des prochaines joutes électorales. Cette liste de sept personnes est encore ouverte.

Sans doute qu’elle pourrait s’allonger, selon les ambitions qui s’annoncent librement au sein de la grande famille de l’Opposition politique congolaise. A l’extérieur, des voix s’élèvent. L’on parle de plus en plus de candidatures du Révérend Moka, Guillaume Ngefa, Christian Malanga, Oscar Kashala Lukumuena de la coalition UREC-ANADER de Kumbu Kumbel, Francis Mboyo Ndombo ou, enfin, un certain Matala, un songye d’origine vivant à l’extérieur. Au fil de jours, l’équation se complique. Et, l’optimisme cède le pas au doute et à l’incertitude. Tout semble un nouveau virage au sein de l’Opposition politique. Des candidatures affluent. Les unes toutes complaisantes qu’elles paraissent viennent plutôt jeter en pâture les chances, pour l’Opposition, de se choisir un candidat unique en vue d’affronter la présidentielle de novembre 2011. L’espoir né du retour de Tshisekedi, un vieux politique aguerri, un vieil opposant au régime de Mobutu, un vieil artisan de la démocratie et de la paix en RD. Congo, serait sérieusement menacé par l’avalanche de candidatures actuellement sur le marché. A l’appel de Tshisekedi à l’unisson, le Mlc opposerait un « Non », en proposant Bemba Gombo, en dépit de son état de locataire du Quartier Général du Centre Pénitentiaire de la Cour Pénale Internationale, à la Haye, aux Pays-Bas. Entre Tshisekedi et Bemba, où se placera Vital Kamerhe ? Avec qui l’ex-Speaker de la Chambre basse du Parlement, coalisera-t-il ? Qui va lui céder quoi ? Quel deal conclure pour présenter sa propre candidature, sans qu’il n’y ait de casses ? Tshisekedi a déjà dit qu’il ne céderait pas sa place à quelqu’un d’autre. Du côté de Bemba, les partisans soutiennent que leur leader présente le meilleur profil, pour rivaliser d’ardeur avec Kabila, le candidat de la Majorité. Ils disent, par exemple, que Bemba jouissant encore de la présomption d’innocence, garde toutes ses chances intactes. D’autant plus qu’il n’a pas été condamné.

Cet argument fort répandu rassure les principaux lieutenants de Bemba quant à la suite à donner à quiconque serait tenté de leur proposer autre chose. A l’impossible, nul n’est tenu, dit-on. Kamerhe est bien obligé de tracer sa voie, pour ne pas tanguer. D’autres candidatures comme celles de Joseph Olenghankoy, Diomi Ndongala Nzomambu Eugène et Lisanga Bonganga sont déjà comptabilisées. Gaston Dyndo Zabondo comme d’ailleurs tant d’autres candidatures non encore dévoilées… allongent cette liste. Alors que la Majorité, elle, resserre ses rangs autour de Joseph Kabila, en dépit de quelques craintes, si jamais l’Udemo Nzanga prenait des ailes ou si Kengo wa Dondo, l’actuel Président du Sénat, décidait autrement. Habitué à surprendre, Kengo viserait quoi, cette fois-ci ? A-t-il des ambitions d’aller plus loin, en briguant la magistrature suprême ? Tout est possible. Va-t-il soutenir Joseph Kabila, lors des empoignades électorales ? Rien n’est exclu. Le tout dépend du bout qu’il tient et des assurances obtenues. Dans l’entre-temps, Boshab ratisse large. Après Goma et Bukavu, il revient de Mbuji-Mayi et Kabinda, au Kasaï Oriental. Il tâte le terrain, derrière les colloques du PPRD. Voilà deux rives, deux familles. L’Opposition et ses préparatifs. La Majorité et ses préparatifs. Il reste seulement que la CENI dont les animateurs sont connus, fassent du bon boulot, pour les départager.


En vue de rattraper le temps perdu La CENI doit se mettre au travail

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LA REPUBLIQUE 

 



La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) doit se mettre au travail en vue de rattraper le temps perdu. Comme on le sait, cette institution d’appui à la démocratie peine encore à prendre son envol et, en d’autres termes, à remplacer la Commission Electorale Indépendante (CEI).

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) doit se mettre au travail en vue de rattraper le temps perdu. Comme on le sait, cette institution d’appui à la démocratie peine encore à prendre son envol et, en d’autres termes, à remplacer la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Cette dernière, mise en place par les Accords de Sun City (Afrique du Sud), a permis à la République démocratique du Congo de réussir ses premières élections démocratiques, libres et transparentes après les années de dictature et de guerres à répétition. La personnalité de son président, l’abbé Apollinaire MUHOLONGU MALUMALU, a été pour beaucoup dans cette réussite.

Car, avec tous les coups-bas orchestrés par les ennemis de la démocratie, un faiblard allait céder aux tricheurs. Mais, contre vents et marées, le prêtre de Butembo et ses collaborateurs ont mené leur barque jusqu’à bon port : le souverain primaire s’est fait enregistrer et a eu son référendum populaire en décembre 2005, avant de participer aux élections présidentielle, législatives (nationales et provinciales), sénatoriales et celles des gouverneurs (2006-2007).

Selon la Constitution, une loi organique devrait mettre en place la CENI. Malheureusement, celle-ci a tardé à voir le jour. Cette loi a été votée en retard au niveau du Parlement, promulguée par le président de la République qui a également nommé les sept membres devant composer son bureau. L’étape suivante était celle de l’élaboration de son règlement d’ordre intérieur et de la constitution de son bureau.

Tenant compte du long chemin qui restait à parcourir avant de rendre opérationnel le bureau de la CENI, la CEI, qui joue à ce jour les prolongations, a eu la sagesse de faciliter la tâche à sa remplaçante et en même temps d’aider le processus électoral à évoluer. En publiant le 09 août 2010, les différentes articulations du calendrier du processus électoral 2010-2013, l’abbé et les siens se sont attirés les foudres de l’opposition politique et de la société civile.

Les ténors de ces deux corps sont montés sur leurs grands chevaux pour vilipender la majorité au pouvoir et le bureau de la CEI, accusés de tous les péchés d’Israël.

Mais en prenant du recul, on se rend compte aujourd’hui que la CEI était dans le bon. Or, si toute la classe politique avait appuyé la CEI et son calendrier, on n’allait pas créer ce retard à la CENI.

Le calendrier de la CEI du 09 août 2010 prévoyait, du 30 novembre 2010 au 27 février 2011, la collecte des données de la révision du fichier électoral dans les provinces du Bandundu, de l’Equateur, du Katanga, du Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Maniema, de la province Orientale, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de Kinshasa. Avec ces attaques en règle, la CEI s’est sentie quelque peu refroidie.

Rattraper le temps perdu

Malgré des arrêts significatifs en raison des problèmes tant techniques qu’autres enregistrés, la CEI vient de terminer l’opération de révision du fichier électoral dans la province du Maniema. Avec la province du Bas-Congo déjà révisée, les neuf provinces restantes doivent être revisitées. C’est le travail qui attend le pasteur Daniel NGOY MULUNDA et ses six collègues de la CENI.

Cette dernière doit revoir le calendrier élaboré par la CEI et si les moyens conséquents sont mis à sa disposition, il y a possibilité de rattraper le temps perdu. On peut respecter les dates mentionnées dans ce calendrier à partir du 13 mai au 12 juillet 2011, deux mois à consacrer à la réception et au traitement des candidatures pour les élections présidentielles et législatives nationales.

Le reste du calendrier peut s’articuler comme prévu :
du 13 juillet au 11 septembre 2011 : réception et traitement des candidatures pour les élections provinciales ;
du 27 octobre au 25 novembre 2011 : campagne électorale pour l’élection présidentielle (tour unique) et des élections législatives nationales ;
le 27 novembre 2011 : élection présidentielle et élections législatives nationales ...
Avec la suppression du second tour de l’élection présidentielle, la date du 10 janvier 2012 prévue par la CEI peut être maintenue pour la prestation de serment du président de la République.

Il nous revient, de source sûre que l’élaboration du règlement d’ordre intérieur de la CENI est quasi terminée. Mais, comme le prévoit la loi, il doit être validé par la Cour suprême de justice concernant sa conformité avec la Constitution. Et, c’est ce dernier acte seulement qui permettra à ses membres d’entrer en fonction.

Le dispatching des postes au bureau de la CENI pose encore problème. Espérons que la situation sera décantée.

Taxes excessives - Grève à l’aéroport de N’djili : compromis trouvé !

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LA PROSPERITE 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7b/A%C3%A9roport_International_de_N%27djili_Kinshasa.JPG

Les transporteurs protestent ainsi contre les taxes qu’ils jugent trop excessives et qui entraînent l’augmentation des prix des billets d’avion. Jusque lundi soir, les démarches par eux entreprises et les discussions avec Mme la Ministre des Transports et Voies de Communication n’ont pas abouti, a renseigné M. Stavros Papaioanou,


Patron de Hewa Bora et Président du Comité Professionnel des Transporteurs aériens. Dans leurs revendications, les transporteurs demandent la suppression de taxes et redevances illégales, au nombre desquelles la taxe de sécurité, la taxe de sûreté, la taxe de sûreté RVA et d’autres taxes qui ne relèvent pas de l’aviation civile. Bien plus, ils reprochent à la RVA d’avoir augmenté la redevance sur les frais de survol. Muzito prend le taureau par les cornes et demande à la commission technique mise en place, d’accélérer les travaux de manière à trouver une solution apaisée entre le Gouvernement et les transporteurs aériens privés sur la double taxation de certaines redevances et des modalités de leur perception. Des sources proches de la primature, il nous revient qu’il sera procédé, ce mercredi 23 février 2011 à la signature d’un protocole d’entente qui pourra consolider le compromis auquel seraient parvenues les parties, en attendant l’application effective de la nouvelle loi sur l’aviation civile en RDC. Les passagers, exaspérés, demandent à être dédommagés. Les transporteurs, eux, présentent des excuses pour ce cas de force majeure.


L’attente a été longue, très longue, entre 5 à 6 heures, pour les passagers tant à Goma, Mbandaka, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kananga, Lubumbashi, pour ne citer que ces quelques villes de la République Démocratique du Congo. Ils ont été désagréablement surpris par la grève déclenchée par les compagnies aériennes qui ont résolu, sans en informer leurs clients, de clouer tous les appareils au sol. Les transporteurs protestaient ainsi contre les taxes qu’ils jugent trop excessifs et qui entraînent de fait l’augmentation des prix des billets d’avion. Jusque lundi soir, les démarches par eux entreprises et les discussions avec Mme la Ministre des Transports et Voies de Communication n’ont pas abouti, a renseigné M. Stavros Papaioanou, Patron de Hewa Bora et Président du Comité Professionnel des Transporteurs aériens. Dans leurs revendications, les transporteurs demandent la suppression de taxes et redevances illégales, au nombre desquelles la taxe de sécurité, la taxe de sûreté, la taxe de sûreté RVA et d’autres taxes qui ne relèvent pas de l’aviation civile. Bien plus, ils reprochent à la RVA d’avoir augmenté la redevance sur les frais de survol.

 

‘‘Nous avons demandé, depuis plus d’une année, au Gouvernement de pouvoir éliminer complètement ces taxes et redevances afin de soulager nos passagers’’, a fait savoir le patron de Hewa Bora. Muzito prend le dossier en main Devant la gravité du dossier, le Premier Ministre Adolphe Muzito a réuni hier, mardi 22 février 2011, à la Primature, une délégation des transporteurs aériens conduite par M. Kalala Mukong, Administrateur Délégué de la FEC et M. Stravos, d’une part et, de l’autre, le VPM Adolphe Lumanu de l’Intérieur, le Ministre Jean-Marie Bulambo de l’Economie, Mme Laure-Marie Kawanda des Transports et l’ADG a.i de la RVA, M. Justin Okana. Après consultations, le PM Adolphe Muzito, à la suite des initiatives déjà prises par Mme la Ministre des Transports, a demandé à la commission technique mise en place, d’accélérer les travaux de manière à trouver une solution apaisée entre le Gouvernement et les transporteurs aériens privés sur la double taxation de certaines redevances et des modalités de leur perception.

 


Des sources proches de la primature, il nous revient qu’il sera procédé, ce mercredi 23 février 2011 à la signature d’un protocole d’entente qui pourra consolider le compromis auquel seraient parvenues les parties, en attendant l’application effective de la nouvelle loi sur l’aviation civile en RDC. Les passagers très fâchés Les passagers, en courroux, s’en prennent aux transporteurs qui, d’après eux, auraient dû les informer pour leur éviter ce désagrément. ‘‘On nous a laissé enregistrer nos bagages alors qu’ils savaient que les avions n’allaient pas du tout voler’’, s’est plaint un client qui regrette les manques à gagner occasionné par cette grève fortuite.

 

 

Un autre, exaspéré, demande d’être dédommagé et se lamente d’avoir été abandonné avec ses compagnons d’infortune, sans nourriture, ni verre d’eau. ‘‘C’est du jamais vu, c’est manquer de respect envers nous’’. Et dire que le client est Roi. Au nom des transporteurs, le patron de Hewa Bora demande des excuses aux passagers. ‘‘Jusqu’au dernier moment, on pensaient trouver une solution. C’est juste un arrêt, un cas de force majeure’’ a-t-il précisé. Avant de soutenir que : ‘‘nous espérons que tout ceci va aboutir à quelque chose de stable’’. Les passagers pas encore au bout du tunnel A en croire le Patron de Hewa Bora, si rien n’est fait, avec l’augmentation du prix de carburant, le prix du billet va, une fois de plus, prendre l’envol. Dans la mesure où 60 % des charges sont absorbées par le coût du carburant. Voilà qui pousse certains observateurs à en appeler à la poursuite du dialogue pour prévenir tout autre dérapage.

Festivités du 12e anniversaire, Initiative du bassin du Nil - l’Egypte et le Soudan trop gourmands

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LA REPUBLIQUE 



Les pays membres de l’Initiative du Bassin du Nil (IBN) se retrouvent ce matin dans la ville congolaise de Goma, province du Nord-Kivu, pour célébrer le 12ème anniversaire de création de cette institution. Depuis hier, la ville accueille des officiels des pays membres qui arrivent où sont prévues les manifestations commémoratives de cette organisation lancée en février 1999.

Plus qu’une simple commémoration, les pays membres entendent se pencher sur les réalités de la gestion, mieux du partage des eaux du fleuve Nil qu’ils ont en commun. Dans ce contexte, l’IBN a pour vocation la gestion et le développement équitables et durables des ressources en eau du bassin du fleuve Nil, mais aussi le renforcement de la coopération entre les Etats membres. Dans cet ordre d’idées, de nombreux projets existent, initiés et gérés en commun entre certains de ces Etats.

Convergence parallèle


Mais dans le fond, le problème demeure entier, l’Egypte, appuyé par la Soudan, refusant toute négociation sur la redistribution des quotas des eaux du Nil. On se rappelle que c’est pendant l’occupation égypto-britannique du Soudan que les eaux du Nil ont été détournées par la force au profit de l’Egypte et du Soudan. Deux accords en 1929 et en 1959 accordaient à l’Egypte la part du lion. Cependant, le différend qui oppose les pays en amont du Nil à l’Egypte et au Soudan est remis sur la table au début de 2010. En avril 2010, l’Egypte avait donné sa position sur le sujet lors d’une réunion entre pays riverains du Nil dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh. En raison des réserves de l’Egypte et du Soudan, les membres de l’Initiative du Bassin du Nil (Nile Bassin Initiative ou NBI) n’avaient pas pu alors se mettre d’accord sur un accord-cadre réclamant un partage équitable des eaux. L’IBN comprend le Burundi, la République démocratique du Congo, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.

Avant même le début des discussions, le ministre égyptien de l’Eau et de l’Irrigation, Mohammed Nasreddin Allam, avait d’ores et déjà laissé entendre que son pays entendait garder sa part de 55,5 milliards de mètres cubes d’eau par an et exige de disposer d’un droit de veto sur tout nouveau projet d’irrigation émanant des neuf autres Etats. Ce que ces derniers ne voient pas de la sorte. S’exprimant devant le Parlement, le ministre Mohammed Allam s’est montré encore plus précis sur le sujet, en affirmant que «l’Egypte défendra ses droits historiques sur les eaux du Nil». Le ton pourrait même devenir menaçant, le ministre déclarant que «Le Caire se réservait le droit de prendre toutes les mesures pour défendre ses droits». Selon lui, l’Egypte voit dans le problème du partage des eaux une «question de sécurité nationale», tout en rejetant parallèlement toute initiative unilatérale des pays riverains du Nil.

Cadre juridique d’un autre âge

Pour appuyer ses «revendications», le Caire se base notamment sur un accord conclu en 1929 avec la Grande-Bretagne au nom des colonies que la couronne anglaise possédait alors en Afrique de l’Est. Un autre accord, conclu en 1959 entre le Caire et Khartoum, réserve à l’Egypte 55,5 milliards de mètres cube (m3) par an, soit 87% du débit du Nil, et 18,5 milliards de m3 au Soudan. Néanmoins, des pays comme l’Ethiopie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, ou la République Démocratique du Congo contestent les anciens traités et réclament un partage plus équitable des eaux du fleuve.

Nasreddine Allam a indiqué que le Conseil des ministres de l’Eau des pays riverains du Nil, débattra de l’état d’avancement des 24 projets communs entre ces pays, réalisés avec des investissements estimés à 800 millions de dollars. Il s’agit, notamment du développement de l’irrigation dans la région ouest du delta et en Ethiopie, ainsi que de l’interconnexion électrique entre le Soudan et l’Ethiopie et entre les provinces des lacs équatoriaux en Ouganda. «L’Ethiopie et six autres pays d’Afrique centrale et de l’Est – Burundi, République Démocratique du Congo, Kenya, Rwanda, Tanzanie et Ouganda – devaient signer le 14 mai 2010, un accord-cadre sur l’utilisation équitable du Nil», a expliqué lors d’une conférence de presse le porte-parole du gouvernement éthiopien, Shimelis Kemal. « C’est un accord basé sur les pratiques en vigueur du droit international mais l’Egypte traîne des pieds », a-t-il déploré. D’ailleurs, l’Egypte avait rejeté tout nouveau plan de partage des eaux du Nil, faisant valoir ses «droits historiques» sur le fleuve, et Le Caire considère le Soudan comme un allié sur le sujet. « Le Soudan et l’Egypte sont complètement d’accord sur la question des eaux du Nil. Nous sommes prêts à continuer les discussions avec d’autres pays et à coopérer avec eux afin de bâtir un pont [entre nous] et ainsi en arriver à un accord final qui satisfasse tous les pays de l’initiative du bassin du Nil », a noté le ministre égyptien des Affaires étrangères.

C’est sous ce décor de sans concession que s’ouvrent ce matin les travaux de commémoration de ce 12ème anniversaire entre partenaires versés dans un dialogue des sourds. Le siège de l’organisation est à Entebbe. Mais Ibn a porté son choix sur la ville congolaise de Goma pour abriter les manifestations pour une raison évidente : « Nous avons choisi Goma parce que Goma a une réserve d’eau qui alimente le système du bassin du Nil », a expliqué Daniel MASSAMBA MEBOYA, chargé de communication à l’Initiative. Selon lui, la région de Goma dispose d’une réserve d’eau souterraine et de surface qui alimente la Semliki et les deux lacs, Albert et Edouard, lesquels se jettent à leur tour dans le fleuve Nil.

Au cours d’un point de presse tenu hier mardi - Le Renadhoc demande à Kabila de consacrer Chebeya héros national

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

 


Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la République démocratique du Congo (Renadhoc), par le biais de Fernandez Murhola, secrétaire exécutif national intérimaire , a tenu hier mardi 22 février 2011, un point de presse à son siège situé dans la commune de Barumbu.      Dans son intervention, le secrétaire exécutif national intérimaire du Renadhoc a dit que pour le combat combien  héroïque mené par feu Floribert Chebeya Bahizire, durant toute sa vie, en faveur de la promotion  et de la protection des droits de l’homme  en République démocratique du Congo, que le président Joseph Kabila Kabange le proclame héros national. Feu Floribert Chebeya Bahizire était  directeur exécutif de l’ONG La Voix des sans voix, lâchement assassiné  dans la nuit du 1er au 2 juin 2010.

       Au cours de cette conférence de presse, Fernandez Murhola a souligné que le Renadhoc est vivement préoccupé par la dégradation continue de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo à l’aube de l’organisation des élections  tant attendues en République démocratique du Congo, élections devant pourtant susciter de nouveaux espoirs pour la consolidation des acquis de la  démocratie  chèrement négociés risquent de se dérouler dans un climat d’insécurité généralisée. Ce qui, a –t-*il dit, compromettra dangereusement les conditions d’équité, de transparence et de pluralité, seul gage  pour offrir aux candidats l’égalité des chances.

Le secrétaire exécutif national intérimaire du Renadhoc a précisé que cette insécurité grandissante est alimentée ces derniers jours par d’une part, la résurgence des activités criminelles des groupes armés qui continuent à opérer calmement, sans une moindre impunité, dans l’Est du pays et d’autre part, des actes de menace de mort  à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme, des actes d’intimidation , d’enlèvement , de braquage et de violence de toute nature dont la population  est victime sur l’ensemble du territoire national et particulièrement dans la ville de Kinshasa.

       Au vu  de ce qui précède, le Renadhoc déplore et condamne  avec la dernière énergie, l’assassinat macabre et ignominieux de quinze personnes dont cinq femmes dans les localités  de Byalose et Sesele au Nord du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu. Enlevées et prises en otage  entre  le 27 janvier et le 5 février 20011, ces personnes ont été  abattues, sans autre forme de procès, par les éléments des ADF-Nalu, une milice ougandaise opérant dans l’Est  de la République démocratique du Congo.

Ces corps abandonnés en décomposition très avancée, ont été découverts par la population  du territoire de Beni, aujourd’hui décontenancée, inconsolable et vivant  dans une frayeur sans pareille.

Un autre groupe armé, la LRA, continue impunément à semer la mort et la désolation   dans de nombreuses familles vivant dans des districts du Haut et Bas-Uélé dans la province Orientale. Plusieurs personnes sont tuées et d’autres enlevées. Des marchandises et des biens personnels ont été également ravis.

Dans la métropole congolaise, le Renadhoc est saisi de plusieurs cas d’insécurité. C’est le cas  notamment des membres du comité national de soutien aux Léopards qui ont été braqués et dévalisés en pleine réunion. Fernandez Murhola a, d’autre part, épinglé le cas d’une jeune femme  enlevée sur la place Victoire par des personnes armées  et circulant à bord d’une voiture taxi. Après l’avoir totalement dépouillée de ses biens, les hors-la-loi l’ont abandonnée au  quartier Pompage, dans la commune de Ngaliema.  Le secrétaire exécutif national intérimaire du Renadhoc a poursuivi en soulignant que des menaces pèsent sur  les défenseurs des droits de l’homme. Maîtres Jean-Claude Katende et  Georges Kapiamba de l’ASHADO  sont tout le temps traqués.

Fernandez Murhola a tout de même salué  l’implication du ministre de la Justice et droits humains  qui, dans sa lettre du 7 février 2011 a invité le procureur général de la République à procéder à l’ouverture  d’une information judiciaire concernant les menaces de mort à l’encontre de ces deux défenseurs des droits de l’homme de l’ASHADO.

 

Recommandations


Au vu de ce qui précède, le Renadhoc a recommandé au gouvernement congolais  de prendre des mesures appropriées  pour démanteler tous les réseaux  maffieux qui  alimentent le trafic illicite des minerais et par voie de conséquence, participent à l’aggravation de la situation d’insécurité généralisée dans le pays.

       Concernant l’affaire « Jet privé intercepté dans la ville de Goma », impliqué dans le trafic illicite des minerais, le Renadhoc exige que des poursuites judiciaires soient sérieusement engagées à l’encontre de toutes les personnes impliquées dans cette nébuleuse affaire. Il a fait allusion ici  au général Bosco Ntaganda, cité dans cette affaire qui devra aussi être entendu.

Toutefois, le Renadhoc  a vivement salué  le déroulement du procès de 11 officiers militaires jugés à Baraka dans la  province du Sud-Kivu pour viols à l’encontre  de plus de 50 femmes à la cité de Fizi. Le verdict prononcé lundi dernier devra servir d’exemple à tous les récalcitrants.

Le Renadhoc encourage  à cet effet le gouvernement  à poursuivre sur cette même lancée pour traquer tous les violeurs des droits de la personne humaine en République démocratique du Congo, de façon à mettre une croix sur  la culture de l’impunité et sur le cycle infernal de banalisation de la vie humaine qui a malheureusement élu domicile en République démocratique du Congo.

       Dans ce même ordre d’idées, le Renadhoc salue la création des entités provinciales de liaison des droits de l’homme, par l’arrêté n° 040 /CAB/MIN/J$ DH/20011 du 12 février 20011 du ministre de la Justice et Droits humains portant mesures d’application  du décret du Premier ministre n°  09/35 du 12 août 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’entité de liaison des droits de l’homme en République démocratique du Congo. C’est dans cet ordre d’idées que le Renadhoc a invité  toutes les ONG des droits de l’homme de la République démocratique du Congo à approcher tous les gouverneurs de province en vue de l’opérationnalisation  effective de toutes les 11 entités provinciales de liaison, qui sont des mécanismes endogènes de dialogue citoyen et de concertation permanente sur la question des droits de l’homme, entre les autorités publiques et les acteurs non étatiques

Abadengo Nduka.

Présidentielle 2011 : Le MLC soutient un programme commun et non un individu

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LE POTENTIEL



Le Mouvement de libération du Congo (MLC) soutient un «programme commun et non un individu au sein de l'Opposition». La déclaration est du secrétaire général adjoint du MLC chargé de l'idéologie, Jean-Lucien Busa.

Après la conférence de presse animée, le dimanche 20 février, par le président national de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, au cours de laquelle, il a réaffirmé sa candidature à la présidentielle de 2011, le Mouvement de libération du Congo (MLC) vient de réagir. Pour Jean-Lucien Busa, secrétaire général adjoint du MLC chargé de l'idéologie, son parti refuse d'adhérer à l'appel lancé par le président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à l'unité des partis de l'Opposition autour de sa candidature à la présidentielle.

Le secrétaire général adjoint du MLC en charge de l'idéologie et programmes l'a déclaré à la presse, le lundi 21 février à Kinshasa. Selon lui, l'Opposition ne peut se réunir qu'autour d'un programme commun et non d'un individu.

«Le MLC pense que l'Opposition devrait se réunir non pas autour d'un individu, mais autour d'une vision partagée de la République, autour d'un programme commun. Je ne pense pas qu'il soit possible qu'un acteur politique de l'opposition, quel qu'il soit, décrète que tout le monde vienne autour de lui», a déclaré Jean-Lucien Busa.

La déclaration de Jean-Lucien Busa intervient au lendemain de l'appel de Tshisekedi à l'unité de l'Opposition autour de sa candidature à la présidentielle.

L'on se souviendra que lors de son adresse à la presse, Etienne Tshisekedi avait fait une mise au point sur les propos qu'il avait tenus, le mardi 15 février 2011, à l'occasion du 29ème anniversaire de l'UDPS. Il avait notamment déclaré n'avoir pas lutté trente ans pour laisser sa place à quelqu'un d'autre et que son parti s'est préparé pour gagner les élections. Une déclaration qui avait été perçue comme une exclusion des autres partis de l'Opposition.

Affaire Chebeya : la Monusco était informée du rendez-vous fatal

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 




Après analyse des SMS envoyés par Floribert Chebeya à son épouse et à la Monusco dans l’après-midi du 1er juin 2010, il se dégage que le défenseur des droits de l’Homme avait des appréhensions sur son rendez-vous avec le général John Numbi.

Dans le procès sur l’assassinat de Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana, l’audience du lundi 21 février 2011 a été, entre autres, consacrée au rapport de l’expert de la société de téléphonie cellulaire Tigo sur les relevés d’appels voix et les messages SMS.

A la demande de la Cour militaire, la colonelle Benteke, greffière principale, a lu les messages envoyés par Chebeya à son épouse avant le rendez-vous fatidique dans l’après-midi du mardi 1er juin 2010. A 17h22’’, il a écrit ceci : « Je vais rencontrer l’inspecteur général à 17h30’’. Merci de suivre. Je vous préviens après entrevue. Floribert ».

Le deuxième message tombe à 19h46’’, et il est ainsi libellé : « Je n’ai pas rencontré l’inspecteur général, je crois qu’il est retenu quelque part. Je vais à l’UPN ». Ce message n’est pas signé. Voici un autre message de 19h46’’ : « Je te rappelle dès que je me dégage ». Mais ce message non plus n’est pas signé.

Après cela, le ministère public a voulu savoir si Mme Yande, responsable de la division des droits de l’Homme de la Monusco, a pu aussi déposer le message lui envoyé par Chebeya ce jour-là. Tout d’abord, celle-ci a dit qu’elle ne pouvait pas déposer son téléphone, pour la simple raison qu’elle l’utilise pour son travail. Mais elle a fini par expliquer qu’en date du 1er juin 2010, c’est elle qui a appelé Chebeya à 14h00’’. A 16h55’’, Chebeya lui a envoyé un SMS. A 16h59’’, elle a encore eu ce SMS venant de Chebeya : « Je vais rencontrer l’inspecteur général ».

A 17h33’’, Chebeya écrit : « Bien reçu ». Mais ce message n’est pas signé. A 17h34’’, Mme Yande de la Monusco lui répond : « OK, merci de m’informer ». C’est vers 21h00’’ que le nouveau message de Chebeya que voici tombe dans le téléphone de Mme Yande : « Je n’ai pas pu rencontrer l’inspecteur général ». Mme Yande a déclaré la Cour que c’est le 2 juin 2010 à 14h00’’ qu’elle a eu la confirmation que Chebeya était mort. Après quoi, elle est partie à la clinique avec papa Mukalay, chargé de presse à l’Inspection générale de la police.

LES SMS DES TORTIONNAIRES

Dès que la partie civile a été appelée à réagir, Me Kabengela Ilunga a fait remarquer que l’inspecteur principal Daniel Mukalay dit que le rendez-vous avec l’inspecteur général était à la demande Chebeya. Pourtant dans les SMS, Chebeya donne l’impression qu’on voulait le recevoir, et il l’écrit avec crainte. Un autre avocat de la partie civile a souligné que Chebeya a envoyé un message à son épouse, transféré à la Monusco, pour assurer sa sécurité. L’avocat a fini par dire : « Comment pouvait-il savoir que l’inspecteur général était retenu quelque part ? Le second message émanait bel et bien des tortionnaires ».

Après avoir expliqué qu’à 19h46’’ Floribert Chebeya était déjà tué, troisième avocat de la même partie a trouvé absurde qu’en même temps, Floribert ait pu envoyer un message à son épouse.

Il en a donc conclu que quand le major Christian Ngoy était chargé d’aller jeter le corps, une autre personne était restée avec le téléphone du mort à l’Inspection générale de la police.

Il a ajouté : « Jusqu’à 20h00’’, le prévenu Daniel Mukalay était encore à l’Inspection générale pour attendre Floribert Chebeya. Il l’a confirmé le 2 juin 2010 aux défenseurs des droits de l’Homme qui étaient allés le voir, parmi lesquels se trouvait M. Ilunga, responsable de l’ONGDH « Les Amis de Nelson Mandela pour les droits de l’Homme (ANMDH) ».

Son tour venu, la défense a sollicité la comparution de la veuve Chebeya. L’un des avocats de ce collectif a déclaré que selon le directeur exécutif intérimaire de la Voix des Sans Voix Dolly, Chebeya n’était pas menacé, mais il voulait rencontrer le Chef de l’Etat par l’entremise de l’inspecteur général. Un autre avocat de la défense a fait remarquer que Mme Yande de la Monusco comparaît sans comparaître, car couverte par l’immunité diplomatique.

Il a donc demandé aux juges : « En quelle qualité se présente-t-elle devant votre Cour avec des messages qui chargent nos clients. Elle dit qu’elle est tenue par le secret, et en même temps elle vous lie les messages ». En passant, il a souhaité que les téléphones du colonel Mukalay saisis au Centre national de sécurité (CNS) soient devant la Cour comme pièces à conviction, en ce qui concerne les messages que lui aurait envoyés le major Christian Ngoy.

Protection des forêts congolaises - Légalisation des titres forestiers par le gouvernement : Greenpeace scandalisée

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LE POTENTIEL


La décision, prise dernièrement par le gouvernement, de légaliser 15 titres forestiers et de lever prochainement le moratoire sur l’expansion de l’exploitation industrielle forestière en RD Congo vient de susciter une vive réaction de l’ONG Greenpeace Africa/RDC. Qui se dit scandalisée par cette remise en cause des conclusions de la revue légale des titres forestiers. Adieu, alors, à l’assainissement du secteur forestier dans lequel l’industrie est pointée du doigt pour pratiques illégales, évasion fiscale, conflits sociaux et autres fragmentations des blocs de forêts intactes.

L’ONG Greenpeace Africa/RDC ne s’est jamais opposée à l’exploitation industrielle forestière. Par contre, elle a toujours soutenu une exploitation responsable qui tient compte du processus REDD (Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation forestière) ; du développement socio-économique durable pour les communautés locales et les peuples autochtones riverains. La chargée de campagne Forêts pour Greenpeace Africa, Irène Wabiwa, l’a fait remarquer lors du point de presse qu’elle a animée hier mardi 22 février 2011 dans la salle de réunion de cette ONG dans la commune de Gombe.

Greenpeace, a-t-elle indiqué, s’inscrit en faux contre la légalisation de 15 titres forestiers qui légitiment l’exploitation industrielle des forêts. C’est dire que le gouvernement accorde aux exploitants industriels une superficie totale de 15 millions d’hectares.

Ce qui entraîne la poursuite non seulement des pratiques illégales, de l’évasion fiscale et de nombreux conflits sociaux engendrés par les opérations des exploitants, mais aussi de la fragmentation des blocs de forêts intactes. « La légalisation des 15 titres forestiers est non seulement inacceptable en soi, mais elle sape aussi la crédibilité du gouvernement de la RDC, de la Banque mondiale et des autres bailleurs de fonds impliqués dans le développement d’un Plan national REDD », a-t-elle expliqué. Avant de relever que « la décision de lever le moratoire mettrait en danger 10 maillions d’hectares de forêts supplémentaires et fragiliserait fortement la position du gouvernement congolais dans les négociations climatiques. Il y va de sa responsabilité et de celle la Banque mondiale de prévenir toute augmentation des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation forestière dans un proche avenir ».

Irène Wabiwa note que la protection « des forêts les plus importantes pour la biodiversité et le climat doit aller de paire avec une stratégie pour un vrai développement socio-économique durable pour les communautés locales ». Et, paraphrasant le conseiller politique pour Greenpeace Africa, René Ngongo, « Greenpeace estime qu’il serait scandaleux de lever le moratoire dans les conditions actuelles. L’exploitation industrielle n’est en aucun cas une solution pour protéger les forêts. Elle ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Aucune décision concernant l’allocation d’espaces forestiers à telle ou telle activité en RDC ne devrait être prise en compte avant l’élaboration d’un vrai plan d’aménagement du territoire, avec la participation des populations locales. Pour l’heure, ce n’est pas le cas ».

La chargée de campagne Forêts pour Greenpeace a laissé entendre que son ONG a été surprise à l’annonce de cette décision par le ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme, José Endundo. Qu’à cela ne tienne, Greenpeace, a-t-elle fait valoir, invite le gouvernement et la Banque mondiale « à s’engager au maintien du moratoire sur l’allocation de nouvelles concessions forestières ». Pour cette ONG, a-t-elle conclu, « un tel engagement est vital pour l’élaboration d’un plan national REDD, qui devra alors être financé par les bailleurs de fonds internationaux pour la protection des forêts congolaises ».


Coupes africaines interclubs – tour préliminaire retour : V.Club et DCMP attendent de pied ferme Ocean View et KMKM du Zanzibar

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 




Adversaire des Dauphins noirs de Kinshasa, la formation de Ocean View joint la capitale congolaise ce vendredi 25 février. Tandis que l’équipe de KMKM arrive ce mercredi 23 février afin de rencontrer DCMP ce vendredi.

L’AS V.Club et le Daring club Motema Pembe (DCMP) affrontent, respectivement le dimanche 27 et vendredi 25 février au stade des Martyrs de Kinshasa, Ocean View et KMKM, deux clubs de l’archipel de Zanzibar. Les Dauphins noirs joueront le match retour du tour préliminaire de la 15e édition Ligue des champions d’Afrique avec option de gagner. Tandis que les Immaculés aborderont la rencontre retour du tour préliminaire de la 8e Coupe de la Confédération détenus, car vainqueurs à l’aller par 4-0. La Confédération africaine de football (Caf) avait désigné un trio arbitral congolais de Brazzaville pour le match retour entre V.Club et Ocean View.

Il s’agit de Jean-Michel Moukoko (arbitre central), Pandzoko et Boutamba Blaise (assistants). Musungay Mpunga de la RDC sera arbitre de réserve et Azziz Mohamed commissaire au match. V.Club a juste besoin d’un match nul de zéro but partout pour se qualifier en seizième de finale. Les deux équipes avaient fait match nul d’un but partout le 30 janvier à Zanzibar au terme du match aller. L’équipe zanzibarite est attendue dans la capitale le vendredi 25 février afin de disposer de quarante-huit heures d’acclimatation avant le match. Daring club Motema Pembe est, pour sa part, pratiquement assuré de sa qualification grâce à sa large victoire de quatre buts à zéro sur le terrain de l’adversaire KMKM. Son match retour du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération va ressembler un match d’entraînement. Notons cependant que les Zanzibarites de KMKM sont attendus dans la capitale ce mercredi 23 février pour jouer deux jours plus tard. La partie sera officiée par les Gabonais Djirabe Sylvestre (arbitre central), Layne Jonas et Ubaidemadji Joël (assistants), en présence du commissaire au match Titus Kaswe et de l’arbitre de réserve Didier Mvibudulu Ikia de la RDC.

Des Congolais de France se mobilisent pour dénoncer les violations des droits fondamentaux en RDC

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

http://www.reveil-fm.com/images/Mulongo%202/manif_kabila_inside.jpg


Par  Le Potentiel

Répondant à l’invitation lancée par le collectif congolais de soutien à la lutte pour le changement et la démocratie au Congo , environ 600 personnes ont participé le samedi 19 février à Paris, sous une pluie battante, à une manifestation pacifique pour exprimer leur « ras-le-bol du régime Kabila », dénonçant les violations des droits fondamentaux en RDC.

Selon les membres dudit collectif, qui regroupe un grand nombre d’associations et partis politiques congolais basés en France ( UDPS, Union du Congo, MLC, Femmes Congolaises en Action, Débout Congolais, Avenir du Congo-Devoir de Mémoire, RDPC, Bundu dia Congo…) , le régime Kabila est donc coupable des graves manquements au respect des droits essentiels de l’homme au Congo .

« Cette manifestation est organisée pour rappeler à l’opinion internationale qui feint d’ignorer les fautes que commet le régime Kabila de priver les citoyens Congolais de ses droits les plus élémentaires. Il n’est plus possible de vivre dans un pays où le citoyen ne peut pas s’exprimer librement , l’arrestation, la torture, les assassinats des journalistes, des activistes des droits de l’homme, des étudiants… deviennent monnaie courante ; A L’Est, le territoire congolais est toujours sous occupation et nos femmes sont violées…», s’est indigné Kcraescence Paulusi , président des Amis du RDPC/France.

Pour le président d’Union du Congo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, « le Congo est mal gouverné et tout ce qui s’y passe est le résultat d’une mauvaise gestion de la chose publique. Au lieu de chercher les voies et moyens pour sortir le pays de la pauvreté, ils passent leur temps à tripatouiller la constitution pour s’accrocher au pouvoir. » « Nous sommes le seul pays au monde richement pauvre et pauvrement riche », a ironisé Kcraescence Paulusi avec un brin de colère dans la voix.

« Il faut que ça bouge, il faut que ça change au Congo », a lancé Patricia Eketebi, membre de l’association Femmes Congolaises en Action, à l’endroit des Congolais, les appelant au sursaut contre le statu quo.

TUNISIE ET EGYPTE : DEUX MODELES

Galvanisés par les révolutions tunisienne et égyptienne, qui ont abouti au départ des présidents Ben Ali et Moubarak, des nombreux partis d’opposition se prennent à rêver d’un changement de régime dans leurs pays. C’est le cas au Congo où les associations et partis politiques de l’opposition en Europe appellent au changement « ici et maintenant » .

« Où est le mal si nous prenons exemple sur ces deux révolutions », s’est interrogé Gaspard-Hubert Lonsi Koko, ajoutant que « ces révolutions sont bonnes pour les pays concernés, mais aussi servent des modèles pour les citoyens des pays où règne la dictature dans le reste du monde ».

Réagissant à la critique selon laquelle ce type de manifestation devrait être organisée au Congo , comme ce fut le cas en Tunisie et en Egypte, Kcreascence Paulusi a déclaré que « Ce n’est pas parce que nous sommes à l’extérieur du pays que nous cessons d’être Congolais. Nous sommes aujourd’hui solidaires de la souffrance de nos sœurs et frères qui sont sur place et qui vivent les dures réalités du régime Kabila. Ce que nous avons fait ici, malgré les intempéries, est quelque chose de louable et aura un écho favorable et nous serons entendus. » « On vit là où on est et on se bat là où on est », a ajouté Gaspard-Hubert Lonsi-Koko.

Durant tout le trajet, les manifestants ont brandi des pancartes, des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des propos traduisant leur mécontentement et scandé des slogans anti régime Kabila.

Partie du métro Château rouge à 13h30, la manifestation s’est disloquée sans heurt à 18h Place de la République.

Robert Kongo, correspondant en France

PAPY TAMBA DORT DANS LA MAISON D’ARRET DE NANTES AU FRAIS DES CONTRIBUABLES FRANÇAIS

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Créé le 28-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 28 -02-2011 à  09 h10 | PAR AFRIQUE REDACTION 

 


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Maison d'arrêt de Nantes


Depuis que l’information a pris le dessus  sur la gestion de sécurisation des chèques et cartes de paiement (Visa et CB). Les faussaires ont vraiment du mauvais sang à se faire ! Papy TAMBA dans ses turpitudes habituelles, passé maître dans l’art de l’escroquerie est tombé dans le filet de la PJ (police judiciaire) de la Ville de Nantes. Au delà de son casier judicaire long comme un parchemin Pharaonique qui dictait la lois aux égyptiens. La police filait cet individu depuis belle lurette. La police française a une belle vertu, elle prend son mais ne lache rien !


Bingo ! Il est actuellement en mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Nantes. Comme disent les ivoiriens : Un jour c'est toi et un autre jour  c'est pour le voleur ! Le mandat de dépôt est en France l'acte juridique, décerné par la juridiction de jugement ou le juge des libertés et de la détention qui ordonne aux services de polices ou de gendarmerie, de conduire une personne condamnée ou mise en examen à la Maison d'arrêt du ressort du Tribunal de Grande Instance.


Ce mandat peut également être décerné par un juge délégué par le président du Tribunal lorsque le Tribunal correctionnel ne peut siéger le jour même et qu'une personne mise en cause est poursuivie par le procureur de la République par le biais d'une procédure de comparution immédiate (cas très fréquent lorsque la garde à vue de la personne mise en cause se termine l'un des deux jours du week-end ou bien dans les petites juridictions lorsque le Tribunal correctionnel ne siège que tous les deux jours).  


C’est le cas de Papy TAMBA  KUMA KUZOLA arrêté le vendredi 24 février 2011, en flagrant délit pour escroquerie, faux usages de faux, falsification de chèques volés et faux en écriture. Avec un N° d’écrou : 54611, cellule 19, au SMPR à Nantes. Cet univers carcéral est en pleine zone urbaine de la Nantes. Au 68 Bd Albert Einstein. 44316 Nantes. Tél. : +33 2 40 16 45 00.


Peut être Monsieur PAPY TAMBA profitera seulement du nom de la rue pour se faire une raison. Puisqu’il est la parfaite illustration du scientifique aux airs un peu fous. Sa vie scolaire avait pourtant mal commencé : le jeune prodige quitte l'école prématurément et échoue au concours d'entrée de l'Ecole polytechnique. Si rien ne laisse alors présager l'étendue de ses capacités, le surdoué s'avère doté d'un cerveau hors du commun. Ses découvertes - la théorie de la relativité générale, le célèbre E=mc2, la physique quantique, la cosmologie...bouleversent à jamais la communauté scientifique.


Le point commun entre Papy TAMBA et Albert Einstein, se situe sur leurs parcours chaotiques. L’un devient célèbre de par son travail des recherches fondamentales et l’autre tristement célèbre par ses forfaitures et escroqueries. Comparaison n’est pas raison, me dit-on ! Avec un parcours atypique émaillé de zones ombres..


Les amis de nos amis sont nos amis et dis moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es Cet homme à trouvé ses lettres de noblesses en s’improvisant analyste politique avec un cursus douteux comme son ami de Kinshasa qui le soutenait avec ses carrés minières offerts à celui –ci et à coup de billets de dollars américains. Aujourd’hui le poteau rose est découvert !


Il s’est dit sorti de l’université de Lilles II, or d’après nos informations prévenant du secrétariat académique de Lille, ce filou n’a jamais décroché un seul diplôme. Par contre, il s’est distingué par ses pratiques obscures de FEEMAN,  champion de  chèque en bois et volés. Un homme de paille pour des créations d’entreprises douteuses pour flouer l’état français. Maître dans l’art de falsification des documents pour le montage des dossiers pour octroi des crédits d’une manière frauduleuse. Voila, les références qu’on a pu obtenir de lui.


Cette enquête sur Papy TAMBA ne date pas d’aujourd’hui, elle date après que j’ai pu réaliser avec cet individu mon émission phare : Les yeux dans les yeux C’est répondant à mes questions que j’ai eu la puce à l’oreille. Egalement suite à ses attaques sur mes révélations en exclusivité sur l’affaire de KOFFI OLOMIDE. Chacun se souviendrait de la foudre des sentimentaux de seconde zone que j’ai reçu. L’histoire me donne raison aujourd’hui…


Il me défia en disant que mes investigations étaient tendancieuses et se reposées sur des supputations biaisées. Je l’avais promis de faire une grande investigation sur sa personne. Et j’avais découvert des cadavres qu’il cachait dans le placard. Je lui fais part de mes recherches, il me tira le chapeau bas et me supplia de n’est pas publier mes enquêtes. Raison pour laquelle, cet homme ne m’a jamais attaqué frontalement !


La donne change aujourd’hui il a,  le bec dans l’eau et je ne veux pas tirer longtemps sur l’ambulance. Une chose est cependant certaine, c’est un véritable voyou comme bon nombre de ses amis sur ces fora et au demeurant à Kinshasa, près de son maître qu’il défendait bec et ongles.


Je peux simplement vous assurer, que son dossier est aussi épais auprès de son juge d’instruction comme le bottin téléphonique français.


Ce denier travail d’investigation sur ses turpitudes a été soigneusement recoupé avec le concours de mon confrère Freddy Mulongo de Réveil-FM pour une meilleure synergie. Dieu ne dort pas ! La vérité finie toujours par nous éclairer comme le soleil qui fait son apparition dans un ciel brumeux.

Dans le cas d’espèce de ce récidiviste notoire,  qu’est ce qu’il encourt comme peine. Voyez avec moi :


Il y a de nombreuses infractions en ce domaine, qui visent à la fois les personnes qui aident à se procurer ou fabriquent de faux documents et les étrangers qui en profitent :


1.     Fabrication et usage de faux documents administratifs (carte d'identité, certificat de nationalité, passeport,...) :
Les peines encourues sont : 5 ans de prison maximum et/ou 80.000 euros d'amende maximum.

2.     Détention frauduleuse d'un faux document administratif :
Les peines encourues sont : 2 ans de prison maximum et/ou 30.000 euros d'amende maximum.
Si la détention porte sur plusieurs faux documents, les peines encourues sont : 5 ans de prison maximum et/ou 80.000 euros d'amende maximum

3.     Fabrication et usage de faux documents privés ou commerciaux (déclaration mensongère d'état civil, fabrication de quittances, falsification de lettres d'embauche ou contrat de travail) :
Les peines encourues sont : 3 ans de prison maximum et/ou 50.000 euros d'amende maximum.

4.     Faux et usage de faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique (décision de justice, fabrication de lettres à en-tête préfectoral, actes municipaux ou notariés)...
Les peines encourues sont : 10 ans de prison maximum et/ou 150.000 euros d'amende maximum.

5.     Procurer frauduleusement à autrui un document administratif :
Les peines encourues sont : 5 ans de prison maximum et/ou 80.000 euros d'amende maximum.

6.     Établir, utiliser une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ou falsifier une attestation ou un certificat qui étaient exacts :
Les peines encourues sont : 1 an de prison maximum et/ou 15.000 euros d'amende maximum (3 ans et 50.000 euros s'il est porté préjudice au Trésor public ou au patrimoine d'autrui) . S’il le prévenu n’est pas récidiviste !


L’étau se resserre sur ce malheureux Papy TAMBA qui a les ambitions aussi grosses que sa carrure. Pauvre Monsieur Papy TAMBA, passera son temps en prison sans gouter à la chute de son mentor disparu comme du sel dans le fleuve du Congo. Les Congolais impatients d’attendent toujours son allocution sur « sa mutinerie » qui a ébranlée la Capitale Congolaise.


 

http://www.youtube.com/user/AFRIQUEFLASH?feature=mhum#p/a/u/0/BoOfTdqIYzI

 

 

 

 

 


Roger BONGOS

Journaliste d’Investigation

Les kuluna tuent un policier à Ngiri-Ngiri : Encore un mort

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Créé le 01-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -02-2011 à  11 h10 | PAR: OBSERVATEUR 

http://afrique.kongotimes.info/thumbnail.php?file=images/Kuluna___Kuluneurs_on_patrol_in_the_streets_of_Kinshasa_624418000.jpg&size=article_medium

 C’est la énième fois que nous dénonçons les actes barbares causés par les  kuluna.  Il y a trois jours, la police a enterré un de ses hommes, un policier tué par ces voyous au croisement des avenues Ngiri-Ngiri et Gambela dans la commune de Ngiri-Ngiri.       

 

Le policier surnommé commandant Tango voulait en fait disperser une bataille rangée des kuluna près de son sous commissariat. Mais malheureusement, le pauvre n’avait que deux cartouches dans son chargeur d’après les informations recueillies sur place. Après avoir tiré les deux coups en l’air, les kuluna se sont vite précipités sur lui pour l’abattre à coups de machette et autres armes blanches.

 

       Le policier a donc succombé à ses blessures après quelques heures seulement. Quant aux assassins, ils, ont eu le temps de disparaître dans la nature. Cette situation a, une fois de plus, révolté la population environnante qui a condamné cet acte ignoble.

       La presse qui est une instance de dénonciation par excellence va continuer son travail, celui de rappeler aux autorités leur responsabilité, celle de protéger les biens et les personnes. Les communes de Ngiri-Ngiri, Bumbu et Makala vivent les pires moments de leur existence depuis un bon bout de temps à cause des kuluna. On  tue ici, on  blesse là-bas, c’est la chanson de tous les jours dans ces communes où les kuluna dictent leur loi.

       Cette même population s’est dite déçue du fait que les autorités ne font aucun suivi sur ce dossier, alors qu’elles avaient annoncé, tambour battant, l’éradication de phénomène. Buluwo, Ekafela et d’autres prisons de renommée sont aujourd’hui oubliées.

       Le ministre de la Justice Luzolo Bambi, dans ses premières heures en tant que ministre avait fait de ce problème l’un de ses chevaux de bataille, hélas cela s’est arrêté à mi-chemin dans la mesure où ces hors-la-loi continuent à faire la loi et à narguer l’autorité.

       A l’aube des élections, les autorités du pays doivent garantir la sécurité des populations qui iront voter. Sinon, il faut craindre que ces hors-la-loi ne perturbent leur bon déroulement. Le commandant Tango qui avait encore envie de vivre vient d’allonger la liste de victimes des kuluna. Sans réaction de la part de l’autorité.

 

Pathou Kinzala Nkuka

Marché des pains : Le torchon brûle entre les boulangers congolais et la MIDEMA

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Créé le 01-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  11 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

 

 

http://farm4.static.flickr.com/3278/2480745979_00a999744f_o.jpg

Le climat est délétère entre les boulangers congolais et leur principal fournisseur de la farine de froment qui n’est autre que la Minoterie de Matadi(MIDEMA). Regroupés au sein de l’association des boulangers du Congo(ABAC) d’une part, et d’autre part au sein de l’Union des boulangers du Congo(UBOUCO), les opérateurs économiques congolais oeuvrant dans le secteur de la panification ne savent plus à quel saint se vouer aujourd’hui. Et pour cause ?

 

Ces hommes d’affaires font face actuellement à d’énormes difficultés d’approvisionnement en matières premières dont principalement la farine de froment. Ces difficultés sont dues, selon eux, à la mauvaise foi de la MIDEMA qui use de toutes sortes de ruses pour les déstabiliser au profit d’une autre association mise en place à sa solde et des opérateurs expatriés opérant dans le même secteur. La plupart de ces boulangers congolais sont aujourd’hui en cessation totale d’activités de production des pains et de vente de la farine de froment à cause essentiellement du prix usine prohibitif que leur impose la MIDEMA , alors qu’elle accorde au même moment des avantages alléchants aux expatriés .

Face à la concurrence que nous pouvons qualifié de déloyale à laquelle ils font face, la plupart d’entre eux ont été contraints à mettre la clé sous le paillasson avec toutes les conséquences socio-économiques que cela peut entraîner. D’abord au niveau social, l’arrêt de travail dans certaines boulangeries va davantage gonfler le nombre de chômeurs qui pullulent dans la capitale rd congolaise, car ces petites unités de production employaient une main-d’œuvre plus ou moins importante et contribuaient tant soit peu à la lutte contre le chômage à Kinshasa.

Au niveau de certains ménages dont les revenus ne permettent pas de fréquenter les alimentations huppées de la haute ville, c’est la crise du pain qui va suivre. Et lorsqu’on sait que cet aliment est le plus prisé des familles kinoises, il y a lieu de craindre le pire dans les jours à venir.

Sur le plan économique, il est évident que les recettes de l’Etat vont subir un sérieux coup étant donné la contribution de ces moyennes entreprises au trésor public à travers les taxes qu’elles paient. En plus, les économistes les plus avérés affirment qu’on ne peut jamais bâtir une économie prospère sans une classe moyenne florissante. Alors pourquoi la RDC veut-elle naviguer à contre-courant de cette réalité ?

Il faut avouer que de telles situations ne favorisent guère la paix sociale dans un pays où le gouvernement fait déjà face à plusieurs défis, encore que nous nous trouvons à la veille des échéances électorales. Ce qui n’est pas de bon augure pour la coalition au pouvoir. C’est pourquoi, avec raison d’ailleurs, les boulangers congolais lancent un appel pathétique à l’Etat pour s’impliquer dans la résolution de ce conflit qui les oppose à la MIDEMA, une société mixte dont la RDC détient des parts.

Ce bras de fer entre les deux parties devient davantage complexe du fait qu’elles se retrouvent déjà devant les cours et tribunaux au sujet de certaines maisons appartenant aux hommes d’affaires congolais qu’elles ont hypothéquées pour garantir le paiement des produits obtenus auprès de leur fournisseur, la MIDEMA. A ce propos, cette société est accusée d’instrumenter la justice pour s’approprier des maisons de quelques boulangers diminués moralement et financièrement, cela au mépris de la procédure en la matière.

Par ailleurs, les victimes de cette situation qualifient l’attitude de leur ancien partenaire d’ingrate étant donné que la MIDEMA les avait utilisés comme marche-pieds dans son combat contre l’importation de la farine de froment par d’autres opérateurs économiques en vue de conforter son monopole sur ce produit alimentaire très stratégique. Ils avaient à l’époque signé une pétition pour soutenir sa position. Selon leurs dires, c’est dans ce contexte qu’ils avaient réalisé des encaisses importantes de l’ordre de 55 000US par jour pour l’intérêt majeur de cette entreprise.

Rombaut Ot.

La VSV décrie la mort des prisonniers

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Créé le 01-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  11 h10 | PAR : REFERENCE WEB 

 

 

Une épidémie de tuberculose suspectée dans la prison de Kenge

La VSV décrie la mort des prisonniers


L’ONG de défense des droits de l’homme, « la Voix des sans -Voix  pour mes droits de l’homme» (VSV) a dénoncé,  dans un communiqué signé le 25 février dernier,  « les mauvais traitements ayant occasionné mort d’homme  et dont des détenus de la prison de Kenge ont fait l’objet de la part des policiers vendredi  18 février 2011 », dans la province de Bandundu.


La Voix des Sans-Voix indique à la base,  le refus catégorique du parquet de Kenge de répondre aux demandes des détenus malades d’être transférés vers un centre médical pour des soins médicaux. Cette Ong signale que,  plusieurs prisonniers de Kenge vomissent du sang au sein de la prison où il est suspecté une épidémie de tuberculose. Elle ajoute à cette situation d’autres maladies cutanée, des ballonnements de ventre, kwashiorkor, amibiases… En plus le manque total de la ration alimentaire contraint les détenus à se nourrir de fruits jetés de l’extérieur par la population avoisinante et parfois de « vomissements » des autres détenus pour survivre.


Les conséquences, dénonce ce communiqué, « à ce jour, sont telles que quatre cas de décès en détention ont été enregistrés depuis le début de l’année 2011dont Monsieur Bilukidi Mabetukulu décédé le matin du 18 février 2011 ».


Ces conditions  insupportables et inadmissibles de détention ont conduit, à l‘en croire, vendredi 18 février 2011, à une révolte des détenus qui n’ont pas hésit&é de casser un mur de la prison pour faire entendre leur voix face aux autorités RD Congolaise restées sourdes aux interpellations des ONGDH de la place, la presse locale et dernièrement de l’évêque du diocèse de Kenge, Monseigneur Jean Gaspard Mudiso.


Cherchant à contenir la révolte des détenus, plusieurs policiers ont été dépêchés par des autorités locales, ils ont encerclé la prison avant de tirer des coups de feu dans tous les sens et de jeter une grenade lacrymogène dans la prison. Le bilan fait état d’une personne morte de suite d’étouffement, en l’occurrence, M. Sawana Puku qui était déjà affaibli par la tuberculose qui sévit dans cette prison.


Sans se préoccuper des détenus morts, les policiers auraient choisi au hasard une dizaine de détenus pris comme meneurs, les ligoter, les exposer au soleil et les soumettre à une bastonnade sans précédant devant un public nombreux convié à la scène.


La VSV a donc saisi de cette occasion pour tirer la sonnette d’alarme en faveur de l’humanisation urgente des conditions de détention en RDC par la mise en œuvre des réformes pénitentiaires recommandées par le forum National (les assises pénitentiaires de Kinshasa).  Aussi considère t-elle que le non respect par le gouvernement de la RDC des standards minima internationaux en matière de détention est l’une des causes principales à l’origine du foisonnement des cas de décès en prisons et autres lieux de détention, notamment de la police et autres lieux de détention parallèles, lesquels échappent, en réalité, au x contrôles judiciaire et administratif des parquets.


Eu égard aux conséquences néfastes pour la vie des détenus qui ne demeurent pas moins des sujets de droit en tant que personne humaine, la VSV recommande au Gouvernement RDCongolais et au ministre de la Justice et Droits Humains en particulier d’ouvrir des enquêtes en vue de poursuites judiciaires contre les personnes impliquées dans la mort des  détenus de la prison de Kenge, de veiller au respect des normes minima de détention des Nations unies et , d’humaniser les conditions de détention dans mes lieux ne répondant pas aux principes sus-évoqués.

 


Un incendie évité de justesse à la Banque de développement des Pays de Grands Lacs à Goma

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Créé le 01-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  11 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION

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 Un incendie d’origine apparemment accidentelle  a été  évité de justesse, dimanche à la Banque de Développement de la Communauté Economique des Pays de Grands Lacs ( BDEGL) à Goma grâce à l’intervention des sapeurs pompiers du service de la protection civile du gouvernement provincial du Nord-Kivu.


Selon M. Joseph Makundi, coordonnateur du service de la protection civile, c’est autour de 16h30  (heure locale) que le feu s’est déclaré dans l’un des compartiments occupé par la société de télécommunication Vodacom. Une panne électrique identifiée comme un court circuit serait à l’origine de cet incendie, indique-t-on.


Alertés, les sapeurs pompiers du service de la protection civile ont pu maitriser la propagation du feu, épargnant ainsi les autres compartiments.  

Les biens de la BDGL ont bénéficié d’une protection exemplaire de la part des éléments de la Police Nationale Congolaise.


Le coordonnateur de la protection civile, qui remercie la Monusco de s’être disponibilisée en répondant spontanément à son appel, signifie cependant que des investigations, sur le plan électrique, ont été déclenchées pour  déterminer le facteur   à la base du court circuit, cause apparente de l’incendie.


L’équipe des sapeurs pompiers qui a assuré la garde, toute la nuit, autour de la BDGL, a affirmé lundi que le bâtiment était hors de tout danger. 

L’immeuble de la BDEGL-Goma abrite un grand nombre de services tant publics que privés parmi lesquels l’hémicycle de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu ainsi que la Radio Kivu 1.

 



ALERTE : « Joseph Kabila » porté disparu !

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Créé le 01-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  11 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION

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  •   · Confusion et inquiétude au sein du conseil national de sécurité
  • · Hécatombe dans la Garde Républicaine (GR)

  • Depuis le coup de force mené  ce dimanche 27 février 2011 en pleine journée , par quelques patriotes congolais, l’imposteur rwandais « Joseph Kabila » pris sous les feux, a tenté de détaler comme un lapin . L’œil du patriote informé d’avance, a non seulement suivi cette action de très près mais de plus,  grâce aux patriotes de la 5è colonne, notre rédaction s’est procurée tôt ce matin l’intégralité du rapport de la réunion extraordinaire du Conseil Supérieur de la Défense qui s’est tenue hier lundi 28 février de 10h à 18h à Kinshasa. Ainsi, contrairement à la comédie orchestrée en ce moment par les membres du gouvernement d’occupation, tout porte à croire qu’ Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » est plutôt actuellement dans  « l’incapacité » de gouverner la RDC !

     

    L’œil du Patriote est d’abord en mesure d’affirmer que « Joseph Kabila » n’a absolument pas pris part àcette réunion de crise qui s’est tenue hier au siège du Conseil National de Sécurité (CNS) dans la capitale congolaise.Celle-ci a été présidée par son Conseiller Spécial Monsieur Pierre Lumbi. Nos sources bien introduites au cœur du système de renseignement de la RDC appellent les congolais à observer attentivement les images d’archives diffusées par la télévision nationale à ce sujet. Ils y apercevront le Général Malik ancien intérimaire du Général Etumba .Or, le Général Malik se trouve depuis trois mois déjà au Tchad et ne figure pas, bien entendu, parmi les personnes présentes à cette réunion d’évaluation. Contrairement au Général Etumba qui était présent comme le confirme d’ailleurs le compte rendu de la réunion que s’est procurée notre rédaction et dont nous livrerons  le contenu à nos lecteurs dans les prochaines heures.

     

    De source sure, L’œil du Patriote informe donc les congolais qu’ après l’assaut de sa résidence « Joseph Kabila » s’est caché dans un premier temps à Kingabwa dans la résidence de Monsieur Deo Rugwiza son beau-père rwandais (Ndlr) père de son épouse rwandaise, pendant qu’Olive Lembe son épouse officielle est allée se refugier chez la chanteuse chrétienne L’or Mbongo. L’imposteur rwandais s’est ensuite replié dans la nuit au siège de la MONUSCO d’où il a été ensuite acheminé dans des locaux de la MONUSCO à la Gombe. Concernant les images qui sont actuellement diffusé à son sujet dont une photo de lui assistant à la réunion du conseil national de défense, notre confrère Freddy Mulongo du site Réveil Fm donne également des informations précises au sujet de celle-ci : « Cette photo a été prise avec un appareil de marque Nikon D 3oo, le 03 décembre 2009 à 07 heures 06 minutes et 14 secondes. «(…)»

    Ainsi contrairement aux apparences , le climat qui règne au sein des instances supérieures de la nation congolaise nous a été décrit en ces termes : «  C’est la panique , la confusion et la psychose ! ».C’est donc à juste titre que les kinois qui nous ont contacté pour nous informer de la présence massive des éléments de la Garde Républicaine au Beach Ngobila nous ont demandé: « Est-ce le signal de leur fuite générale qu’ils attendent là ? »

     

    Enfin , le rapport de l’évaluation qui s’est tenue ce lundi dans la capitale congolaise fait état, suite à l’assaut des patriotes, de 215 morts du côté des FARDC dont 31 morts à la base logistique du camp Kokolo et le reste à la résidence présidentielle : une véritable hécatombe ! Nos sources au sein de l’hôpital général de Kinshasa confirment également à ce sujet  la présence depuis ce dimanche de plusieurs dépouilles de militaires de la garde Républicaine notamment, dont plusieurs rwandais.

     

    « Kabila » est donc bel et bien porté « disparu » à l’heure qu’il est , et tout est fait pour faire croire le contraire au peuple congolais : ce scénario rappelle celui de la disparition de son prédécesseur. Aux patriotes congolais de rester vigilant face à cette nouvelle version accélérée du slogan : « Kabila dégage ! »….A suivre.

     

    Paris, le 1er Mars 2011

    Candide OKEKE

    L’ŒIL DU PATRIOTE

Le pouvoir est vacant en RDC: Joseph KABILA est-il encore en vie et pourquoi James KABAREBE est-il venu précipitamment à Kinshasa?

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Créé le 01-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION 

 

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En recoupant l’ensemble des informations qui filtrent autour de ce noyau dur du pouvoir, les choses vont de mal en pis. La réunion de crise qui se tient aujourd’hui pour 48 heures à l’ANR, sous l’ordre de Kigali a une seule orientation ! Comment annoncer aux Congolais, la nouvelle qui va bouleverser l’échiquier politique Congolais et de la sous région.

Le rappel des faits : TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT À KINSHASA

Six personnes ont été tuées dimanche en « République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) » à la suite, selon les autorités de Kinshasa, d’une tentative de coup d’Etat avortée.  

« Nous avons été le témoin d’une tentative de coup d’Etat. Un groupe de gens lourdement armés ont attaqué le palais présidentiel », a déclaré le ministre de l’Information, Lambert Mende. « Ils ont été stoppés au premier barrage routier », a-t-il dit par téléphone en précisant que la situation était désormais sous contrôle et que les autorités s’efforçaient d’identifier les suspects.


Intervenant ce dimanche à la télévision nationale  (RTNC) à 16 heures locales, le ministre de la Communication et Médias Lambert Mende a indiqué qu’un commando non autrement identifié a attaqué la résidence du chef de l’Etat. Il a été maîtrisé à la première barrière de la garde présidentielle. « La situation est sous contrôle, le calme est revenu et les institutions en place fonctionnent normalement. Les Congolais peuvent vaquer paisiblement à leurs occupations », a déclaré le ministre, avant d’inviter la population à dénoncer tous les colporteurs des rumeurs de nature à semer la panique dans la capitale.


Observation pertinente : En reprenant les propos de Lambert MENDE d’après un conseiller militaire d’un des pays Africains en poste en France, nous a fait part de ses inquiétudes sur les contradictions dans ses propos irréfléchis


Il dira mordicus, primo : un ministre d’état, ne peut se substituer de l’autorité militaire dans des telles crises. Le discours rodé est enseigné aux militaires pour n’est pas commettre ces genres absurdités dites par ce Ministre ( Ce n'est pas dans ses attributions ). L'armée est une institution à part avec des règles précises. C’est un métier être militaire ! La politique en Afrique n’est pas réellement un métier, un opportunisme népotique.


Il revient au chef d’état Major que je connais bien d'ailleurs, de recadrer la situation.  De tranquilliser et d’assurer ses troupes qui sont dispersées dans plusieurs casernes disséminées dans la capitale. Qui pourront être en errance dans la capitale pour commettre des exactions en profitant de cette crise. (Sachez qu'ils sont mal payés)...


Afin d’éviter une autre crise (un soulèvement ou mutinerie) dans la crise qui est encours de normalisation. Surtout, surtout, protéger la population…


Secundo :     Le président de la République, le garant des institutions, pour également attirer la sympathie de la population, fera une apparition à la télévisons,  presse nationale et internationale pour une brève allocution, afin de rassurer le souverain primaire dont il est garant ;


Tertio : Les assaillants arrêtés seront présentés à la population par la voie de la télévision nationale devant des autorités militaires pour dire, l’armée a la situation en main. Tout cela n’a pas été fait !


Il ajouta ! Je suis assez dubitatif sur le sort de ce Président et d’après les confidences des plusieurs chancelleries. Le mot d’ordre, Il faut absolument éviter la contagion vers les 9 pays limitrophes de la RDC. Ils (pays) prennent leurs précautions afin de sécuriser leurs territoires respectifs. (Exode de la population, le massacre et règlements de comptes).


Il conclue, en disant avec un sourire en coin, c’est une véritable mise en scène qui ne fera pas rire un haut gradé militaire. Une belle plaisanterie !


Les précédant dans les tentatives d’attentats ou coup de force


Le 21 février 2011, la célèbre télévision Qatari  Al jazeera (une ile en arabe), annonce que le Colonel KHADAFI est fuite vers HUGO CHAVEZ au Venezuela. Une autre annonce de taille, celle de William Hague, le Ministre britannique des affaires étrangères déclarait le même lundi 21 février en marge d'une réunion de l'UE à Bruxelles, que le dirigeant libyen pourrait avoir quitté son pays et être en route vers Caracas, au Venezuela.


Dans la nuit du Lundi 21 à mardi février 2011, Le dictateur fait une courte déclaration à la télévision libyenne, pour démentir les rumeurs selon lesquelles il se serait réfugié au Venezuela. Il n’a pas attendu que cette rumeur devienne une vraie information. Pourquoi, Joseph KABILA ne fait-il pas cette déclaration ? (sic)


Tout en sachant, très peu des Congolais lui portent dans leurs cœurs ! Qu’attend t-il pour rassurer son peuple qui au demeurant l'a « élu soit disant démocratiquement » ? Du dimanche 13 heures 30, jusqu’aujourd’hui mardi 17 heures, 51 heures se sont écoulées ! Où est-il ? Alors le pouvoir est vacant !


Attentat du Petit-Clamart contre le Général de Gaulle.


L’attentat du Petit-Clamart, désigné par ses auteurs sous le nom d’opération Charlotte Corday, est le nom d'une action d'un groupe (OAS-Métropole/OAS-CNR) dirigé par le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, visant à assassiner le président  Charles de Gaulle, le 22 août 1962 à Clamart.

Dans les heures qui suivaient cette attaque, le Général de Gaulle faisant une apparition à la radiotélévision pour une brève déclaration.

 

Alors, le cher « Raïs » où est-il ? Qui alimenterait les rumeurs qui prennent corps aujourd’hui avec d’autres plus farfelues ? Et à qui la faute et pourquoi laissent-on les Congolais en dehors de ce tournant  décisif par rapport à leurs vies ? Le Congo a à sa tête un véritable irresponsable ! Où peut –être serait déjà sous aldéhyde formique. Info en 98 % vraie…

Depuis ce silence suspect, les rumeurs vont bon train, et les informations commencent à filtrer dans l’appareil militaire et sécuritaire (ANR). Le temps joue contre ces comploteurs qui veulent imposer aux Congolais un autre imposteur. Toutes les informations dites par ce « Brillant Ministre », s’avèrent aujourd’hui obsolète et ne cadre pas avec la réalité.

Et une information est sur toutes les lèvres dans la diaspora.  Joseph Kabila a été grièvement touché au plexus solaire et l’épaule. Sa vie serait en danger. Il a été transporté à Harare via Lubumbashi, pour des premiers soins intensifs pour un vol sanitaire en destination de l’Afrique du Sud …


Il serait entre la vie et la mort. La même source nous dit, qu’« on calmerait la population avec des déclarations de M. Mende [*] » pour éviter le vent de panique. M. Muzito qui devait faire une déclaration est introuvable…Il serait également à Brazzaville. D’autres sources disent que « le président KABILA EST MORT… »

[Source ivoirienne : http://actualites.ivorian.net/article/?p=603]

Une autre source de la présidence de la république dit clairement, le président à été touché d’une façon dont, il ne pourra pas survivre de ses blessures. L’arme qui a été utilisée c’est la célèbre Mitrailleuse Kalachnikov. Sa femme et ses deux bambins seraient prises en otage par les assaillants

Pourquoi James KABAREBE est-il venu précipitamment à Kinshasa pour un séjour de 12 heures ?


Où est-il Joseph KABILA ? Cette réponse, les Congolais les trouveront à la personne de James KABAREBE qui est l’artisan avec son mentor les fossoyeurs de la Nation Congolaise, Paul KAGAME. James KABREBE officier rwandais, était chef d'état-major depuis le 10 avril 2010, ministre de la défense du gouvernement rwandais. Autrefois congolais de circonstance qui a fait imploser l’armée Congolaise de l’intérieur. Ce quidam débarque à Kinshasa précipitamment avec un mot d’ordre de KIGALI, le prince des Grands Lacs.


Ramenez-moi, ces combattants Congolais (assaillants) qui ont été capturés. Et faire de la sorte d’après les informations que nous disposons, de placer à la tête de la RDC "qui n’a plus de Président," un des leurs. De court-circuiter l’action de la résistance qui a rendu la peau de Joseph KABILA comme un passoir chinois.


Il repartira hier tard dans la nuit, dans ses bagages, l’assurance et les 10 assaillants livrés par les traitres Congolais au Rwanda. Ce matin, une réunion de crise est actuellement encours à l’ANR, qui durera d’après les échos, 48 heures, afin de faire passer la pilule aux Congolais de surcroît, de nous sortir leur perle rare qui fera unanimité dans la diaspora, en RDC et la communauté internationale.


Qu’à cela ne tienne, le rouleau compresseur des combattants fait de l’effet. L’hégémonie Tutsie essaye de faire capoter les actions vaillantes de nos combattants qui ont été déterminés en découdre avec l’occupation.


La communauté internationale aphone par rapport au coup de force en RDC. Pourquoi ce silence ?


Le cas d’espèce est de la RDC est sensible avec neuf frontières avec ses voisins, dont cinq ont un semblant de paix.  Le Congo Brazza, La RCA, Le Rwanda, Le Burundi et L’Ouganda. Annoncer précipitamment la disparation de Joseph KABILA, équivaudrait à un drame incontrôlable et de fait, créera un désordre que la communauté internationale ne pourra contenir.


L’exode massif de la population perturbera l’équilibre de la sous région dont l’option est de taire l’affaire jusqu’à ce que le Rwanda et ses amis soient sécurisés. N’oublions pas que Joseph KABILA a été vomi par communauté internationale. Comme un semblant de paix régnait d’après eux dans la région, seule solution était de le maintenir en place pour attendre les jours meilleurs. Mais l’homme propose Dieu dispose ! Les Combattants ont changé la donne…


Que fait ce peuple amorphe et inconscient ?


Comme à l’accoutumer, pas grand-chose, elle subit ! N’est-il pas vaillant jadis ce peuple ? Est-il été frappé par le fatalisme ambiant ou simplement la peur au ventre. Il est vrai aussi qu’il est imprévisible, c’est maintenant l’occasion de changer la situation dramatique qui se dessine à l’horizon.


 Ils veulent encore imposer à ce peuple  un autre étranger qui sauvegardera leurs intérêts au détriment celui qui trime chaque jour. Le peuple doit réclamer que ce président qui a été « élu »,fasse une courte apparition avec une déclaration devant la presse internationale et nationale pour apaiser ce peuple meurtri par les remueurs de ces derniers jours. Si d’ici 20 heures aujourd’hui, celui-ci n’apparaît pas, on conclura qu’il est bel est bien  mort…Et que La diaspora congolaise doit prendre les clés des ambassades Congolaises  à l’étranger.


Pour ceux qui sont au pays ! Qu’ils sortent dans la rue, pour prendre en main leurs destins en refusant la fatalité. Le pouvoir est dans la rue comme on a vu en Tunisie, Egypte et maintenant en Libye. Le premier pays de subsaharienne sera le RDC qui donnera le signal fort à ses voisins. Allez-y dans la rue pour prendre le pouvoir avec les combattants qui font un travail exemplaire. Le Congo n’a plus de Président !


Roger BONGOS

Journaliste d’investigation

 

 

 

L’Etat congolais est devenu «la chose» de «Joseph Kabila»

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Créé le 01-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : CONGOINDEPENDANT 


"Joseph Kabila"

Cinq années après l’élection présidentielle de 2006 «remportée» par «Kabila», l’Etat congolais en tant que pouvoir politique a perdu tout son caractère républicain, institutionnel, en prenant le relief d’une «chose» appartenant au chef de l’Etat en place et son clan. Les affaires du pays sont gérées dans la plus totale opacité. Le gouvernement, dépouillé de toutes ses prérogatives, fait semblant de gouverner. L’appareil judiciaire, l’armée, la police, les services des renseignements civils et militaires fonctionnent au gré des intérêts du «clan kabiliste». Ces organismes publics ne sont soumis à aucun contrôle démocratique. Ils ne rendent compte qu’au seul chef de l’Etat. Là où le bat blesse est que les citoyens sont tenus dans l’ignorance des faits présentant un intérêt public. Allergique à la communication, «Kabila» traite ses concitoyens en mineurs d’âge et donne l’impression qu’il n’a pas de compte à rendre à la population. La gestion de la récente attaque de la résidence présidentielle à Kinshasa met une fois de plus à nu une conception anti-démocratique du pouvoir.


Conseil supérieur de la défense

Plus de quarante-huit heures après l’attaque, vraie ou supposée, de la résidence de «Joseph Kabila», dimanche 27 février 2011, la population congolaise continue à supputer et à spéculer. Et ce, faute d’une information officielle renseignant sur ce qui s’est réellement passé. Les experts en «communication de crise» sont formels : «En temps de crise, il vaut mieux dire la vérité, toute la vérité… ». A défaut, place aux rumeurs.

 

 

Un mensonge d’Etat finit toujours par être rattrapé par la vérité. Sous d’autres cieux et particulièrement dans les Etats respectueux d’un minimum de règles démocratiques, le chef de l’Etat ou le magistrat chargé de l’enquête se serait présenté devant les médias pour rendre compte ; donner la version officielle. Les gouvernants congolais se rendent-ils compte qu’ils ont l’obligation de rendre compte aux citoyens ? Toute la question est là !

Après «l’incident» du dimanche, «Joseph Kabila» a présidé, lundi 28 février, une «réunion extraordinaire» du Conseil supérieur de la défense. La rencontre a eu lieu au même endroit qui a été «attaqué» la veille. Bravade? Les psychologues ont de la matière. La réunion n’a eu qu’un seul sujet à l’ordre du jour : «La situation relative à l’attaque de la résidence du chef de l’Etat, des sièges des autres institutions et des installations de la base logistique centrale des forces armées».


«Le Conseil rappelle à l’opinion qu’un groupe armé a tenté ce dimanche 27 février 2011 en début d’après-midi de troubler l’ordre public en attaquant la résidence officielle du président de la République, les sièges des autres institutions et la base logistique centrale des forces armées, indique le communiqué publié par le ministre de la Défense nationale, Charles Mwando Nsimba. Nos forces de sécurité les ont maîtrisés faisant des morts et des capturés parmi eux.» «Le Conseil, poursuit le communiqué, a noté avec satisfaction le calme observé par notre population qui a continué à vaquer à ses occupations en toute quiétude et l’appelle à la vigilance. Tout un train de mesures a été pris afin d’accroître davantage la sécurité, en vue d’assurer le déroulement normal des élections ainsi que le développement de notre pays.»

Kin-la-rumeur

A Kinshasa la rumeur court. Selon des sources, la réunion du Conseil supérieur de la défense n’a pas été présidée par le «raïs». Les personnes ayant suivi les images du journal télévisé de la télévision d’Etat (RTNC), lundi, assure la main sur le cœur que «Joseph» n’y a pas pris part. Certaines affirment que ce dernier se trouvait dimanche à Lubumbashi. Sur le "Net", des internautes auraient aperçu l’ombre de "Kabila" à Harare au Zimbabwe. Qui dit vrai?

Certains passages et omissions du communiqué publié par le ministre Mwando appellent quelques observations. C’est assez surprenant d’entendre le Conseil supérieur de la défense – qui regroupe en son sein notamment tous les responsables des services dits de sécurité lesquels se comportent en milices du régime Kabila - appeler la population «à la vigilance». Vigilance? Sous la Deuxième République, Mobutu Sese Seko exhortait les «militantes et militants» du MPR à faire preuve de «Miso gaa !». Traduction : vigilance. De quelle vigilance parle-t-on dans un pays censé vivre sous le règne du pluralisme politique, c’est-à-dire dans une ambiance de confrontation permanente et pacifique des idées politiques? Qui doit vigiler contre qui? Le pouvoir kabiliste a-t-il trouvé le prétexte qui lui manquait pour lancer un "appel à la délation" contre tous les opposants et critiques du régime? «Kabila» et les participants à la réunion du Conseil supérieur de la défense voudraient-ils transformer chaque citoyen congolais en «délateur» du parti présidentiel, le PPRD?

Le communiqué publié par Mwando indique par ailleurs que le Conseil «a pris un train de mesures afin d’accroître davantage la sécurité, en vue d’assurer le déroulement normal des élections ainsi que le développement du pays.» Quelles sont ces mesures ? Quel rapport y aurait-il entre l’attaque de la résidence présidentielle et «le déroulement normal des élections»? Des sources à Kinshasa indiquent que des arrestations ont été opérées par des membres du service du conseil spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. Au nom de quels principes? Quelles sont les identités des personnes arrêtées ? Quels sont les faits mis à leur charge ? Pourquoi le communiqué du ministre de la Défense omet-il de parler de ces arrestations? Le pouvoir kabiliste n’inspire plus confiance à la population. En cause, son manque de transparence dans plusieurs autres dossiers. Voici un petit florilège.

Des précédents

En mai 2005, André Tshombe est arrêté par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Il est accusé d’être le «cerveau» d’une «tentative de sécession» de la province du Katanga». Six années après, les conclusions des enquêtes ouvertes n’ont pas été divulguées.

Le 23 mai 2010, une vingtaine de personnes ont été interpellées à Lubumbashi. Selon le ministre provincial en charge de l’Intérieur, Dikanga Kazadi, ces personnes «projetaient de mettre le désordre dans la ville avec des armes de guerre». "On remonte le réseau petit à petit pour pouvoir identifier tous ceux qui sont concernés de près ou de loin", soulignait-il. Les personnes arrêtées sont présentées comme des membres d’une «organisation séparatiste» dirigée par un certain Elie Kapend. Le mouvement aurait comme «objectif à court terme» la proclamation un nouvel «Etat du Katanga». L’ancien «commissaire d’Etat» aux Mines, Mbenga Sandonga, 67 ans, aurait même été cité lors des interrogatoires. La suite de ce dossier demeure un mystère.

Le vendredi 4 février aux alentours de 4 heures du matin, l’aéroport de la Luano à Lubumbashi est attaqué par un "groupe armé non identifié". Un échange de tirs s’en est suivi avec des soldats qui assuraient la sécurité de l’aéroport. Bilan : un fonctionnaire tué. Qui est l’auteur de cette attaque? Mystère. Où en est l’enquête? Silence radio.

Et si les Congolais étaient les premiers responsables de la dérive dictatoriale du pouvoir kabiliste? A titre d’exemple, il ne se passe pas un jour sans apprendre que tels segments de la population congolais demandent «l’implication personnelle» du président de la République pour résoudre tel menu problème ou tel autre. Dans la presse kinoise du lundi 28 février, on pouvait, en effet, lire qu’un groupe de candidats magistrats dont les noms n’ont pas été retenus pour la session de formation - bien qu’ils aient passé avec succès le test - ont décidé de saisir …le chef de l’Etat afin d’intervenir «en leur faveur». Que sont devenues les autres voies de recours en pareil cas? Seraient-elles inopérantes? Pourquoi? C’est à croire que le président de la République est devenu l’unique Institution de la République alors qu’il y en a quatre aux termes de l’article 68 de la Constitution. A savoir : le Président de la République, le Parlement, le Gouvernement et les Cours et tribunaux. Un politologue congolais de conclure : "L’Etat n’est pas un bien. Nos dirigeants doivent savoir que la gestion de l’Etat n’est pas de la magie. Il s’agit des affaires publiques. Les gouvernants peu disposés à rendre compte à la population de la marche de la collectivité nationale devraient changer de métier...".

B.A.W

Ci-après, la liste des participants à la réunion du Conseil supérieur de la défense :

- le Premier ministre, chef du gouvernement Monsieur Muzito Adolphe ;

- Monsieur Adolphe Lumanu Bwana Nsefu, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité ;

- Monsieur Charles Mwando Nsimba, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants ;

- Monsieur Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères

- Le lieutenant-général Didier Etumba, chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo ;

- L’inspecteur divisionnaire adjoint Charles Bisengimana, inspecteur général de la Police nationale congolaise, ad intérim ;

- Le général-major Massamba Mussungu, chef d’état-major de la force aérienne ;

• Le général de brigade Mbala Célestin, chef d’état-major particulier du président de la République, ad intérim.

Invités :
- Monsieur Gustave Beya Siku, directeur de cabinet du président de la République ;

- Monsieur Pierre Lumbi, conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République

- Monsieur Darwezi Mokobe, l’administrateur général de l’ANR ;

- Monsieur François Beya directeur général de la DGM.

- Le général de Brigade Kitenge Tundwa, chef d’état-major de renseignements militaires ;

- L’inspecteur divisionnaire adjoint Unyon Vakpa, directeur de renseignements et services spéciaux de la Police nationale congolaise

- Monsieur André Kimbuta Yango, gouverneur de la ville de Kinshasa

- Le général de Brigade Banze Lubundji, commandant de la Garde républicaine.


© Congoindépendant 2003-2011

Un père furieux poignarde l'entraîneur de son fils

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Créé le 01-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : DERNIERE HEURE 

 

Le papa du joueur était en effet en rage suite au statut de réserviste de son fils


BRUXELLES Christian N'Sengi-Biembe est révolté, il est entraîneur de foot à Neder-over-Hembeek depuis des années et a toujours eu une bonne relation avec ses joueurs. Pourtant ce samedi, à l'occasion d'un match de provinciale 1 qu'il coachait, il s'est fait poignarder par le père d'un de ses joueurs Soufiane, 19 ans.

Le papa du joueur était en effet en rage suite au statut de réserviste de son fils. Après des insultes gratuites, l'agresseur s'est rendu sur le terrain , a sorti son canif et a voulu le planter dans le ventre de Christian. 

Ce dernier a pu esquiver le coup mais a été blessé à la jambe. Il s'en sort avec 9 points de sutures et déclare ne pas être dégouté de son loisir.

Il ne comprend cependant pas comment les parents peuvent ainsi mettre une telle pression sur leurs enfants et se laisser à de tels actes.

Plus d'info dans votre DH de demain

F.Sc.

 

José Makila quitte le Mlc : Il a déposé hier sa lettre de démission au SG du parti

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Créé le 02-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 02 -03-2011 à  09 h50 | PAR : L'AVENIR

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*José Makila avance des raisons de convenance personnelle. *Cette démission n’a pas d’incidence sur les liens de famille avec le leader du Mlc, JP Bemba, insiste le démissionnaire. *Le départ de José Makila est un coup dur pour le Mlc qui s’attend à beaucoup d’autres départs dont celui presque avéré de Delly Sesanga *La donne José Makila va bouleverser beaucoup de calculs électoraux en prévision d’élections de novembre 2011.

Enfin, José Makila, ancien gouverneur de la province de l’Equateur, ancien ministre des Travaux publics, un très proche et un parent du leader du Mlc, JP Bemba, a démissionné du Mlc. Il a exprimé sa décision dans une lettre qu’il a adressée hier lundi 28 février 2011 au secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (Mlc).

José Makila est un des députés le mieux élus. Il avait hypothéqué son mandat de député au poste de gouverneur de province. A la suite d’une motion de défiance, il a perdu son poste. José Makila n’a jamais compris comment son parti politique ayant la majorité à l’Assemblée provinciale, n’avait pas pu le protéger dans un dossier où il avait des arguments. La preuve, c’est qu’au niveau de la justice, il a été totalement lavé. Au point de presse qu’il avait tenu à Kinshasa à la suite de son départ du gouvernorat de la province de l’Equateur, José Makila avait clairement dénoncé le jeu malsain qui se jouait au sein du Mlc. Il avait clairement demandé au Mlc de lui présenter des regrets pour ce qui était arrivé. Rien n’est arrivé du Mlc où, apparemment, on avait voulu dégager le poste pour le faire occuper par un membre du club d’amis autour du Secrétaire général de ce parti.

Premier soufflet au Mlc

José Makila avait alors annoncé de ne pas soutenir tout candidat du Mlc à ce poste de gouverneur de l’Equateur. Pour la direction du Mlc, c’était des menaces en l’air. C’était sans compter avec la détermination et l’influence de José Makila. Les candidats du Mlc ont broyé du noir à l’élection du gouverneur de l’Equateur. C’était le premier soufflet contre le Mlc. José Makila est resté au sein du parti, même si dans une certaine opinion, les observateurs avertis ne lui donnaient plus beaucoup de jours au sein du Mlc où le climat n’était plus propice à un travail politique en commun. Les bruits divers ont circulé au sujet de cet homme, un des piliers du parti politique de JP Bemba. D’aucuns ont parlé de son adhésion à l’Amp, d’autres encore ont épilogué sur la création de son propre parti politique.

Il était temps que la décision vienne de l’intéressé. C’est chose faite. Dans sa lettre, José Makila se veut plus précis. Il rompt tous les liens avec le Mlc, sauf la fraternité qui peut encore l’unir aux membres de ce parti politique. Car, écrit-il : « Je me fais l’impérieux devoir de vous approcher aux fins de vous annoncer officiellement, pour des raisons de convenance personnelle, ma démission au sein du Mouvement de Libération du Congo, Mlc en sigle, en mes qualités de cofondateur, d’inspecteur général et de membre de ce parti ».

La part de choses entre la famille et la politique

Autant qu’il tient à conserver l’amitié avec les anciens compères du Mlc, il tient à lever toute équivoque sur ses liens de famille avec le leader du Mlc, JP Bemba. Il écrit à ce sujet : « Aussi, y a-t-il lieu qu’on fasse une nette distinction entre le lien familial indéniable existant entre le Président Jean-Pierre Bemba et ma personne d’avec l’activité politique que je mènerai désormais ». Cette mise au point est importante. La politique ne se mêle pas des affaires familiales. Il y a lieu d’avoir des liens familiaux et ne pas partager les mêmes idées politiques dès le moment où on se met d’accord que la politique n’est pas un affrontement.

La question que plus d’un se posent après ces éclaircissements de José Makila, c’est de savoir quelle politique José Makila va-t-il mener désormais. Il a annoncé qu’il n’abandonne pas la politique, mais il la fera en dehors du Mlc et de JP Bemba. Nulle part José Makila a dit avoir adhéré à l’Amp. Mais ce ne serait pas étonnant qu’il fasse ce choix. L’opinion ne pourra l’en vouloir dès le moment où elle s’est montrée disposée à comprendre ceux qui quittent la majorité pour l’opposition. La donne Makila vient détruire le triangle nucléaire en s’imposant comme une réalité politique qui compte. C’est pour dire que novembre 2011, ce sera chaud.

Un coup dur pour le Mlc

Qui sème le vent récolte la tempête, dit-on. Le Mlc a appliqué des politiques qui obligent certains membres influents de prendre leur indépendance. José Makila va-t-il partir en solitaire ? Ce qui n’est pas évident lorsqu’on connaît les liens que José Makila entretenait avec les membres de ce parti politique et surtout avec la base qu’il a entretenue depuis la création de ce parti politique. Il nous revient que les départs seront nombreux de ce parti politique. Au niveau de l’Assemblée nationale, beaucoup se retiennent parce qu’il faut protéger le mandat de député. A la fin de la législature, on s’attend à beaucoup de départs.

Parmi ces départs, celui du leader de l’Envol, Delly Sesanga est le plus probant. Tout le monde constate que Delly Sesanga ne prend plus part à aucune activité d’un parti dont il était une des têtes pensantes. Le cas Yves Kisombe est connu de tout le monde. La direction du Mlc avait même pris l’initiative de l’exclure pour avoir pris une position contre les exactions de la secte Bundu Dia Kongo que le Mlc soutenait comme allié. Après José Makila, à qui le prochain tour ? Il y a lieu de se poser la question de savoir si le parti cher à JP Bemba sera capable de résister à la tempête. Il ne suffit pas de le vouloir, il faut se mettre au travail dans un esprit autre que celui d’un club de copains.

Joachim Diana G.

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