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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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RDC – Angola: La déportation des Congolais a commencé …

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : LE PHARE 

 



Le ciel de relations politiques entre la RDC et la République sœur d’Angola, vient une fois de plus de s’obscurcir avec de gros nuages. A la base : une nouvelle affaire d’incursion des troupes angolaises en territoire, congolais, qui s’est soldée avec la déportation de 12 sujets congolais vers l’Angola. L’affaire qui révolte toute la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, et les compatriotes de la diaspora, n’a pas soulevé une vive protestation des dirigeants congolais, habitués à banaliser ce genre d’incidents à la frontière entre la République, démocratique du Congo et la république d’Angola, et à reléguer le traitement de ce dossier à la commission mixte congolo-angolaise.
L’alerte sur cette incursion doublée d’une déportation a été donnée, comme il faudrait le rappeler, lundi dernier, pare les habitants du village Nkamuna, situé à 55 kilomètres à ‘Est de Matadi, sur la Nationale n° 1 Kinshasa-Matadi.
La délégation de ces habitants de Nkamuna, composée pour la plupart des membres des familles des déportés, a rencontré pour la circonstance, les responsables des bureaux de la Monusco à Matadi, auprès de qui ils ont fait part de leurs inquiétudes sur le sort incertain réservés à nos compatriotes.
Selon des informations communiquées à ces derniers, les déportés seraient écroués dans des cachots de services de sécurité de la province angolaise de Do Zaïre, précisément à Mbanza-Kongo, chef-lieu de cette province, située comme on le sait, dans la zone frontalière du territoire de Songololo. Ce type de détention injustifiée en terre angolaise se termine généralement par le paiement des rançons allant de 25.000 FC, l’équivalant de’ 27 dollars, à 50.000 francs représentant plus au moins 54 dollars, avant que les « otages congolais » soient remis en liberté et renvoyés dans leur pays.
L’a même délégation des habitants Nkamuna a pu rencontrer également quelques autorités provinciales du Bas-Congo, afin qu’elles puissent s’impliquer dans ce dossier, pour obtenir la libération de leurs compatriotes.
La confirmation de cette incursion des policiers angolais a été donnée par le ministre provincial de l’intérieur, Mbedi ya Kitembedi, qui croit savoir que les douze compatriotes déportés possèdent de vastes champs en territoire congolais. Et c’est sur la terre de leurs ancêtres qu’ils ont été enlevés par troupes angolaises.

Au lieu de saisir sa hiérarchie, ainsi que les autorités nationales, nous apprenons que Mbedi ya Kitembedi attend de disposer des identités complètes des déportés pour engager des discussions avec le consul angolais.

Une fois de plus, les autorités congolaises surprennent par leur silence
Alors que les habitants de Nkamuna et de ses environs se disent victimes de plusieurs pas de déportations de la part des policiers angolais sur le territoire congolais, la réaction des officiels tarde à venir, comme pour dire que leurs préoccupations sont ailleurs.
Pourtant, l’opinion nationale est non seulement indignée, mais révoltée de la manière dont évoluent les relations diplomatiques entre Kinshasa et Luanda.
L’histoire de ces relations est en effet, marquée par plusieurs cas d’incursions des policiers et des militaires angolais sur les territoires congolais. On rappellera à l’occasion, l’invasion du territoire de Kahemba en 2007 par des militaires angolais. L’affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, avait même opposé deux membres du gouvernement congolais. Le ministre congolais des Affaires étrangères de l’époque Mbusa Nyamuisi et quelques députés congolais qui s’appuyaient sur des plaintes de la population locale et de certains agents de l’administration,  reconnaissaient que Kahemba était occupé. Cette version fut contestée par le ministre congolais de l’intérieur de l’époque, Denis Kalume Numbi, dont les experts du ministère alléguaient que les policiers angolais se trouvent sur leur territoire et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.
Certains médias congolais qui ont effectué une descente à Kahemba, à la demande du ministère de l’Intérieur, ont dévoilé Images à l’appui, la véracité des accusations des habitants de Kahemba.
En 2008 et 2009, des militaires angolais sont revenus en RDC où ils ont occupé et planté le drapeau angolais dans deux villages du territoire de Mbanza-Ngungu. En 2009 et 2010, des plaintes des incursions angolaises sur le territoire congolais ont été enregistrées dans deux villages du territoire de Moanda.
A la lumière de ces parades des troupes angolaises en RDC qui ressemblent à une provocation, tant elles sont répétitives, il y a lieu lue les autorités congolaises prennent leurs responsabilités pour faire respecter les engagements pris par la partie angolaise, à l’issue des commissions mixtes entre les gouvernements de nos deux pays. Il s’agit principalement du respect de l’intangibilité de nos frontières tel qu’établies depuis la colonisation belge et portugaise.


Droits de l’Homme : L’Onu se félicite de l’ouverture du procès contre 11 officiers des FARDC au Sud-Kivu

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : L'AVENIR



Onze officiers des Forces armées de la RDC sont jugés depuis le 28 février 2011 à la Cour militaire du Sud-Kivu. Ils sont accusés de crimes contre l’humanité pour viol, pillage, destruction d’école, enlèvements d’enfants et autres atteintes à l’intégrité physique commis à Katasomwa en 2009. Organisée avec le soutien financier, logistique et matériel de la Monusco, du bureau des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), de l’Agence canadienne pour le développement international (ACDI), du PNUD et d’Avocats sans frontières (ASF), cette audience permet à trois accusés de comparaître devant le tribunal, dont un lieutenant-colonel tandis que les huit autres accusés en fuite seront jugés par contumace, a indiqué le porte –parole de la Monusco a.i Touré Penangnini. C’était hier mercredi 02 mars au cours du point de presse hebdomadaire de la Monusco.

Il a également fait savoir qu’un panel d’experts sur les droits de l’homme et la protection présentera le 3 mars 2011 à Genève, les résultats et recommandations de son étude sur les besoins des victimes de violences sexuelles en RDC. Cette étude fait suite à la mission effectuée par ce panel d’experts, en septembre 2010, au cours de la quelle ils ont rencontré des victimes, des membres d’ONG et des autorités congolaises, a-t-il expliqué.

Le point sur la situation militaire


Le porte-parole a abordé, par ailleurs, la question relative à la situation militaire dans la partie Ouest du pays où la force Monusco continue à apporter un soutien logistique et sécuritaire aux missions d’assistance humanitaire. Allusion faite à l’escorte d’une mission conjointe d’assistance humanitaire chargée d’évaluer la situation des droits de l’homme et la situation sécuritaire à Djoa (Nord-est de Mbandaka). Dans la perspective des activités et de réconciliation entre les communautés Enyele et Monzaya, la section des affaires civiles, OCHA, UNICEF, PNUD ont été également héliporté à Monzaya par la force de la Monusco, a-t-on appris.

Dans la province orientale, l’opération « Eagle Eye » menée dans la zone de Faradje du 21 au 26 février 2011 a permis de dissuader les forces négatives , d’améliorer la protection des populations civiles , de restaurer la confiance des communautés et de sécuriser l’axe Dungu-Aba à partir de trois bases Kpodo , Gangala et Djabir. A en croire le porte parole ,les unités marocaines, guatémaltèques et les observateurs militaires de la force de la Monusco ainsi que les FARDC ont marqué leur présence dans la zone, suite aux incidents signalés dans la localité de Bamangana, située à 25 km au Nord –Est de Banda .En outre, la Monusco a procédé à l’évacuation médicale de trois individus blessés , dont deux soldats FARDC et une femme de Banda à Dungu.

Cependant, la situation sécuritaire dans les territoires de Rutshuru et Lubero, dans le Nord Kivu continue à être dynamique, caractérisée par des accrochages épisodiques entre FARDC et groupes armés. Le porte parole a.i rapporte même deux éléments Mayi –Mayi ont été tués le 19 février 2011 lors d’une opération par le 11 et 12 ème secteur FARDC à Kiribata.

S’agissant de la province du Sud- Kivu où la situation sécuritaire est plus stable, les bases de la force de la Monusco de Bukavu et Panzi sont parvenues à maîtriser l’incendie qui s’est emparé d’un complexe résidentiel, à deux kilomètres au Sud-ouest de Bukavu, sauvant la vie d’une femme et d’une jeune fille. Grâce à la diligence de leur intervention, plusieurs biens matériels ont pu être sauvés et des soins d’urgence prodigués aux victimes. En définitif, la Force de la Monusco a mené 1.482 patrouilles armées, dont 344 patrouilles nocturnes. Elle a fourni 86 escortes pendant que 341 autres patrouilles ont été menées par les observateurs militaires de la Force, a-t-il conclu.

Doudou Esungi

Procès Chebeya : les relevés d’appels du général John Numbi posent problème

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 

 



Dans l’affaire Floribert Chebeya, la partie civile a constaté qu’à la société de téléphonie cellulaire Vodacom, il y a eu dissimulation de certaines communications du général John Numbi avec les prévenus Paul Muilambwe, Daniel Mukalay et Christian Ngoy, aussi bien qu’entre Christian Ngoy et Daniel Mukalay.

Le dossier des relevés d’appels a encore rebondi à l’audience du lundi 28 février 2011, dans l’affaire qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. En effet, Me Jean-Marie Kabengela Ilunga de la partie civile a dit aux juges de la Cour militaire de Kinshasa que la société Vodacom n’a pas bien rempli la tâche qui lui a été demandée.

Au sujet du numéro 0813948272 appartenant à Paul Muilambwe qu’il a comparé à celui du général John Numbi, l’avocat a déclaré que 30 SMS ont été dissimulés ; dont un SMS du 23 mai 2010, 4 SMS du 24 mai, 2 SMS du 25 mai, 4 SMS du 28 mai, 1 SMS du 29 mai, 1 SMS du 31 mai, 13 SMS du 1er juin, 2 SMS du 3 juin, 1 SMS du 4 juin, et 2 SMS du 5 juin. Me Kabengela a affirmé que toutes ces communications n’apparaissent que pour Muilambwe et non pour le général Numbi.

Même chose pour les communications échangées entre le général John Numbi et le colonel Daniel Mukalay ou il y a 6 appels et 17 SMS dissimilés. Le 17 mai 2010, le général John Numbi a appelé le colonel Mukalay et lui a envoyé 2 SMS. Le 18 mai, il y a eu 3 SMS. Le 19 mai, le colonel Mukalay a appelé le général John Numbi. Le 20 mai, il y a eu 1 SMS. Le 21 mai, le général Numbi a appelé le colonel Mukalay à deux reprises. Le 22 mai, le colonel Mukalay a appelé le général John Numbi et ce dernier l’a appelé à son tour. Le 3 juin, il y a eu 2 SMS. Tout cela est répertorié chez le colonel Daniel Mukalay, mais non chez le général Numbi.

Aussi, il y a eu 6 appels et 4 SMS dissimilés entre le général John Numbi et le major Christian Ngoy. Le 21 mai 2010, John Numbi a appelé Christian Ngoy. Le 22 mai, Christian Ngoy a appelé John Numbi. Le 24 mai, il y a eu 2 SMS. Ce même jour, le général Numbi a appelé Christian Ngoy. Christian Ngoy l’a aussi appelé, et John Numbi a encore appelé Christian Ngoy. Le 4 juin, il y a eu 1 SMS échangé et un autre le 7 juin.

Entre le colonel Daniel Mukalay et le major Christian Ngoy, il y a eu 2 appels et 4 SMS dissimulés. Le 21 mai, Christian Ngoy a appelé le colonel Mukalay. Le 25 mai, le colonel Mukalay a appelé Christian Ngoy. Le 27 mai, il y a eu 2 SMS échangés ; et 2 autres le 30 mai. Mais tout cela n’a pas été révélé chez le colonel Daniel Mukalay.

Après avoir fait cette démonstration, Me Kabengela Ilunga a déclaré à la Cour : « Vous remarquerez que sur les relevés d’appels de John Numbi, il y a quelque chose qui n’a jamais été révélé. Pour le temps considéré, c’est à peine 10 communications qu’on lui attribue. Que Vodacom explique ces contradictions, ces dissimulations… ».

Appelé à réagir, l’expert Marcellin Bokungu de Vodacom a expliqué à la Cour qu’il y a eu un dysfonctionnement. C’est ainsi qu’il a demandé à voir ces relevés. Mais pour le ministère public, la Cour devait plutôt adresser une réquisition à expert pour éviter une conclusion hâtive.

Revenu à la barre, Me Kabengela s’est ainsi adressé à la Cour : « Vodacom a travaillé contre les intérêts de la partie civile, il y a eu intention de nuire. On a escamoté des dates, les preuves sont là ».

S’adressant à l’expert Marcellin Bokungu, la Cour lui a expliqué : « L’organe de la loi demande de vous donner le temps, mais la partie civile dit que c’est fait de manière délibérée ». Et celui-ci a ainsi réagi : « Je soutiens que ce n’est pas fait de manière frauduleuse. On ne peut pas donner les relevés d’un côté, et les dissimuler de l’autre. Qu’on me donne le temps de comprendre ce qui s’est passé ».

Mais pour Me Kabengela, l’omission ne peut être imputable qu’à un individu. On a manipulé les données informatiques, tout en oubliant que le crime parfait n’existe pas.

Voulant mettre les pendules à l’heure, la Cour s’est ainsi adressée à l’avocat de la partie civile : « A vous entendre, Vodacom a versé dans la dissimulation. Or, c’est la même société qui vous a donné les relevés sur lesquels vous vous appuyez ». Le premier président de la Cour militaire a donc expliqué que le travail que l’on demande à l’expert est de voir ce qui s’est passé et pourquoi il y a eu discordance.

Le silence des amis du Congo

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : Le carnet de Colette Braeckman

 


http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/71513/gd/128773756028/Colette-Braeckman-fait-de-la-prostitution-intellectuelle.jpg

 

Tentative de coup d’Etat ou acte terroriste ? Malgré les versions différentes proposées par le Ministre de l’Information congolais Lambert Mende,  il semble bien que, dimanche dernier,  c’est de justesse que le président Kabila a échappé à l’attaque de sa résidence, menée par plusieurs dizaines d’hommes lourdement armés.  Mardi, le président a dirigé une réunion des gouverneurs des provinces de l Est et a annon,c sa décision de lever l’interdiction de vendre les minerais.


Plus de peur que de mal donc… Il n’empêche que cette attaque a fait des morts, une dizaine au moins parmi les assaillants et  plusieurs membres de la garde républicaine ; une trentaine de prisonniers sont toujours interrogés et leur appartenance exacte n’a pas encore été révélée. Si l’on fait abstraction de toutes les supputations et autres rumeurs fantaisistes qui circulent sur Internet,  les faits sont là : s’il n’avait pas quitté son domicile dimanche en fin de matinée, mu par une impulsion soudaine, ou mystérieusement averti, peut-être par des amis bien intentionnés et outillés pour écouter les conversations téléphoniques, le chef de l’Etat congolais aurait probablement été  « liquidé ». 

 

Or, qu’on le soutienne ou non, que l’on se félicite ou non de sa politique, un autre fait doit être rappelé : en 2006, Joseph Kabila  a été élu à l’issue d’un scrutin reconnu comme démocratique par la communauté internationale et cette élection scellait un processus de paix entamé en 2002.

L’attaque menée dimanche, qui avait été précédée par  des affrontements militaires survenus à l’aéroport de Lubumbashi le 4 février dernier, aurait donc, si elle avait réussi, décapité la pyramide politique congolaise et risqué de plonger le pays dans le désordre.


Or jusqu’à présent ces évènements, qui auraient û être dramatiques, n’ont suscité aucune réaction ! Les institutions congolaises (Parlement, Sénat) où  l’AMP (Alliance pour une majorité présidentielle) est majoritaire et qui sont le socle de la démocratie, demeurent muettes, sans réaction. Le silence n’est pas moins assourdissant dans le chef de la « communauté internationale », qu’il s’agisse des pays amis, dont la Belgique, qui avaient proclamé haut et fort leur soutien multiforme à la jeune démocratie congolaise, ou des pays voisins liés à la RDC par des accords de sécurité…


Or on sait que le Rwanda, si souvent mis en cause dans la région, tient beaucoup à sa bonne entente avec Kinshasa car elle se traduit par des opérations militaires menées dans l’Est  contre les groupes armés hutus,  que l’Angola, même si un litige l’oppose à Kinshasa à propos du plateau continental, déteste plus que tout les aventures politiques et l’instabilité chez son grand voisin, tandis que le président ougandais Museveni  et son voisin tchadien viennent de remporter les élections…


Si l’absence de réactions des pays de la région surprend,  la passivité de l’Europe étonne plus encore : attend-on des preuves supplémentaires ? Estime-t-on que, pour être qualifié de réel et dissiper les soupçons de montage, un coup d’Etat doit nécessairement réussir ?  Ou bien considère-t-on que, dans un pays qui se prépare à organiser des élections en novembre et où le mode de scrutin a été modifié, à la hâte certes mais sans illégalité, la violence demeure une manière légitime de modifier les équilibres du pouvoir ?  Quant à la Monusco, qui est aussi censée accompagner la jeune démocratie congolaise et  protéger ses citoyens dans l’Est, elle observe la même discrétion que les autres partenaires occidentaux…


A ces questions, une seule réponse est opposée : on n’y voit pas clair.  Pas assez, pas encore….  Si les Congolais veulent pouvoir compter leurs vrais amis, il leur appartient donc de faire toute la lumière sur ces évènements, d’en retracer la chronologie et d’en remonter les fils, de nommer les commanditaires éventuels et de faire comparaître les coupables devant des institutions judiciaires indépendantes…


Jusqu’à présent, on est loin de ces coups de projecteur et si le président Kabila semble avoir repris ses audiences, il aurait peut-être intérêt  à couper court aux rumeurs,  à apparaître publiquement en donnant sa version des faits…

L’opacité du pouvoir ne peut qu’encourager les ténébreuses menées des ennemis de la démocratie et l’étrange silence des « amis du Congo »…

Havre de paix

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : LE POTENTIEL

C’est pour la énième fois que, quelque part dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’on apprend que des éléments des FDLR se sont attaqués à la population locale. Il arrive souvent que dans leurs attaques ces derniers tuent, pillent tout sur leur passage, incendient des maisons.


Depuis le début de l’année en cours, ils s’en sont pris à plusieurs reprises à la population qui fait les frais de la barbarie des FDLR. Et ils ne sont pas prêts à renoncer à leur sale besogne, car ils continuent à semer la mort et la désolation au sein d’une population qui ne s’attend pas à autre chose que de vivre dans la paix la plus totale.

Même s’il est vrai que la situation n’est pas alarmante dans la partie Est de la RDC, il n’en demeure pas moins vrai que les FDLR constituent quand même une menace à la paix et à la stabilité. Raison de plus que l’on puisse, au niveau du gouvernement et de toutes les forces vives de la nation, poursuivre le processus de consolidation de la paix.

Dans tous les cas, le président de la République, au premier chef, a toujours accordé la plus grande attention à la consolidation de la paix à travers tout le territoire national. En effet, l’on se souviendra que, dans ses différents messages à la nation, il ne cesse de revenir sur la question faisant d’elle l’une de ses plus grandes préoccupations.

En décembre 2007, évoquant notamment la situation sécuritaire du pays, le président Joseph Kabila avait réaffirmé « la détermination du gouvernement à mettre tout en œuvre pour rétablir rapidement et durablement la paix et la sécurité dans l’Est du pays », plus particulièrement dans les deux territoires de Rusthuru et de Masisi au Nord-Kivu menacés. Il avait salué « la bravoure et les derniers exploits de notre jeune armée, à peine formée mais quotidiennement testée ».

En décembre 2009, il est revenu sur le sujet au travers de son discours sur l’état de la nation. «…Depuis bientôt douze mois, il n’y a plus, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à proprement parler de guerre, sinon celle que nous faisons aux FDLR », avait-il noté, tout en faisant remarquer que « plus qu’à aucun autre moment, nous sommes donc sur la voie de la normalisation dans l’Est de notre pays ! ».

Depuis lors, le décor ne fait que s’améliorer sur le front de la sécurité des personnes et de leurs biens. Des efforts sont déployés pour que l’instauration de la paix devienne effective et totale dans le Nord et le Sud-Kivu et dans une partie de la Province Orientale où l’on observe par-ci par-là des accès de fièvre de la part des éléments des FDLR et de la LRA.

De toute façon, il n’est pas de plus grande priorité que de faire de la partie Est de la République démocratique du Congo un havre de paix comme ne cesse de l’affirmer le président de la République. Dans tous les cas, le pays fait d’énormes efforts sur la voie de la consolidation de la paix qu’il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’on va venir à bout des FDLR et d’autres forces négatives qui écument la partie orientale du pays.

Ultimatum du Collectif de Surveillance de l’Ethique et de la Morale, CSEM en sigle, contre Joseph KABILA.

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION

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Le jeune collectif en gestation de la diaspora congolaise en France, naît au lendemain de la manifestation du 19 février 2011 " KABILA DEGAGE " et après également, le coup médiatique de leurs membres actifs en relation avec d’autres mouvements de la région parisienne, tous unis, ont fait capoter le concert de Papa Wemba et Werrason.


Le porte parole du collectif, le charismatique Odon MBO, mwana lipasa (le jumeaux), vient de lancer un ultimatum à Joseph KABILA,  en ce terme : Si Joseph KABILA, le Président de la République Congolaise « élu » par le suffrage exprimé (universel) aux élections en 2006 ne reparaît pas d’ici ce jeudi 3 mars 2011 avant 18 heures précise.


Le collectif de surveillance de l’éthique et de la morale, décrétera  pour la sauvegarde de la Nation Congolaise et son intégrité contre sa prédation, dans la journée de vendredi 4 février 2011 à 15 heures lors d’une brève allocution à l'endroit de la diaspora pour la prise en charge de sa destinée en main :


Que l’ensemble des ambassades Congolaises qui sont dans l’espace Schengen et celles de l’outre Atlantique, seront dans la main de la diaspora, Résistants, Combattants et opposants qui respectivement à leurs tours nommeront des ambassadeurs compétents rompus dans la diplomatie pour ce relais démocratique.

Ces choix se  feront sous forme d’un plébiscite qui se passera par le Net (Facebook et Twitter etc…).


Les candidats qui souhaiteront participer à cette action ô combien symbolique, auront la reconnaissance de la Nation Congolaise. Voici le mail pour les candidatures (ambassadeslibres@yahoo.fr)


Cet appel, donnera le coup de départ d’une révolution pacifique et livrera la matière à cette diaspora,  de  former un gouvernement provisoire. A sa tête un Président de la République issu également de la diaspora pour le chemin vers une transition saine et démocratique.


A la lumière de ce qui se passe dans le monde arabe, la diaspora Congolaise emboite le pas de la bravoure des peuples du Maghreb. La victoire est au bout du chemin avec la détermination de ces mouvements basés dans la diaspora.

Roger BONGOS

 

LA VIDEO D'ULTIMATUM

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xhci6j_ultimatum-d-odon-mbo-a-joseph-kabila-jeudi-4-mars-2011_news

Attaque de la résidence présidentielle : Mende se rétracte

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Créé le 03-03-2011 à 17 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 01 -03-2011 à  17 h10 | PAR : CONGOINDEPENDANT

 

Lambert Mende Omalanga. Photo Le Soft

Le ministre congolais de la Communication et presse, Lambert Mende Omalanga, prend ses interlocuteurs pour de la gnognote. Des naïfs. Après avoir ameuté sans succès l’opinion congolaise sur une prétendue «tentative de coup d’Etat» dimanche 27 février, le voilà qui revoit ses divagations à la baisse en affirmant, pince sans rire, au cours d’un point de presse mardi 1er mars, que l’attaque de la résidence présidentielle était plutôt une «offensive terroriste de type primaire». Question : Quelle est finalement la bonne version de cette histoire? En tous cas Mende a pu faire passer le message dont il était porteur. A savoir que les élections ne pourraient pas avoir lieu au cas où ce genre d’attaques devait "se renouveler". Les masques sont tombés!

Auprès de qui le ministre congolais de l’Information a-t-il reçu l’information initiale selon laquelle les personnes qui auraient attaqué la résidence présidentielle tentaient de faire un coup d’Etat ? Auprès qui ce membre du gouvernement a-t-il reçu l’information rectificative selon laquelle les assaillants «voulaient» non pas faire un "coup d’Etat" mais plutôt de «faire sauter le plus gros verrou que constitue l’institution président de la République pour jeter le pays dans l’épouvante» ? A en croire Mende, outre la résidence présidentielle, d’autres sites auraient été «ciblés». C’est le cas, selon lui, du bâtiment de la «Radio télévision nationale et d’autres institutions.» C’est le cas également du camp militaire Kokolo.

A en croire Mende toujours, les «commanditaires» de l’attaque, «seraient basés aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger». Pourquoi ne cite-t-il pas des noms? S’agirait-il des opposants politiques? «Parmi la soixantaine de personnes arrêtées, il n’y a aucun opposant», s’est-il empressé de répondre. Le ministre de la Communication de poursuivre son bla-bla devenu légendaire :«La situation est suffisamment préoccupante pour que l’on s’amuse à mettre de l’huile sur le feu avec des rumeurs dans un sens ou un autre». Où voudrait-il en venir? «Lambert» qui confond son rôle de ministre à celui du gendarme se permet de faire digression en lançant une "mise en garde" à l’encontre d’une société privée de sécurité. Il reproche à celle-ci d’avoir ameuter l’opinion en lançant stigmatisé des «SMS exagérément alarmistes» sur l’insécurité dans la ville de Kinshasa. «Les autorités judiciaires feront savoir très bientôt les conclusions», du dossier judiciaire qui a été ouvert sur l’agression de dimanche a dit Mende avant d’ajouter que «l’axe terroriste avec ses appuis politiques et logistiques internes et externes sont sous surveillance». Plus outrancier, tu meurs!

La révolution du Monde arabe

Depuis l’annonce de la candidature d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba au poste de président de la République, un certain désarroi est perceptible au plus niveau du pouvoir congolais. Un désarroi exacerbé par la naissance de l’Union de la Nation Congolaise de Vital Kamerhe. Il est de plus en plus clair que les «super faucons» de la Kabilie sont en embuscade. Ils sont à l’affût du moindre prétexte pour prendre des mesures exceptionnelles en vue de reporter les consultations politiques à venir. A en croire des analystes socio-politiques les plus impartiaux, sauf corruption et autres bourrages des urnes, «Kabila pourrait être battu dans au moins 7 provinces sur 11». A savoir : Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Kinshasa, Kasaï Oriental, Kasaï Occidental, Province Orientale. Selon ces analystes, il n’est pas impossible que le président sortant soit terrassé dans les deux Kivu. Contrairement aux apprences, le président sortant est loin d’avoir la popularité qu’il revendique à l’Est. Le «clan kabiliste» dissimule à peine la crainte d’une défaite face à "Tshi-Tshi". "Si le pays est perturbé par des attaques de ce genre qui pourraient se renouveler si on ne prend pas de mesures pour les éradiquer, et bien il est peu probable que des élections se tiennent". Qui parle? Le ministre congolais de la Communication Lambert Mende Omalanga. Ceci explique sans doute toute la mise en scène qui se prépare sous nos yeux avec les prochaines interpellations de pseudo-commanditaires de l’attaque de la résidence présidentielle.

Il apparaît également que le pouvoir kabiliste tente de prendre, non sans une certaine maladresse, des mesures anticipatives pour éviter la contagion de la «révolution éthique» qui secoue actuellement certains pays du monde arabe. A preuve, lors de la toute récente réunion du Conseil des ministres, il n’a pas été question d’une «batterie de mesures urgentes» destinées à «juguler la hausse des prix des produits de première nécessité dans le pays, avec effet immédiat.» Le compte-rendu qui a été publié est muet sur ce point. Mende en parle pourtant. Selon lui, «au nombre de ces mesures», il y a «l’augmentation, grâce à de nouvelles négociations avec les fournisseurs étrangers, des quotas des produits alimentaires afin de maîtriser les prix à l’achat. L’éradication des taxes illégales qui alourdissent les prix de revient des denrées et des produits ou encore la lutte contre les tracasseries administratives et le démantèlement des barrières routières figurent également parmi la trentaine de mesures épinglées par la Commission économique et reconstruction du gouvernement.» Une vocation tardive? Assurément. «Le régime Kabila, commente un opposant politique, présente pas mal de similitudes avec les dictatures du monde arabe : régime sans vision ni projet politique, pas de sécurité pour les personnes et les biens, pas de liberté d’expression ni de liberté de critique et de choix politique. Pas de liberté de manifestation. Les mêmes causes produisent généralement les mêmes effets...»

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2011

Le gangster gouverneur Trésor Kapuku est déchu

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Créé le 04-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  00 h10 | PAR : CONGONEWS 



Trésor Kapuku a fini par comprendre qu’il n’était plus en bon terme avec le régime à Kinshasa. Le gouverneur de la province du Kasaï Occidental a rendu le tablier, mardi t mars, après avoir été contraint à la démission le pouvoir central. Trop c’est trop, disait un des anti-Kapuku à Kananga, le chef-lieu de la province, lors du passage du vice premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité.
Adolphe Lumanu Bwanasefu, avait fait le déplacement à Kananga pour consulter différentes couches sociales de la société, afin de rendre un verdict. Ce n’est donc plus un secret pour personne, les résultats des consultations de Lumanu, ont cloué l’ex vice ministre du Budget pendant la Transition pour le compte du Rassemblement congolais pour la démocratie. Si Joseph Kabila qui a actuellement les prérogatives constitutionnelles de relever un gouverneur de ses fonctions, a agi bien qu’en retard, c’est dire que le chef en avait tellement supporté, qu’il n’en pouvait plus. Bagarreur dans la rue, Trésor Kapuku a signé son arrêt de mort le jour où il est allé relever le chef coutumier Luandanda de ses fonctions pour installer un autre de son obédience.
Scène qui a tourné au vinaigre, occasionnant des morts. Tout ça, au nom de Trésor Kapuku. Quelques temps après, c’est un propriétaire d’un hôtel à Kananga qui a fait le frais du «banditisme» de Kapuku. Lorsque le chef de l’Etat entame une série de tournées à travers le pays, à l’étape de Kananga, Kabila découvre un lot de tracteurs, destinés aux travaux agricoles, derrière la résidence officielle de Kapuku, à Kananga. Selon l’entourage du président de la République, le chef avait mal digéré cet acte. Lorsqu’il est rappelé à Kinshasa, Kapuku, e continué à multiplier des actions malveillantes, pour faire croire à l’opinion qu’il est encore accepté. Celui qui en a payé le prix fort c’est Adolphe Lumanu. Le vice premier ministre avait essuyé des pierres à sa décente d’avion par les pro-Kapuku. L’ex - gouverneur du Kasaï Occidental est arrivé aux affaires grâce à l’alliance que son chef du parti, l’ex vice président Azarias Ruberwa, avait nouée avec l’alliance de la majorité présidentielle. Quand il a présenté Trésor Kapuku comme candidat au poste de gouverneur, à Kabila, le chef de l’Etat, avait même demandé à Azarias Ruberwa de lui proposer quelqu’un d’autre. Ce qui revient à dire que Joseph Kabila ne lui faisait pas confiance. Quelques années après, c’est le même Ruberwa qui est venu vers le chef de ‘Etat pour lui dire qu’il ne voulait plus de Kapuku à Kananga. Azarias voulait donc se venger du fait que Kapuku venait de créer une dissidence au sein de son parti. Cette fois-là, le chef avait dit non. Comme un signe indien le poursuivait, Trésor Kapuku a fini par se faire prendre. Quel gâchis avec ce gouverneur indigne des responsabilités publiques, cette décision intervient tardivement hélas.

  Eric Masimo


La police pourchasse les vendeurs ambulants

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Créé le 04-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  00 h10 | PAR : CONGONEWS 

 



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a pris la décision d’évacuer tous les gens qui exercent les petits commerces sur le long des artères de la ville de Kinshasa dans le cadre de l’assainissement.

Sur la place victoire, les vendeurs sont traqués par les agents de la police nationale chargés de la ferme exécution de la décision du gouverneur de la ville.
Les vendeurs de la place victoire déplorent la brutalité des agents de l’ordre. Ceux-ci extorquent plutôt les biens trouvés sur leur passage.
« Les policiers viennent nous confisquer nos marchandises et nous exigent de payer un montant d’argent pour les récupérer », rétorque un vendeur rencontré sur la place victoire.
Pour un commandant de la police, les agents de l’ordre font que leur travail, celui de faire appliquer la décision du gouverneur et non de prendre par force les marchandises des vendeurs. A cette décision se joint celle qui l’a précédée, il y a plus d’une semaine, de déplacer panneaux publicitaires des certaines artères de la ville.
A l’heure actuelle, la police semble bien faire son travail. L’on soulève un problème de suivi de la part de la police, qui, après avoir entamé l’application d’une quelconque décision ne veille plus à son exécution.
Les vendeurs de la place victoire et des autres carrefours de la ville de Kinshasa implorent le gouverneur de la ville, André Kimbuta Van- go, à trouver une solution pouvant les aider à continuer d’exercer le petit commerce. « Nous comptons sur la bonne foi du gouverneur de la ville pour nous trouver une solution à notre problème », a réclamé une femme vendeuse sur l’avenue Kasa-Vubu.

Pathy Mawete Mabuisa

Enseignement primaire, secondaire et professionnel (Epsp): Une dizaine d'écoles fictives découvertes à Kinshasa-est

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Créé le 04-03-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  00 h10 | PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE



Lesdits établissements se trouveraient sur la liste de l'Église du Saint- Esprit au Congo (Éseco). La découverte dénoncée par l'Agence congolaise de presse a été faite par le Service de contrôle et de la paie des enseignants (Secope) dans la circonscription éducationnelle de Kinshasa-est.

Selon les précisions apportées par la source, le réseau incriminé dispose de huit « écoles acceptables, retenues et payées ». Mais, la liste des écoles Éseco présentée au ministère de l'Epsp comporte également un certain nombre d'établissements scolaires privés « transformés anarchiquement en écoles publiques » et des « écoles locataires non viables ».

Avec cette combine, le Trésor public paie les enseignants de ces écoles et ces établissements bénéficient de frais de fonctionnement alloués par l'État congolais alors qu'ils n'en ont pas droit. Au vu des calculs, si chacun de ces établissements compte six classes, une centaine d'enseignants fictifs seraient donc à charge du Trésor public. Au cas où il aurait chacun douze classes, les fictifs passeraient à plus ou moins deux centaines. Les effectifs augmentent, certes, au prorata du nombre de classes organisées par école concernée.

A la suite de cette découverte, les observateurs notent que le ministère de l'Epsp est également miné comme les autres structures de la Fonction publique. Ils confirment ainsi la thèse selon laquelle des fonds importants mis à la disposition de l'Éducation par l'État profitent assez souvent aux fictifs. Pour eux, la pléthore du personnel constatée dans ces services est l'œuvre de certains cadres complices de ce tripatouillage pour leurs intérêts maffieux bien protégés à travers les différentes étapes du circuit financier de l'Administration publique.

Des informations attestent, toutefois, que le contrôle initié dans divers ministères s'effectuera aussi à l'Epsp pour clarifier tous les dossiers à problème signalés dans ce secteur.
Lucien Dianzenza

Photo : Une école en RDC.

Le président Emmanuel Cole du FBCP déclaré persona non grata au CPRK

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : REFERENCE WEB 

Le président Emmanuel Cole du FBCP déclaré persona non grata au CPRK

Le président de l’ONG de défense des droits de l’homme dénommée « Fondation Bill Clinton pour la paix », (FBCP), M. Emmanuel Adu Cole  a été interdit de mettre ses pieds au Centre Pénitentiaire pour la rééducation de Kinshasa (Cprk), même pour exercer son travail de défenseur des Voix de sans voix.

Cela fait suite à une arrestation arbitraire dont il a fait l’objet, en la date du 02 mars dernier à 9h30, sur ordre du Directeur de la prison, M. Dieudonné Dido, devant deux agents de la Monusco.

Selon le communiqué de presse n° 120/FBCP/CEI/2011, il a été transféré manu militari à la Demiap/Kintambo à bord d’une jeep affectée par le Ministère de la Justice et Droits Humains. Par la suite, un colonel donnera l’ordre de le transférer à l’ANR 3Z, pour enfin être acheminé au Camp militaire Kokolo où il sera présenté devant la Commission de sécurité et finalement relâché avec comme consigne , interdiction ferme par le Directeur de la prison de ne plus mettre ses pieds au CPRK, sous menace d’arrestation.

C’est avec beaucoup de regret que la FBCP condamne les propos du directeur de la prison, étant entendu, pense-t-elle, que le droit de l’homme est universel et que cette interdiction est inadmissible. Alors qu’il s’attelait à défendre un sujet  britannique, M. Barclay Hoparth, arrêté depuis le 09 janvier 2011, tache dévolue dans ses attributions, M. Emmanuel Adu Cole s’était rendu au Cprk pour faire signer une demande d’obtention de liberté provisoire de l’infortuné.

Il a été reproché au président du FBCP d’avoir pris des contacts avec certains détenus et prisonniers sans autorisation, et qu’il cherchait à savoir le pourquoi du transfert à la prison de Ndolo d’un groupe des militaires condamnés, à l’exception de Katende et autres. M. Katende, apprend-on, était condamné à perpétuité. Etant fort physiquement, il régnait en maître au Cprk ayant même tabassé un avocat devant plusieurs prisonniers et sous l’œil complice de l’autorité de la prison. Aucune sanction, cependant ne lui a été réservé à l’issue de ce forfait, signale un officier de sécurité du Cprk.

Ainsi, l’ONG de défense des droits de l’homme dénommée « FBCP » demande aux autorités congolaises de tout faire pour remettre de l’ordre au Cprk et que tout détenu puisse bénéficier des mêmes droits et conditions de traitement et incarcération sans distinction aucune.

Déclaration des Evêques annee electorale : que devons-nous faire ? (ac 2, 37)

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : LA PROSPERITE 

 

Année Electorale : Que Devons- Nous Faire ? Telle est la question que l’Eglise catholique, à travers le Comité permanent des Evêques de la CENCO réuni à Kinshasa en session ordinaire, du 21 au 25 février 2011, a tenu à répondre pour ainsi apporter sa contribution en perspective des nouvelles élections qui se pointent à l’horizon et, partant, consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la justice, la vérité et la paix, et ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de la Nation. Que faire alors pour atteindre cet objectif ? Il faudra, avant toute chose, comprendre l’enjeu de ces scrutins qui, pour les Evêques, consiste essentiellement dans ‘‘la construction d’un Congo réellement démocratique, apaisé et porteur, grâce à une politique de bonne gouvernance, de nouvelles possibilités de développement pour notre peuple’’.

 

 

Voilà qui pousse les Evêques à recommander, entre autres, à la population de redoubler de vigilance pour ne pas vendre sa conscience en échange de cadeaux et dons divers de la part de ceux qui les lui apportent en ce temps crucial, ni céder à la tentation du tribalisme ou du régionalisme ; elle devra s’impliquer d’une manière responsable dans le processus électoral ; au Gouvernement de sécuriser la population et de prendre toutes les dispositions pour que le trésor public ne soit pas détourné aux fins de la campagne électorale ; à la police nationale et aux forces armées de garder leur caractère apolitique et républicain et de faire preuve de neutralité et de patriotisme, en évitant toutes formes de violence avant, pendant et après les élections ; aux acteurs politiques de faire preuve de grande culture démocratique et de s’abstenir de toute forme de violence à l’égard de leurs adversaires politiques et de proposer des projets de société capables de promouvoir la RD Congo… ANNEE ELECTORALE : QUE DEVONS-NOUS FAIRE ? (Ac 2, 37) Exhortation du Comité permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) aux fidèles catholiques, aux hommes et aux femmes de bonne volonté INTRODUCTION

 

1. Après avoir organisé, en 2006, les élections qui ont marqué l’entrée dans la troisième République et célébré, en 2010, le jubilé d’or de son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RD Congo s’apprête à vivre, en cette année, un autre rendez-vous décisif avec l’histoire : la tenue des élections présidentielles et législatives.

 

 

2. L’Eglise catholique, à travers le Comité permanent des Evêques de la CENCO réuni à Kinshasa en session ordinaire du 21 au 25 février 2011, veut apporter sa contribution pour que ces nouvelles élections puissent consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la justice, la vérité et la paix, et ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de la Nation. Le peuple congolais s’interroge avec justesse : que devons-nous faire pour atteindre cet objectif ? (cf. Ac 2, 37). LA PERIODE PRE-ELECTORALE

 

3. Il est urgent et indispensable de préciser l’enjeu fondamental et décisif pour la Nation qui fonde le devoir du peuple de participer aux élections. Cet enjeu consiste essentiellement dans la construction d’un Congo réellement démocratique, apaisé et porteur, grâce à une politique de bonne gouvernance, de nouvelles possibilités de développement pour notre peuple. Il s’agit de bâtir un Congo respectueux des droits humains, un Congo plus fort aussi pour assurer à tous les Congolais un contexte qui leur permette de mieux faire face aux défis du futur. Si tel est l’enjeu, la période pré-électorale est capitale. Elle doit nous permettre, à travers certaines options fondamentales, de préparer de la meilleure manière ce rendez-vous historique. Consolider la démocratie

 

4. Nous remercions le Seigneur pour tous les pas déjà franchis par la RD Congo dans son processus de démocratisation qui doit se poursuivre et se consolider. Il s’agit notamment du fonctionnement effectif des institutions issues des élections démocratiques, de la reconnaissance du peuple comme le souverain primaire, détenteur du pouvoir.

 

5. Les élections sont un exercice essentiel dans toute démocratie, où l’égalité de tous devant la loi doit être garantie. Elles doivent être libres et transparentes. Car la démocratie, c’est d’abord le respect des droits humains et des libertés fondamentales ; c’est ensuite la séparation stricte des pouvoirs, c’est-à-dire la non-concentration des trois pouvoirs entre les mains d’un seul individu ou d’un groupe ; puis, c’est le contrôle externe et interne des mandataires du peuple ; enfin, c’est la participation au pouvoir de la société civile, donc de tout le peuple.

 

 

6. A travers les élections, le peuple congolais est appelé à exercer, dans la liberté et avec un discernement requis, son droit de choisir ses gouvernants à tous les échelons et ses représentants dans les Assemblées Provinciales et dans les deux Chambres du Parlement. C’est par son choix, qu’il décide de son avenir en confiant à ses élus la lourde responsabilité de présider à son devenir. C’est le lieu de rappeler que la volonté du peuple et ses choix doivent être impérativement respectés. D’où l’importance d’organiser des élections locales pour construire la démocratie à la base et rapprocher ainsi le peuple de ses gouvernants.

 

 

7. Dans la perspective des prochaines échéances électorales, la Constitution a été révisée. La CENCO en prend acte, mais elle ne saurait s’empêcher de relever que la Constitution, gage du consensus national laborieusement obtenu et retrouvé, approuvée par référendum, a été révisée de manière précipitée et expéditive. En effet, la Constitution modifiée a été votée et promulguée en moins de deux semaines, en fin d’une session extraordinaire du Parlement à l’ordre du jour de laquelle elle n’avait pas été inscrite initialement alors qu’elle aurait pu intervenir en toute sérénité, plus tôt, sur base d’une large concertation et d’un débat public et parlementaire ouvert.

 

8. Cette procédure a suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion nationale. Ce qui a amené certains à s’interroger sur la visée réelle de la révision constitutionnelle. Nous craignons que cette révision ne prélude à d’autres qui conduiraient au retour du monopartisme, à la fin de la démocratie et à l’instauration d’une nouvelle dictature.

 

9. Nous avons été fortement affectés et indignés par la virulence de la réplique du Gouvernement et ses propos désobligeants à l’égard de Son Eminence Laurent Cardinal Monsengwo. Nous estimons que son intervention ne comprend rien qui mérite une réaction aussi acerbe et irrévérencieuse. Le débat d’idées en démocratie n’autorise pas des attaques personnelles. A cet effet, la CENCO invite la population et les acteurs politiques à éviter tout discours discourtois et discriminatoire et à adopter des attitudes et des propos capables de favoriser l’unité de la Nation congolaise. Assurer la sécurité nationale

 

10. La CENCO apprécie les efforts fournis par notre Gouvernement pour étendre l’autorité de l’Etat sur plusieurs zones jadis occupées par des groupes armés dans le Nord et le Sud-Kivu. Cependant, la situation sécuritaire du pays reste encore très préoccupante à cause d’un certain nombre de poches d’insécurité. En fait, quelques zones de notre pays n’ont pas encore connu la paix. L’attitude qu’affichent ceux qui ont la charge de veiller à l’intégrité territoriale et la sécurité de la population congolaise tout entière comme de ses biens soulève beaucoup d’interrogations. Il s’agit notamment des zones des Haut et Bas-Uelé dans lesquelles la LRA inquiète et tue impunément de paisibles citoyens congolais sur leur propre terre ; des groupes armés en Ituri et dans le Nord et le Sud-Kivu ; de l’insécurité dans certaines villes, susceptible de créer une psychose déstabilisante au sein de la population à l’approche des élections. Nous nous demandons, dans quel état d’âme ces concitoyens traumatisés par des situations de violence et des guerres pourront se rendre aux urnes pour élire de nouveaux dirigeants ? Renforcer le programme de bonne gouvernance

 

 

11. La réussite du processus électoral exige nécessairement un climat de sécurité sociale et économique pour la population. Le Gouvernement est appelé à déployer un effort sans cesse croissant et rassurant, afin de répondre aux impératifs d’une véritable économie de développement.

 

 

12. Nous n’ignorons pas les avancées réalisées par l’Etat congolais en ce domaine. Mais, comme Pasteurs, témoins de la clameur de notre peuple (cf. Ex 3, 7), nous invitons le Gouvernement à redoubler d’efforts. La souffrance de la grande majorité de la population est évidente et indiscutable. La misère est devenue le mode d’existence quotidien pour la majorité des Congolaises et Congolais, dans un contexte d’inégalité criante et de prédation chronique au profit d’un petit groupe d’intérêts et d’une certaine élite socio-économique.

 

13. Nous restons toujours préoccupés par la corruption. Son ampleur et son ancrage au plus haut niveau de l’appareil de l’Etat constituent un handicap pour le développement économique et social de notre pays. L’Eglise catholique, déjà engagée dans la lutte contre la corruption, offre sa disponibilité au Gouvernement en vue d’une synergie d’efforts pour combattre ce fléau.

 

 

14. Dans le cadre de ce combat, la signature du traité d’adhésion à l’OHADA est un signal positif pour la sécurité des affaires dans notre pays. La RD Congo a tout à gagner en déposant l’instrument de ratification de ce traité dans les meilleurs délais.

 

15. La CENCO apprécie les efforts fournis par le Gouvernement pour l’atteinte du point d’achèvement de l’I-PPTE. Elle souhaite voir les retombées de l’annulation de la dette affectées réellement et en priorité dans les secteurs-clefs de l’éducation, de la santé et des infrastructures sociales. Dans un dialogue franc et sincère avec le Gouvernement, l’Eglise catholique est disposée à s’impliquer dans la mise en oeuvre de ces retombées budgétaires. Nous remercions le Premier Ministre qui, au nom de son Gouvernement, a accepté de dialoguer et d’examiner avec l’Eglise catholique l’opportunité et les modalités d’un partenariat de collaboration dans ces secteurs. QUAND SONNERA L’HEURE DES ELECTIONS

 

 

16. Les regards de tous les congolais sont maintenant tournés vers les élections qui pointent à l’horizon. Quand viendra l’heure des élections, l’impératif doit être clair : que tout se déroule dans le respect strict de la loi électorale, la vérité et la transparence, sans fraude ni manipulation, dans l’apaisement, à l’exclusion de toute dérive autocratique et de toute forme de violence d’où qu’elle vienne.

 

17. Il incombe à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dont la composition et la répartition des fonctions entre ses membres doivent garantir l’impartialité et l’objectivité des résultats, de mettre tout en oeuvre pour que les élections se déroulent suivant le calendrier promulgué et dans les meilleures conditions. Ses membres doivent remplir leur mission dans la liberté, en conscience et devant Dieu, sans aucune forme de contrainte ou de pression interne et externe. De leur comportement dépendra, en grande partie, une issue heureuse des résultats des urnes.

 

 

18. C’est la responsabilité du pouvoir organisateur de veiller au nombre suffisant des bureaux de vote, à la disponibilité de la logistique, au bon déroulement des opérations de vote et de dépouillement. Nous devons tirer les leçons des élections passées en limitant au maximum les cas d’irrégularité, de manipulation ou de fraude qui avaient été signalés, notamment la destruction du matériel des campagnes ou du scrutin, les omissions dans la compilation des résultats, la publication des résultats dans un climat tendu, les violences diverses entre membres de différents partis.

 

 

19. Il est du devoir du même pouvoir organisateur de garantir les mêmes droits dans l’accès aux médias de l’Etat et la liberté d’expression à toutes les tendances politiques sans aucune discrimination. RECOMMANDATIONS

 

20. Les élections dans beaucoup de pays d’Afrique ont souvent donné le spectacle déplorable de violences, de contestations et de troubles divers. La CENCO prie et espère que la RD Congo saura tirer les conséquences de toutes ces expériences malheureuses pour s’engager résolument sur la voie d’élections libres et démocratiques en vue d’un Congo uni, fort et prospère.

 

21 C’est à la lumière de cet enjeu de taille que devra s’opérer le choix des hommes dont la RD Congo a besoin pour présider au destin de sa population durant les années à venir. A cet effet, nous recommandons : - A la population de redoubler de vigilance pour ne pas vendre sa conscience en échange de cadeaux et dons divers de la part de ceux qui les lui apportent en ce temps crucial, ni céder à la tentation du tribalisme ou du régionalisme ; elle devra s’impliquer d’une manière responsable dans le processus électoral ; - Au Gouvernement de sécuriser la population et de prendre toutes les dispositions pour que le trésor public ne soit pas détourné aux fins de la campagne électorale ; - A la police nationale et aux forces armées de garder leur caractère apolitique et républicain et de faire preuve de neutralité et de patriotisme, en évitant toutes formes de violence avant, pendant et après les élections ; - Aux acteurs politiques de faire preuve de grande culture démocratique et de s’abstenir de toute forme de violence à l’égard de leurs adversaires politiques et de proposer des projets de société capables de promouvoir la RD Congo ; - Aux professionnels des médias, conformément au code de déontologie de leur métier, de « ne pas déformer, dénaturer ou fausser, par leur formulation, par insistance, grossissement, omission ou manipulation, les opinions d’autrui, les titres ou les commentaires des articles qui doivent être traités avec impartialité et bonne foi » ; - A la Communauté internationale d’accompagner la jeune démocratie congolaise en lui assurant l’appui logistique nécessaire pour la bonne tenue des élections et en déployant le moment venu des observateurs internationaux sans parti pris ; - Aux ecclésiastiques en RD Congo de ne pas participer activement aux partis politiques et associations à caractère politique, ainsi qu’à la direction des institutions étatiques, quel qu’en soit le niveau, chargées d’organiser les élections 8 ; de ne faire allégeance à aucun parti politique; - Au clergé, en particulier, de réserver la chaire de vérité à la prédication de la Parole de Dieu et de l’enseignement social de l’Eglise ; de ne jamais accorder la parole aux acteurs politiques pendant les célébrations eucharistiques pour battre campagne. CONCLUSION

 

 

22. L’Eglise catholique, fidèle à sa mission évangélisatrice et au souci de promotion humaine intégrale qui en fait partie intégrante10, accompagnera par la prière, la formation à l’éducation civique, ce processus électoral dont dépend l’avenir de la Nation congolaise. 23. Nous souhaitons tous que les prochaines élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix pour inscrire notre pays dans le registre des nations respectables et dignes. Nous sommes convaincus que ce pari peut être gagné mais il faut un sursaut national et une véritable metanoia, un changement de coeur, de mentalité et de pratiques. 24. Nous confions la réussite du processus électoral à l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame de la paix, pour que s’élève un Congo nouveau, où règne la paix et réside la justice. Fait à Kinshasa, le 25 février 2011

La Prospérité  

Procès Chebeya : la partie civile réclame la comparution de l’Ag de l’ANR

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL

 

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Par Donatien Ngandu Mupompa

Au sujet du meurtre de Floribert Chebeya, les avocats de la partie civile exigent la comparution des premiers responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR), en arguant que pour avoir été la première à identifier un corps sans pièces d’identité, cette agence ferait partie de ceux qui ont prémédité la mise à mort.


Hier jeudi 3 février, l’audience qui oppose le ministère public aux assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya a été consacrée à l’audition de l’expert Marcellin Bokungu de Vodacom, du bourgmestre Olivier Saya de la commune de Mont-Ngafula, du commissaire principal Ngole Ngoy qui avait enlevé le corps du quartier Mitendi à la morgue, du commissaire principal Jonas Mbaya Kanku, du sous-commissaire Mbata Mputu Hugues, du sous-commissaire Yobila Kapukulu Hyppolite. Les trois derniers ont été confrontés au Camerounais Gommer Martell qui affirme avoir vu Floribert Chebeya et son chauffeur dans le couloir de l’immeuble de l’Inspection générale dans la soirée du 1er juin 2010.


De toutes ces dépositions, c’est celle du bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula qui a soulevé plus de passion du côté de la partie civile. Tout simplement pour avoir déclaré que le procureur de la République avait ordonné l’enlèvement du corps par téléphone. Mais qu’informé sur l’identité du mort par le REDOC qui avait reçu des précisions du chef de poste de l’ANR, qui s’est basé sur une carte de visite déchiquetée, l’administrateur général de l’ANR avait donné un contrordre. Pour le patron des services de renseignements en effet, vu l’importance de l’homme décédé, le procureur seul devait se présenter sur le lieu du crime.


Tombant sur l’occasion, Me Jean-Marie Kabengela Ilunga a déclaré à la Cour militaire : « La chaîne est longue en amont et en aval. Celui qui a identifié le mort est parmi ceux qui ont prémédité ». Venu à sa rescousse, Me Richard Bondo Tshimbombo Bontshi a dit aux juges : « La mort de Chebeya était connue en haut lieu. Que l’administrateur général de l’ANR et le REDOC viennent comparaître ici ».


Non content de cette démarche de la partie civile, le colonel magistrat Masungi, premier président de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe, a lancé aux avocats : « A ce rythme-là, nous allons arriver jusqu’en juin, en faisant comparaître toute la République ». Mais Me Richard Bondo est revenu à la barre pour expliquer que le 2 juin 2010, le colonel Daniel Mukalay était à l’ANR. Se faisant plus explicite, Me Kabengela a déclaré aux juges : « C’est-à-dire que vous avez commis une forfaiture, et vous voulez que l’officiel vous couvre ». En entendant ces mots, le premier président de la Cour a rétorqué que l’administrateur général a donné des ordres qui sont conformes au règlement. Mais ne s’estimant pas battu, Me Richard Bondo a brandi l’article 149, alinéa 3 de la Constitution.


LA DEFENSE S’OPPOSE

Décidé à convaincre la Cour militaire, le bâtonnier Jean-Joseph Mukendi wa Mulumba est passé à son tour à la barre pour expliquer qu’au moment des faits, le prévenu Ngoy Mulongoy a dit à la veuve Chebeya qui recherchait son mari : « Allez à l’ANR ». Pour le bâtonnier Mukendi donc, la vérité sur le meurtre de Chebeya se trouvait à l’ANR qui a joué un rôle actif quant à l’identification de Chebeya. Le chef du collectif des avocats de la partie civile a ajouté que même aux représentants des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme, les officiers de l’Inspection générale de la police les avaient envoyés à l’ANR. Le bâtonnier Mukendi a fini par préciser : « C’est à l’ANR qu’on a confirmé la mort de Chebeya le 2 juin 2010 à partir de 11h30’’. L’ANR donnait déjà tous les détails, et c’est l’administrateur général qui a donné l’identité et l’ordre ». Toujours à l’attention de la Cour, le bâtonnier Mukendi a déclaré qu’il y a une assurance qui montre que l’administrateur général possédait des éléments que tout le monde n’avait pas.


Appelé à donner son avis, le ministère public s’est référé à la loi qui dit que lorsqu’une partie sollicite la comparution d’une personne, c’est la Cour qui use de son pouvoir discrétionnaire.

Son tour venu, la défense a dit être d’avis que la notion du délai raisonnable serait battue en brèche. Et ce, du fait qu’il faudra des autorisations spécifiques. Elle a fini par faire remarquer : « Nous connaissons les subtilités de ces services. Nous pensons que cette demande ne pourra pas être agréée avec succès devant votre Cour ».


Pour sa part, Me Charlene Yangazo, avocat de la République, a trouvé que la partie civile est en train de vouloir une chose et son contraire. Ceci, du fait qu’elle dit à la Cour de convoquer l’ANR tout simplement pour avoir identifié Chebeya sur base d’une carte de visite. A ce sujet, la femme avocat a précisé que le propriétaire des cartes possède toujours un lot important.

Avant de se décider, la Cour a décidé d’entendre le commissaire principal François Nkuna de la police scientifique à l’audience prochaine, afin qu’il vienne l’éclairer sur la nature de ces cartes de visite.


Scandale à l’EPSP :Le SECOPE démantèle une maffia dans le réseau du Saint Esprit

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

 

 

Le Service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE) vient d’abattre un travail de titan en découvrant plusieurs écoles fictives au sein du réseau des établissements scolaires de la communauté Saint Esprit du Congo (ESECO). Ces écoles fonctionnent essentiellement dans la province éducationnelle de Kinshasa Est. Il s’agit d’un  véritable réseau maffieux qui opérait avec la  complicité du directeur provincial du SECOPE Kin-Est, lui-même aujourd’hui suspendu de ses fonctions.  Car un tel comportement ne devait pas laisser Maker Mwangu, le ministre de l’EPSP, indifférent . Selon les informations dignes de foi en  notre possession, le réseau ESECO comprend huit écoles viables qui sont reconnues et payées par l’Etat. Mais par manœuvres dont eux seuls connaissent le secret, les responsables de ce réseau se sont arrangés pour inclure sur la liste de leurs établissements certaines écoles privées devenues anarchiquement écoles publiques. 6  ont été repérées à Masina, 9 à Kimbanseke et 11 à N’sele. La différence de l’enveloppe salariale allait ainsi bonnement dans les poches de ces « hors-la-loi ».

Ainsi, grâce à la perspicacité des autorités du SECOPE au  niveau national, le pot aux roses a été découvert et la maffia démantelée. Les autorités ministérielles de l’EPSP ne doivent que se  réjouir pour ce coup de maître.

C’est l’augmentation au début de cette année scolaire de l’enveloppe salariale qui a fait refléchir certains responsables du Secope. L’enquête déclenchée au lendemain de cette sombre affaire a abouti à la découverte de ces « écoles fantômes ».

Cependant, le cas de l’ESECO n’est pas le seul dans ce secteur. Certaines communautés notamment celles appartenant à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) sont passées maîtres dans le tripotage des écoles. Beaucoup d’entr’elles suite à leurs divisions internes, n’arrivent pas à s’entendre sur la gestion des écoles conventionnées dont la gestion leur est confiée. Dans ce cafouillage, les salaires des enseignants sont détournés, mais les auteurs de tels actes ne sont pas inquiétés. C’est pourquoi, à l’instar de l’opération menée de main de maître à l’ESECO, le SECOPE devrait poursuivre cet assainissement aussi bien dans les écoles du réseau conventionné que dans le secteur officiel. Pour ce, il lui faut  des moyens appropriés.

Toujours, dans le cadre de l’opération « Tolérance zéro » les auteurs reconnus de détournement des deniers publics ne devraient pas seulement être sanctionnés administrativement mais aussi et surtout traduits devant la justice pour répondre de leurs actes.

Devant ce cas flagrant de fraude et dans la ville de Kinshasa, beaucoup d’observateurs avisés pensent que ce cas ne serait que le bout de l’iceberg. Si l’on approfondissait les enquêtes dans les provinces, il y a fort à parier que de nombreux cadavres seront découverts dans les placards. En clair, donc, les observateurs avisés pensent que le Secope ne doit pas s’arrêter en si bon chemin et doit poursuivre ce genre d’enquêtes dans les provinces. Il est certain que l’Etat pourra voir clair dans le paiement des enseignants.

Par ailleurs, il convient de noter que de nombreuses missions dévolues au SECOPE, la plus importante demeure la maîtrise des effectifs du personnel du secteur de l’EPSP par la mécanisation des écoles et des enseignants, la préparation de la paie des enseignants ; l’édition des états de paie par école et régime de gestion. Sa tâche s’étend aussi à l’élaboration des répertoires des établissements scolaires publics et privés, des statistiques scolaires,…

Malheureusement l’on constate que ce service travaille aujourd’hui dans des conditions difficiles qui ne lui permettent pas de s’acquitter comme il se doit de sa mission. A titre d’exemple, nous citons le cas du serveur central qu’il utilise mais qui n’est plus adapté à la taille des données, qu’il est appelé à traiter. Ce qui explique sans doute certains retards enregistrés dans la mise à jour des états de paie ou listings.

Contrairement à ce que d’aucuns croient, en ce qui concerne la paie, la mission du SECOPE se limite au calcul tandis que l’ordonnancement et la liquidation de la paie relèvent de la compétence des ministères du Budget et des Finances.

 

Rombaut Ot. & P. Mbayi Wete

Loin des journalistes

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

Les membres du bureau de la Ceni ont pris leurs fonctions hier


Comme annoncé dans les médias, les membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont pris leurs fonctions ce jeudi 3 mars 2011 au début des après-midi. C’était à la suite d’une cérémonie de remise et reprise avec les membres de l’ancien bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI. En effet, l’abbé Appolinaire Malu Malu, ancien président de l’institution électorale organisatrice des élections de 2006 et ses collaborateurs ont  passé les commandes au  pasteur Daniel Ngoy Mulunda,président de la CENI,à son adjoint,le professeur Jacques Djoli et  d’autres membres du bureau de la CENI au cours d’une cérémonie de remise et reprise à laquelle les journalistes n’ont pas été conviés.

 

 

Ceci, pour des raisons non expliquées, contredisant ainsi l’esprit de la transparence que les membres du bureau de la CENI ont pourtant promis de faire prévaloir lors de la prestation de serment devant la Cour Suprême de Justice. Les chevaliers de la plume venus pour couvrir ce grand événement se sont malheureusement vu interdits d’accéder au lieu de la cérémonie par un impressionnant dispositif sécuritaire mis en place pour la circonstance. Ils se sont contentés uniquement d’un simple compte rendu de la cérémonie fait par celui qui leur a été présenté comme étant l’attaché de presse du nouveau président de la CENI, un certain John Omombo, journaliste de son état. Dans ce compte rendu, il est tout simplement fait état de deux mots prononcés pour la circonstance, respectivement par le président sortant de la CEI, Appolinaire Malumalu et le président entrant de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda.

Le premier, d’après John Omombo, a commencé par se féliciter d’avoir amené la CEI à bon port. Pour l’abbé Malumalu,a rapporté M.Omombo,la CEI a permis de crédibiliser le processus électoral en RDC. Grâce à la CEI, poursuit l’abbé Malumalu selon  le compte rendu,le processus électoral est devenu une réalité au Congo. Pour terminer, l’ancien président de la CEI cité par John Omombo, a rendu un hommage à l’actuel chef de l’Etat ainsi qu’à toutes les institutions issues des élections qu’il a organisées en 2006. Il a également remercié les différents partenaires tant nationaux qu’internationaux qui ont appuyé la CEI dans l’organisation de ces élections.

A son tour, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, d’après le compte rendu de son attaché de presse, a naturellement félicité son prédécesseur et ses anciens collaborateurs pour le travail abattu. Il leur dit, selon le compte rendu, que les portes de la CENI leur seront ouvertes, tout en sollicitant de recourir à leur expérience. S’adressant cette fois à ses collaborateurs membres du bureau de la CENI. Le pasteur Ngoy Mulunda, rapporte le compte rendu de son attaché de presse, les a invités à la cohésion et au respect des règles du jeu. Signalons en passant que c’est justement sur ce point précis que les yeux des observateurs aussi bien nationaux qu’internationaux seront désormais rivés. Il s’agira donc pour les membres du bureau de la CENI de  se surpasser pour transcender les sentiments d’appartenance aux différentes familles politiques qui les ont mandatés pour piloter cette institution appelée pourtant à n’afficher aucune couleur politique.

Qu’à cela ne tienne, l’opinion espère que les règles du jeu seront effectivement respectées comme l’a d’ailleurs souhaité Ngoy Mulunda et que seule la réelle volonté du peuple sera exprimé dans les urnes. Ce sera le seul moyen d’éviter de rééditer  le mauvais exploit de la CEI de triste mémoire qui vient à la satisfaction de tous, de tirer sa révérence.

 

Freddy Longangu


RDC: l’ONU préconise la création d’un fonds spécial de soutien aux victimes des violences sexuelles

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : RADIO OKAPI 

 

 – Monument dédié à la mémoire des femmes victimes de la guerre à Shabunda au Sud-Kivu.
Monument dédié à la mémoire des femmes victimes de la guerre à Shabunda au Sud-Kivu.

Les Nations unies recommandent la mise en place urgente d’un fonds pour réparer les victimes de violences sexuelles en RDC. La gestion de ce fonds devrait inclure des représentants de la RDC, des Nations Unies, des donateurs, de la société civile et des survivantes elles-mêmes. La recommandation est contenue dans un rapport du Haut commissariat aux droits de l’homme, publié jeudi 3 mars à Genève. 

Le rapport a été fait sur la base des témoignages des victimes elles-mêmes et des personnes de tout âge rencontrées par un panel spécial de haut niveau de l’ONU.

La gouvernance de ce fonds devrait inclure des représentants de la RDC, de l’Onu, des donateurs, de la société civile et des survivantes elles-mêmes.

Ce rapport de 65 pages a été rédigée, au terme d’une mission de terrain de dix sept jours menée trois membres du panel et leur équipe dans trois différentes provinces de la RDC et dans la capitale Kinshasa.

Tous les aspects de la situation des personnes violées par des militaires ou des civils ont été passés en revue. Le constat est amer: la prise en charge médicale et psychologique des femmes violées ne se fait pas dans les 72 heures suivant le viol, surtout si elles se trouvent en milieux ruraux.

D’autres victimes ont contracté le VIH/Sida du fait du viol et craignent pour la survie de leurs enfants, après leur décès.

Selon le rapport, il n’existe pas de prisons ni de tribunaux à une distance raisonnable de la commission de ces crimes surtout en provinces. Cela rend la détention et la condamnation des auteurs difficiles. Plusieurs femmes ne déclarent pas les viols à la justice, craignant d’être stigmatisées ou manquant de foi dans le système judiciaire congolais.

Le panel a également rencontré des victimes de violences sexuelles qui ont pu obtenir la condamnation de leurs bourreaux, mais les victimes ont fait part de leur colère à la suite de l’évasion des condamnés des prisons où ils purgeaient leur peine, mais également parce qu’ils avaient omis de payer les dommages et intérêts (…) même dans les cas où l’État avait été condamné solidairement avec le violeur.

La rupture du silence et la mobilisation du soutien du public en faveur de ces victimes, poursuit le rapport, pourraient constituer les formes de réparation les plus importantes.

Rusthuru: des milliers de déplacés livrés à eux-mêmes

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : RADIO OKAPI 

 

 – Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu, 24/02/2011. Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu, 24/02/2011.

Au moins mille ménages de déplacés manquent d’assistance humanitaire dans la région de Kayna, Kanyabayonga et Kirumba, à environ 200 kilomètres, au Nord de Goma, au Sud du chef-lieu du territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu.  Ces déplacés sont venus, par différentes vagues, de plusieurs localités environnantes, fuyant l’insécurité causée par des hommes armés, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les autorités locales parlent d’une situation humanitaire catastrophique.

 

Les autorités administratives de Kanyabayonga et Kayna indiquent avoir reçu plusieurs vagues des familles déplacées qui sont arrivées progressivement dans ce secteur.

Il s’agit, d’une part, de plus de cinq cents ménages qui ont été chassés dans le parc national des Virunga, précisément dans les localités situées à 100 kilomètres, au bord du Lac Edouard.

Ces familles sont arrivées à Kanyabayonga et Kayna depuis le 25 décembre 2010. D’autres familles sont arrivées simultanément, dans cette région, en provenance des villages de Bukumbirwa, Busalingwa et ailleurs.

Ces personnes disent avoir fui l’insécurité causée par les FDLR après le départ des éléments des FARDC envoyés dans d’autres zones.

Une centaine de ménages est toujours cantonnée à Luofu et ses environs. Ces déplacés proviennent de Masisi et Rusthuru. Ils réclament la propriété des terres, en territoire de Lubero.

Les responsables administratives sur cet axe demandent l’appui des autorités provinciales et des organisations humanitaires pour venir en aide à ces populations.

La Ceni est entrée en fonction

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : RADIO OKAPI 

 – De gauche à droite Abbé Apolinaire Malu Malu et le Pasteur Ngoy Mulunda, en poignet des mains, s’échangeant des documents ce 3/3/2011 lors de la remise et reprise Cei-Ceni – De gauche à droite Abbé Apolinaire Malu Malu et le Pasteur Ngoy Mulunda, en poignet des mains, s’échangeant des documents ce 3/3/2011 lors de la remise et reprise Cei-Ceni

La Commission électorale indépendante (CEI) a laissé sa place à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). La cérémonie de remise et reprise a eu lieu jeudi 3 mars à Kinshasa au siège de l’ex-CEI. 

Dans son adresse, le président de la Ceni reconnaît les mérites du président sortant Malu Malu et promet à son tour de consolider la jeune démocratie par des élections libres et transparentes.

« Vous avez combattu pour le vrai combat. A partir d’un vide politique, le Seigneur vous a utilisé comme instrument et grâce à votre travail, le pays a eu le goût de la démocratie ». C’est en ces termes que Ngoy Mulunda a félicité l’œuvre accomplie par Apollinaire Malu Malu, l’organisation des premières élections démocratiques au suffrage universel direct en RDC.

Ngoyi Mulunda a promis de recourir à l’expérience de l’abbé Malu Malu pour bien remplir son mandat.

« Votre expérience sera toujours demandée. Nous sommes venus faire un travail qui demande notre unité et aussi rassurer les partenaires qui ont accompagné la Cei que nous avons besoin de leur accompagnement pour que nous puissions arriver à consolider la démocratie », a déclaré Ngoy Mulunda.

Après avoir échangé les documents de remise et reprise suivie de la lecture du procès verbal, l’abbé Apollinaire MALU MALU a souhaité que toute la nation congolaise conjugue des efforts pour que les élections de novembre 2011 soient libres, démocratiques et transparentes.

Mwin Hamza Badjoko : « Je ne crois pas qu’il y ait une Opposition aujourd’hui capable de répondre aux attentes du peuple»

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL

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Une fois de plus, l’analyste politique et membre de l’opposition non institutionnelle, Mwin Hamza Badjoko, s’est prêté aux questions du Potentiel. Revenant d’un long périple qui l’a conduit, notamment en Afrique du Nord, il compare la maturité politique des peuples du Maghreb à celle des Congolais. Sans occulter, entre autres, la problématique des élites intellectuelles, les problèmes de l’Opposition, de la révision constitutionnelle, des opérations électorales, etc.

Vous avez disparu. Vous êtes aussi allé chercher des supporters étrangers pour vendre le pays ?

(Rires) Pas du tout. J’ai pris un peu de vacances. Pas en Europe ou en Amérique mais en Afrique pendant un mois et demi. Je me suis promené en Afrique du Nord, en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. Je suis allé voir comment les choses s’y passent sur le plan surtout politique. J’ai constaté le décalage qu’il y a entre l’éveil des élites intellectuelles et des populations des pays que j’ai visités par rapport à la population congolaise. J’ai également constaté que deux ans durant, vous et moi, nous nous sommes battus pour faire prendre conscience à l’ensemble des populations congolaises et surtout de l’élite. Et je me suis rendu compte que ce travail n’était pas du tout vain. Cela a quand même été apprécié à l’extérieur d’où je viens. C’est pour cette raison que j’y étais et pour aussi me reposer avant la grande bataille de 2011 qui commence actuellement. Surtout la bataille des concepts …

Quand vous comparez les populations des pays que vous avez sillonnés avec celles de la RDC, comment voyez-vous les choses ? Quelle est votre analyse des faits ? Vous avez été en Tunisie, en Egypte …

Pour ce qui s’est passé là-bas, je pense d’abord que ces peuples ont un avantage par rapport au peuple congolais. Ils sont cimentés depuis des siècles, avec une certaine civilisation. Ils ont une religion, une philosophie et des repères historiques. Pour ce qui s’est passé, par exemple, en Tunisie, au niveau des mouvements de revendications, un homme s’est immolé parce que la police lui a pris ce qu’il vendait sur le trottoir et qui ne lui était pas restitué après réclamation. Et c’est parti. Cela démontre quand même que ce martyr-là a été quelque chose de très grand qui s’est déversé sur l’ensemble de l’Afrique du Nord.

Cette situation m’a rappelé les années 90 quand nous avons commencé, en RDC, la lutte pour la démocratisation du pays contre la dictature de Mobutu. A un moment donné, nous avions commencé ce genre de travail, avec des journées « villes mortes » …

Cela n’a pas empêché que vous soyez achetés par Mobutu ?

Non…

Vous alliez toucher l’argent la nuit ?

Nous n’avions jamais été achetés par Mobutu. Au contraire, nous l’avions même poussé à quitter Kinshasa pour aller habiter à Gbadolite. Et, il y est resté longtemps. Il faut mettre cela pour le compte du peuple congolais qui avait fait un travail de fond. Et c’est ce travail qui a permis à ceux qui ont pris les armes d’entrer librement à Kinshasa sans résistance. Malheureusement, on a cassé cet élan-là de générosité du peuple congolais, cet élan de lutte de la démocratisation que le peuple avait commencé et même de l‘unité nationale ; cet élan de l’identité congolaise était cassé par cette de guerre de libération menée par l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui a amené avec elle les troupes étrangères.

Dans le langage courant, apparaissent des concepts. Vous avez Congo oriental, Congo central, Congo de l’Occidental, etc. Que se cache derrière ces concepts souvent utilisés par les médias occidentaux ?

D’abord, je ne pense pas qu’un homme politique congolais qui connaît l’histoire de ce pays, qu’un Congolais de souche congolaise puisse parler de Congo de l’Est, de l’Ouest, du Centre ou du Sud. Cela n’a jamais existé dans le vocabulaire des Congolais. Ce sont les Occidentaux qui ont souvent employé cela pour essayer de créer des divisions parmi les Congolais. Cela ne réussira pas parce que, dans la réalité congolaise, ça n’a pas de sens dans la mesure où un Congolais peut venir de l’Est, de l’Ouest ou du Centre peut épouser une femme de n’importe quel coin du territoire national. Ce qui signifie qu’il n’y aucun Congolais réellement de l’Est…

Peut s’installer là où il veut ?

Pas seulement peut s’installer là où il veut, mais s’installe là où il veut. En dehors peut-être de paysans qui vivent et travaillent dans leurs terroirs, tout Congolais désireux de s’installer dans n’importe quel coin du pays s’y établit librement.

Prenons le cas d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il est à Kinshasa depuis plus de 50 ans. Et vous allez dire qu’il est du Centre ? C’est un Congolais. Et quand il se bat pour la démocratie, pour un Etat de droit, il ne se bat pas pour le Centre mais pour le Congo. Moi-même, je suis de la Province Orientale. Je suis à Kisangani, une ville cosmopolite à population hétéroclite. Vous parlez de l’Est, de l’Ouest … mais, dans les années 60, Patrice-Emery Lumumba a été élu député national de la ville de Kisangani. Si nous étions dans cette logique-là, il ne serait pas élu député national. Et il ne serait pas Premier ministre du Congo. Donc, nous n’aurions pas eu un grand homme de la République démocratique du Congo que toute l’Humanité nous reconnaît aujourd’hui. Ce n’est pas par rapport à ces mesquineries qu’on peut y arriver.

Quand un homme politique congolais commence à tenir ce genre de discours, soyez certain que derrière lui se cachent des étrangers qui le poussent à parler ainsi. Il a dû certainement toucher l’argent pour essayer de développer ce genre d’argumentaire. Car aucun Congolais ne peut parler ainsi. Nous connaissons que la RDC est une et indivisible et qu’elle partage neuf frontières avec ses neuf pays voisins. Nous parler de l’Est, de l’Ouest, du Centre… c’est de la distraction, c’est venir embrouiller les Congolais. Même à l’époque, quand vous voyez comment les choses se passaient, tout le monde a toujours lutté pour l’unité du Congo. Il faudrait que ces discours et concepts de division s’arrêtent. Toute personne qui va continuer à en parler ainsi n’est pas au service du Congo, mais plutôt de l’étranger. Il est mandaté par des groupes étrangers pour chercher à atteindre le schéma de balkanisation concrétisé au Soudan.

Un autre problème inquiète. Jusqu’aujourd’hui, le plan de la balkanisation du Congo existe. Le Premier ministre Lumumba l’avait annoncé en 1960, le président Joseph Kabila en a parlé aussi en notant l’échec de ce plan. C’est curieux de ne pas avoir sur la place publique un véritable débat au sein de la classe politique, du Parlement, de la Société civile, des églises pour savoir ce qui nous arrive. Pourquoi ce silence ?

On va toucher le problème essentiel : c’est celui de nos institutions. Vous savez comment elles ont été installées et dans quel contexte. Cela a été poussé par l’Union européenne, la Mission des Nations unies au Congo (Monuc). Ces institutions n’ont tellement une vraie légitimité. C’est ça le problème. Leurs membres ont tous peur de parler de véritables problèmes du pays parce qu’ils sont redevables vis-à-vis de ceux qui les ont placés à ces postes. Et qui sont toujours derrière eux pour leur rappeler que c’est grâce à eux qu’ils sont-là. C’est dire que si ces Congolais commencent à faire ce genre de débats, ils ne seront plus soutenus.

Nous, nous disons qu’il faut défendre la République. Et qu’il faut continuer à la défendre clairement, en bomme conscience et tracer le chemin de la défense de la République pour nos enfants, nos petits-enfants et nos arrière-petits-enfants. Ils doivent trouver un schéma comme celui que Patrice-Emery Lumumba et bien d’autres avant lui nous ont légué et poussé à faire. La balkanisation obéit-elle à des logiques de toutes ces sociétés qui voudraient avoir affaire à des petits Etats qu’elles peuvent mieux exploiter. Cela en complicité avec une catégorie d’individus. Au lieu d’avoir un grand Congo qui aura des dimensions de vison de gestion de l’Etat congolais pour aussi permettre le développement de l’Afrique. Le Congo a, aujourd’hui, une capacité d’être le leitmotiv du développement de l’Afrique centrale, en particulier et de toute l’Afrique, en général. Et ceci n’arrange pas beaucoup les stratèges étrangers. Mais comme toujours, on trouve des Congolais qui relayent ce genre d’idées pour le peu d’argent qu’on peut leur donner de gauche à droite. C’est pour cela que vous n’entendez pas de débats sérieux par rapport aux problèmes réels de la société. Schématiquement, ce sont des choses que nous allons développer un peu plus tard.

Je fais remarquer que le débat chez nous est très superficiel parce que la classe politique congolaise n’est pas en mesure de s’exprimer librement. Elle dépend de pans extérieurs. Elle ne représente pas le peuple. Si c’était le cas, ce genre de débats seraient mis à grand jour pour pouvoir effectivement défendre cette population. Vous allez apprendre qu’à l’Est, je ne sais pas s’il y a combien de réfugiés qui entrent sur le territoire congolais. On nous dit que ce sont des Congolais qui viennent du Rwanda ou d’ailleurs. On ne nous donne même pas le nombre. Ils s’installent sur notre territoire. Et, la classe politique n’en parle pas. Nous apprenons que, du côté de la Province Orientale, les Mbororo qui s’y sont installés et se comportent comme en territoire conquis. Mêmement, la classe politique congolaise n’en parle pas. Il en est de même pour la présence dans le Bas-Congo des Angolais qui exploitent les richesses du pays. C’est un véritable problème.

Bien de faire des reproches à ceux qui sont au pouvoir en disant qu’il y a des complicités. Mais que fait l’opposition ? Elle ne parle pas. A-t-elle peur de parler de la balkanisation pour ne pas bénéficier du soutien de l’Occident ?

Il n’y a pas que la balkanisation. Elle devrait parler de beaucoup d’autres problèmes. La manière avec laquelle on a procédé à la révision constitutionnelle est une gravité énorme. J’étais à l’étranger et j’étais surpris d’apprendre que la classe politique n’avait pas bronché. Elle s’est accommodée de cette révision faite d’une façon précipitée, sans avoir un débat réel. Que ça soit au Sénat, à l’Assemblée nationale, à l’Opposition non institutionnelle, rien n’a été dit. Un silence plane également autour de la révision du fichier électoral, de l’identité du Congolais, du problème réelle de cette Opposition politique par rapport au pouvoir. Je ne vois pas un débat de qualité pour dire que l’Opposition est faite par rapport à quoi. J’entends seulement que les gens veulent conclure des alliances. Ils veulent ceci ou cela à un ou deux mois des élections. Pendant cinq ans, ils tournent autour du pouvoir et le lendemain, ils deviennent des opposants.

Je pense qu’on ne peut plus laisser les choses aller dans ce sens-là. Je crois quand même qu’aujourd’hui, nous avons l’expérience 50 ans après l’indépendance, nous ne pouvons plus nous permettre certaines choses et laisser notre pays à la dérive totale. Parce que le danger nous guette. Notre pays est vraiment au bord du précipice à cause des intérêts. Avant, il y avait des intérêts des pays tels que ceux de l’Occident. Aujourd’hui, même des pays africains deviennent aussi un danger pour notre pays. Automatiquement, je pense qu’il faut de plus en plus que nous nous réveillons et que l’élite congolaise, la vraie, doit se mettre à l’avant-garde de la population congolaise pour lui montrer le chemin, pour essayer d’avance en mettant en place un véritable Etat de droit, une bonne gouvernance et un véritable Etat qui défend l’intégrité territoriale, les valeurs nous léguées par les pères de notre indépendance et tous ces martyrs morts pour la défense de notre territoire national.

Bientôt, ce sont les élections. Quels sont, pour vous, les thèmes qu’on peut exploiter durant la campagne électorale ?

D’abord, des problèmes de fond qui se posent. Je ne vois même pas qui va élire qui.

Qu’est-ce que cela signifie ? Il y a des fantômes ?

Qui avait élu en 2006 ? On ne va pas laisser ces élections se dérouler comme en 2006. Nous voulons avoir un Etat de droit, et on prétend que nous en avons. Alors, qu’on applique les principes d’un Etat de droit. Il faudrait que tout électeur ait la nationalité congolaise. Il doit être identifié car ce ne sont que des Congolais qui doivent élire leurs compatriotes.

Pour le moment, qui va élire qui ?

Voulez-vous dire qu’il n’y aura pas d’élections ?

Je ne le dis pas. Je dis que, depuis cinq ans, le pouvoir en place n’est pas en mesure de mettre en place un Etat de droit, c’est-à-dire des Congolais capables d’élire d’autres Congolais.

Voulez-vous dire que seule l’Opposition est capable de le faire ?

Non. Et peut-être pas toute l’Opposition. Ceux qui étaient au Parlement n’ont jamais soulevé ce genre de problèmes. Encore que c’est un Parlement fantôme, et des institutions fantômes. Qui a mis en place toutes ces institutions ? Il ne suffit pas d’aller devant le préposé à l’enrôlement pour dire qu’on est Congolais. Cela veut dire que nous avons vécu une supercherie pendant cinq ans. Il n’est plus acceptable…

Comment voyez-vous les cinq ou six candidatures déjà enregistrées pour la présidentielle, alors qu’il n’y a qu’un seul tour ?

Encore une aberration. Cela veut dire que vous avez des gens qui, au lieu de poser des problèmes auxquels le pays est confronté, s’intéressent plus à être candidats. Ils se présentent pour se présenter parce qu’ils ont, peut-être, reçu, pour ce faire, l’argent quelque part.

Auprès de qui ?

Je n’en sais rien. Parce que si des gens sérieux veulent se présenter aux élections, ils doivent poser les problèmes de fond, en l’occurrence ceux de la Constitution, des électeurs, du débat national. Vous allez vous faire élire pour faire quoi ?

Servir le(s) parrain(s).

Nous savons de plus en plus que des gens sont élus par des étrangers pour gérer des pays africains. Mais je crois que le monde est en train de changer. Et si les gens ne s’aperçoivent pas que le monde change, je me dis qu’ils vont se retrouver dans la queue de l’histoire. Car, pour le moment, des Congolais, qui vont élire leurs compatriotes dans un Etat de droit, doivent avoir des mécanismes et principes qui identifient les Congolais, qui donnent le pouvoir aux gens pour élire leurs compatriotes. C’est à partir de ce moment-là que nous pouvons parler sérieusement des élections avec des projets de société. Mais pourquoi galvauder les élections au Congo ? Pour une fois, on aurait pu avoir la possibilité d’avoir un débat national sur des questions telles que la balkanisation, l’unité nationale, le développement.

Curieusement, quand il y a débat entre membres de l’Opposition et de la Majorité, trop peu relèvent la menace de la balkanisation ?

Tout à fait. Mais c’est parce que ces gens ne suivent pas l’histoire du Congo. Ils ne sont pas-là pour protéger le Congo. Ils sont au service de ceux qui les ont désignés. En allant en profondeur sur ce débat-là, il est irréfutable que le vote de 2006 n’était pas organisé par des Congolais. On n’a pas procédé à l’identification des Congolais. Pour voter, il détenir ce droit. Pour être électeur ou éligible, il faut remplir des conditions.

Vous revenez d’un long périple. Derrière vous, il y a eu des candidatures, sans vous. Ne serez-vous pas dépassé par les événements ? Qu’allez-vous faire ?

Je ne pense pas que l’opposition s’est structurée. Je ne crois qu’il y ait une opposition aujourd’hui capable de répondre aux attentes du peuple, en dehors de l’ancienne opposition qui est fidèle aux idéaux depuis 1990. Cette opposition démocratique que nous incarnons Tshisekedi dans le cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et nous-même dans le cadre du G-14. Une opposition toujours fidèle aux idéaux du peuple pour la défense de ses intérêts depuis 1990 : défense des libertés, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du bien-être de la population congolaise. Je ne crois pas que cette opposition-là est avec tous les autres qui s’agitent et qui, d’ailleurs, se trompent tout le temps de l’histoire. Parce qu’en 2006, lorsque nous leur avions dit qu’il ne faut pas aller aux élections dans ces conditions-là, ils se sont précipités. Ils nous disaient toujours que la politique de la chaise vide ne paie pas.

Ce qui curieux, c’est que ces mêmes gens viennent aujourd’hui vers nous pour asseoir leur opposition. Pourquoi nous font-ils les yeux doux ?

Pour se blanchir.

Non. Je crois qu’aujourd’hui, cela doit prendre fin. Il ne faut pas toujours tromper le peuple congolais.

Les élections s’approchent. Etes-vous candidat ? Et à quel poste ?

Avant de me prononcer sur cette question de la candidature, je vais organiser une grande conférence de presse pour m’exprimer sur les problèmes essentiels de la République. Notamment sur la Constitution qui a été complètement charcutée et qui a des conséquences graves sur l’histoire de la République. Ensuite, je vais m’exprimer clairement sur les problèmes de l’identité du Congolais, des affaires électorales et de l’Opposition. Que les ennemis du Congo cherchent, depuis 1960, toujours à détruire. Et c’est toujours les mêmes qui viennent récupérer ce schéma-là en se prétendant être de l’Opposition. Mais qu’ils aient un peu d’honneur, de dignité dans ce qu’ils font. Nous n’osons pas participer à des gouvernements qui ne sont pas dignes du peuple congolais.

Cela fait 20 ans que nous luttons pour que nous ayons un Etat de droit. Nous n’embrassons pas n’importe qui. Bientôt, on va remettre les pendules à l’heure et remettre le Congo à sa place.

Nord Kivu: Plus de 15 personnes enlevées à Mayimoya

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Créé le 04-03-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 04 -03-2011 à  11 h10 | PAR :Journal Le Millénaire

 

La population de la localité de Maymoya, en groupement de Bambuba-Kisiki, Collectivité-Secteur de Beni-Mbau, dans le Territoire de Beni vit depuis deux semaines la peur au ventre. A la base l’enlèvement dans cette intervalle de temps de plus de quinze personnes, habitants régulièrement ladite localité située sur l’axe Heringeti, à environs 50km au nord de Beni.Les informations à notre possession indiquent que parmi les victimes, quatre sont d’une même famille et, cinq parmi les victimes sont des femmes. Toutes  ces personnes seraient kidnappées dans leurs champs à ABIALOS-NGALEI, à une dizaine de kilomètres du village de Maymoya (en localité de Maymoya).Un rapport de la Société Civile  Territoire de Beni qui revient sur les identités des disparus, cite certains noms à savoir : KATUSI, MATESO, LEMBEKA, KASEREKA, KAMBALE, KONDO, GEDEON, KASOMBE, KATEMBO, MUPANGA, JAKSON MUKIRO, JACQUES MUKIRO, KABULI ASANI, MBUZA ASANI. Le même document précise que le corps de Mr. KASEREKA CHRISON, 35ans, enlevée en date du 1er février a été retrouvé  sans vie à SELELE (non loin d’ABIALOS), jeudi 04 février 2011.Le Chef de localité de Maymoya qui confirme ces disparitions révèle  que les divers cas d’enlèvements étaient rapportés le 27 janvier, le 02 et le 04 février courant; d’autres ont été rapportés en début de la semaine ajoute la même source.Des sources sur place attribuent ces disparitions aux rebelles ougandais de l’ADF-NALU encore actifs dans la zone. Ce qui parait un peu paradoxal d’autant plus que les FARDC soutiennent avoir neutralisé la capacité de nuisance de ces rebelles  à travers la 1ere, 2e et  la 3e phase des Opérations Ruwenzori.Pendant ce temps, les familles de disparus qui ne savent plus à quel Saint se vouer exigent de la part des autorités militaires des enquêtes pour retrouver vivant ou morts les leurs.
 IDENTITES SELON LES FAMILLES DES PERSONNES EXECUTEES PAR LES ADF-NALU A ABIALOS (-NGALEY) ET SESELE (-MAMANGUDU)I.FAMILLE SAKODE MWAMBILI1. KAMBALE KATUSI, 26ans2. LEMBEKA KATUSI, 38ans3. MATESO KATUSI, 36ans4. KASEREKA KATUSI, 21an5. KASOMBE GEDEON,6. KABURI KANAMUNGOYA, 36ans II.FAMILLE KALIMUMBOKO7. KAMBALE KITCHURU, 24ans8. KASEREKA KITCHURU, 22ansIII. FAMILLE KAKULE BAWENA9. KAMBALE RONDO10. KATEMBO MUPANGA11. ASANI MBUZANB : Toujours dans la famille MWAMBALI(I), il faut rappeler que Mme KAVUGHO MUKWAMBERO, disparue dans le champ depuis le11octobre 2010, n’est jamais retrouvée. Et, jusqu'à l’instant, les FARDC ne se sont jamais rendus sur le lieu, dans les divers champs des victimes où leurs corps sans vie trainent jusqu'à ce jour. Ce laxisme des FARDC n’est pas du tout nouveau ; car, on a vu encore en juillet 2010, le Corps du Commandant de la Police de MAMUNDIOMA exécuté à son Bureau par les ADF-NALU, se décomposer sans qu’elles ne prennent le risque d’aller le récupérer  pour qu’il soit enterrer dignement. Cela, par ce que les Rebelles exécutent et trainent dans les environs utilisant comme apens les ceux qu’ils ont exécutés. 

Alfred Lwamba

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