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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Bas-Congo: La réhabilitation de la nationale n° 16 tarde

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Créé le 16-03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 16 -03-2011 à  09h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA REPUBLIQUE

 



Le programme des cinq chantiers de la République initié par le chef de l’Etat Joseph KABILA KABANGE est exécuté à travers tout le pays. Au Bas-Congo, la route nationale n°1 qui commence dans la ville océane de Muanda jusqu’à Mitendi, point de séparation avec la ville-province de Kinshasa, est presque toute réhabilitée, en dehors du tronçon Muanda-Boma qui donne du fil à retordre aux véhicules, en temps de pluies avec de la boue et en saison sèche avec le sable.

Au vu de l’importance de cette route, l’espace considéré mérite d’être macadamisé pour permettre aux centres de Banana, Muanda et Kitona d’être en contacts permanents avec le reste et de la province et pourquoi pas du pays. Dans le même ordre d’idée, il y a aussi une autre route qui peine à trouver la sérénité. C’est la route nationale n° 16 qui relie le centre de Kisantu (à 125 km de Kinshasa et à 222 km de Matadi) à Kimvula et même à Popokabaka (dans la province du Bandundu).

Actuellement, l’Office des routes s’active sur le tronçon compris entre Kisantu et Lemfu, d’une longueur d’environ 30 km. Et pousse vers Ngidinga, à 80 km. La nationale n° 16 compte au total 19 ponts à réhabiliter, à élargir et à renforcer. Mais, il nous semble que le financement des travaux de cette route tarde à venir. Pourtant, l’espace couvert par cette voie figure parmi ceux qui approvisionnent la ville de Kinshasa en produits agricoles.


Kananga: Omer MIJIMBU chassé de l’Assemblée provinciale

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Créé le 16-03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 16 -03-2011 à  09h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA REPUBLIQUE

 



Le bureau de l’Assemblée Provinciale du Kasaï-Occidental dirigé par Omer MIJIMBU SHAKALAU est réputé démissionnaire depuis ce 14 mars à Kananga suite à un vote de 32 députés provinciaux sur 54. C’est le doyen KANUNDOY KALAMBA LUSE qui prend provisoirement les rennes du parlement provincial jusqu’aux prochaines élections.

Le bureau démissionnaire évitait depuis plusieurs jours la convocation d’une plénière de l’Assemblée provinciale qui attendait ses justifications sur un acte d’accusation rédigé contre quelques membres du bureau. Fatigués de manœuvres dilatoires de ce bureau, les honorables députés provinciaux du Kasaï-Occidental lui avaient donné un délai butoir de 48 heures prolongé encore de 24 pour convoquer la plénière sans que les accusés ne se manifestent.

Suite au silence radio de l’honorable MIJIMBU et son équipe, les élus du peuple se sont réunis le lundi 14 mars dans les après-midi pour statuer. La décision finale était que Omer MIJIMBU le président, Pauline KAMWANDU la vice-présidente, Johnny Kabeya le rapporteur et Espérant NGINDU le questeur quittent immédiatement leurs fonctions au bureau de l’organe délibérant. Seul le rapporteur adjoint Fulgence KAWINDU non concerné par l’acte d’accusation a échappé à la déchéance.

Pour gérer les affaires courantes en attendant l’organisation des élections par l’organe de la loi, un bureau provisoire a été mis en place. Le doyen KANUNDOY KALAMBA en est président, KASONGA BILOLO Raphael rapporteur et MUNDAYI TSHISHIKO David rapporteur adjoint.

Championnat de l'Epfkin - V.Club arrache la victoire face à Foyo : 2-1

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Créé le 16-03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 16 -03-2011 à  09h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 




Cette victoire va booster le moral des poulains du coach Chris O'Loughlin avant le match du dimanche contre Coton Sport de Garoua en 16èmes de finale aller de la Ligue des champions d'Afrique. Après le match nul contre FC MK (1-1), l'AS V.Club reprend sa série de victoire au championnat de l'Entente provinciale de football de Kinshasa (Epfkin).

En match comptant pour la 13e journée du championnat, les Dauphins noirs se sont imposés à l'arrachée, hier mardi 15 mars 2011 au stade des Martyrs, face aux joueurs de l'AC Foyo, par deux buts à un.

Les joueurs du coach Chris O'Loughlin ont difficilement débuté la partie face à une équipe de Foyo déterminée. A la 41e minute de jeu, l'attaquant Kiela de Foyo ouvre la marque au grand dam des supporters de Dauphins noirs nombreux comme à l'accoutumée chaque rencontre de leur club.

A la fin de la première période donc, le tableau d'affichage indiquait un but à zéro en faveur de Foyo. Mais de retour des vestiaires, l'entraîneur Chris O'Loughlin a procédé à des changements avec la montée du Congolais de Brazzaville Tsoumou Likibi à la place de l'international gabonais Romaric Rogombe.

A l'heure de jeu, le milieu relayeur international Emmanuel Ngudikama a égalisé pour V. Club après avoir mis dans le vent un défenseur sur le flanc et loger le cuir au fond de filets de Foyo sur une frappe tendue. Ce but a redonné espoir du côté de V.Club dont les actions offensives se sont multipliées. Et à pratiquement dix minutes de la fin de la partie, l'inévitable attaquant camerounais des Dauphins noirs, Alfred Mfongang alias Sarkozy a inscrit le but de la victoire des siens après un cafouillage dans la surface de réparation de l'AC Foyo.

Avec cette victoire, V.Club totalise 31 points en 11 sorties. Les Dauphins noirs sont confortablement installés à la tête du championnat de l'Epfkin. Ce succès tombe à pic pour servir à booster le moral des joueurs avant la rencontre du dimanche 20 mars au stade des Martyrs contre les Camerounais de Coton Sport en match aller des 16èmes de finale de la 15ème Ligue des champions d'Afrique. Son poursuivant direct, Les Stars FC, est à désormais à onze longueurs.

Gouvernement: Les Maï-Maï prennent acte de la révocation du ministre UNDJI

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Créé le 16 -03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 16 -03-2011 à  09h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA PROSPERITE 

 



Le parti des Patriotes révolutionnaires Maï-Maï (PRM) a pris acte de la révocation du ministre du développement rural Philippe UNDJI YANGIA, le samedi 12 mars, par le président de la République Joseph KABILA KABANGE.


Au cours de leur réunion tenue ce dimanche 13 à Kinshasa sous la direction de leur président Pardonne KALIBA, les patriotes Maï-Maï ont encouragé le chef de l’Etat à poursuivre les dirigeants indélicats à tous les postes de responsabilité.

Le ministre du développement rural a été éjecté de son fauteuil pour malversations financières avant d’être aussitôt déféré en justice. L’opinion nationale a salué le geste du chef de l’Etat qui matérialise enfin l’opération de moralisation publique « tolérance zéro » au niveau des hauts cadres de l’Etat. Jusque-là seuls les petits délinquants faisaient les frais de la justice congolaise dans le cadre de cette opération menée tambour battant par le ministre de la justice et droits humains, M. LUZOLO Bambi. C’est le tout premier ministre du régime KABILA fils à être traîné en justice après sa révocation.

Après sa révocation - Philippe Undji : 1ère comparution hier au Parquet Général de la République !

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Créé le 16 -03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 16 -03-2011 à  09h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA PROSPERITE



C’était hier, mardi 15 mars 2011 que Philippe Undji Yangya, Ministre du Développement Rural révoqué, le vendredi 11 mars dernier par une ordonnance présidentielle, s’est rendu au Parquet Général de la République, pour répondre à l’invitation du Procureur Général de la République.

Après interrogatoire par un haut Magistrat, Philippe Undji en est sorti, en se déclarant confiant en la justice congolaise. Ce, avant de réaffirmer son adhésion et attachement à la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. « Je ne suis pas venu manu militari. J’ai eu une invitation du Procureur général de la République en tant que dignitaire de ce pays. Et, je viens me présenter de bonne foi parce que la justice, elle, est indépendante… La lutte de M’Zée Laurent-Désiré Kabila était pour que le pays ait une justice indépendante ; vision que le Chef de l’Etat incarne aujourd’hui », a-t-il lâché. Loyal au Chef de l’Etat Se confiant à la presse, Undji Yangya a laissé entendre que le Chef de l’Etat a une vision pour la reconstruction de ce pays tant sur le plan du développement que sur le plan d’autonomisation de la justice.

« J’ai la confiance au Chef de l’Etat et j’adhère à sa vision », a déclaré en substance Undji Yangya au sortir de son interrogatoire du Parquet Général de la République. Malgré les durs moments auxquels il est confronté, le Ministre révoqué par Joseph Kabila continue à lui être loyal et fidèle. S’agissant de ce sur quoi a porté l’interrogatoire, Undji Yangya s’est déclaré dans l’impossibilité d’en parler. « Le dossier étant encore sous instruction », a-t-il indiqué. Prise de position du PRM Réuni le lundi 14 mars dernier à son siège dans la Commune de Bandalungwa, le Parti des Patriotes Résistants Maï-Maï (PRM), la famille politique de Philippe Undji, a déclaré soutenir la démarche du Chef de l’Etat. Son porte-parole a émis le vœu de voir l’action présidentielle consistant à extirper de la classe politique congolaise tous les maffieux s’étendre à toutes les institutions du pays. Ce, avant d’inviter la justice congolaise à mieux faire son travail dans le dossier Undji. Réagissant à la prise de position de son parti politique, Undji Yangya pense que l’Ordonnance du Chef de l’Etat portant sa révocation est muette. « Il n’y a pas de motif là- dessus, ni des poursuites judiciaires », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « Comme je l’ai dit, j’ai confiance en la justice de la République étant donné que ça constitue la lutte des Patriotes Résistants Maï-Maï pour un Etat de droit tant sur le plan de fond que de la forme. Si le parti a fait sa déclaration, peut-être, ils ont participé à un autre niveau…En mon sens, je me réserve. Je n’ai pas de preuves. Ce sont peut-être des faits qu’ils ont puisés dans des rumeurs et qu’on ne peut pas reconstruire un Etat sur base des rumeurs».

L’éclairage public mal entretenu à Kinshasa

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 

 



Le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa a entrepris d’éclairer toutes les artères de la ville de Kinshasa. Une action saluée pour limiter les risques d’accidents et d’attaques des bandits. Sur l’avenue Victoire du côté de la commune de Kasa-Vubu, quelques poteaux seulement s’allument alors que l’avenue en compte plus d’une vingtaine.
Ce qui inquiète le plus est que pendant que l’entreprise qui s’occupe de l’implantation des poteaux électriques travaille encore sur d’autres sites, plusieurs ampoules des artères déjà éclairées tombent en panne. Les inspecteurs de l’Hôtel de Ville ont une responsabilité dans le suivi des travaux.
Le maître d’ouvrage, l’Hôtel de ville, est tenu d’exiger le respect du cahier de charge sur la qualité de la réalisation.
Sur l’autre avenue des huileries dans l’espace compris entre son croisement avec le rond-point Kimpwanza et le stade des Martyrs, l’obscurité est de nouveau une tare la nuit.
Actuellement, beaucoup d’artères restent encore non éclairées.
Ce qui justifie l’élan d’insécurité au sein de plusieurs quartiers de la capitale.
Le gouvernement provincial devra veiller à l’entretien des poteaux électriques et au remplacement des ampoules lorsqu’elles cessent de fonctionner.

Pathy Mawete Mabuisa

Matata Ponyo recrute un français

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 



Gérard Pointe, c’est le nouveau conseillé du ministre des Finances. Ce spécialiste français en matière de fiscalité, va travailler aux côtés de l’argentier national, pour mettre en place en janvier prochain, la taxe à valeur ajoutée (TVA).

L’ambassadeur français en poste en R-dCongo, e présenté Gérard Pointe à son nouveau patron jeudi 17 mars 2011. A la sortie de l’audience, le nouveau conseillé français du ministre des Finances e expliqué à la presse qu’il n’ y. avait pas du temps à perdre. Déjà votée au niveau du Parlement, la loi sur la taxe à valeur ajoutée tarde à être mise en application. L’expert français a promis que d’ici début janvier de l’année prochaine, la R-dCongo, va commencer à exploiter cette nouvelle taxe, appelée à remplacer l’ICA (impôts sur le chiffre d’affaire). C’est clair, selon les analystes économiques, l’impôt sur le chiffre d’affaire ne permet pas à l’Etat r-dcongolais de maximiser les recettes. Un expert de la Direction générale des impôts, a avancé lors d’un entretien  avec la rédaction de «CONGONEWS» que la mise en application de la taxe à valeur ajoutée va booster le monde économique r-dcongolais. Selon ce fonctionnaire de l’Etat, la TVA va accroître d’une manière substantielle des recettes de l’Etat. Si le ministre des r-dcongolais est arrivé à recruter, c’est parce que le gouvernement dé la R-dCongo s’est engagé dans la reforme des finances publiques. Une première donc pour la R-dCongo d’exploiter la loi sur la taxe à valeur ajoutée. Une tâche qui ne sera pas facile compte tenu de l’environnement des affaires r-dcongolaises. Au Parlement, avant son adoption par les élus nationaux, les débats étaient centrés sur les difficultés de l’applicabilité de cette nouvelle taxe. Des députés surtout ceux de l’opposition, avançaient que la R-dcongo n’était pas encore prête à mettre de côté l’impôt sur le chiffre d’affaire au profit de la taxe à valeur ajoutée. L’expert français recruté par le ministre des Finances Matata Ponyo reconnaît ces défis à relever pour une application effective de la TVA mais, reste convaincu que la mission lui confiée par l’argentier national sera accomplie.

Eric Masimo

Un médecin meurt dans des circonstances mystérieuses à Matadi

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS


http://www.impots-utiles.com/mt-static/FCKeditor/UserFiles/Image/medecin-tarifs-baisse-sante-secu.JPG

Qui a commandité l’assassinat du Dr Bertin Kalenda? La question est sur toutes les lèvres dans la ville de Matadi où presque personne ne s’explique la passivité, sinon l’indifférence de la justice et de la police après une mort donnée délibérément au patron du Centre médical Bondeko, installée dans le centre des affaires de la ville portuaire. Kalenda est mort, le 9 mars, dans son propre cabinet médical, dans des circonstances mystérieuses. Le même jour, dans la matinée, son second, Marcel Mbaya, qui est en même temps son associé dans la polyclinique à raison d’un apport à hauteur de 20 pc du capital social, lui a amené un patient prétendument recommandé en urgence de Mbanza-Ngungu. Toutes affaires cessantes, Kalenda s’est enfermé dans son cabinet avec le malade et son collègue.


Cela n’a pas duré dix minutes que le personnel de l’hôpital a entendu des bruits comme si les gens se battaient dans le cabinet de Kalenda, rapportent des témoins joints au téléphone depuis Matadi. Tout avait l’air d’un spectacle d’un homme entrain de se débattre contre une agression ou une quelconque pression physique extérieure. Ce qui a inquiété des infirmiers qui ont fait forcé la porte pour s’introduire dans la pièce. «Nous avons trouvé le docteur Marcel Mbaya avec une seringue dans la main. Le docteur Kalenda portait des blessures jusqu’au visage et était agonisant. Il a eu juste le temps de dire «Jésus» et il a rendu l’âme devant nous Le prétendu malade venu de Mbanza-Ngungu a profité de la confusion pour se dérober. «Il portait une blessure au doigt. Le docteur Kalenda l’avait visiblement mordu quand il se débattait avant de mourir», a reconstitué un Témoin auprès de la famille de la victime. Depuis, plus de trace du malade fictif. Selon toute vraisemblance, il s’était passé quelque chose de louche. En tout cas, quelque chose à la commission duquel le malade de Mbanza-Ngungu a participé activement et qui a été à la base de la mort de Kalenda. La première autopsie effectuée par un seul médecin ne l’a pas confirmé. Elle a fait état d’une mort naturelle. La famille a exigé une deuxième avec huit médecin, question d’assurer le plus d’objectivité. Cette autopsie a conclue à des «lésions et traumatisme» comme cause de la mort. Depuis tous les soupçons se sont cristallisés sur la tête de Mbaya contre les Kalenda ont porté plainte. Mais la justice, elle, n’a pas toujours bougé.
Même une détention préventive pour des raisons d’enquête. Le procureur de la République à Matadi, Kapita Kanyama tout comme son supérieur, le procureur général, Kintiba Mputu continuent de prétexter attendre les résultats attendus sur l’autopsie des organes prélevés et expédiés à Kinshasa. «Nous avons l’impression qu’une main noire est derrière cette affaire. Nous avons contacté les autorités à tous les niveaux mais personne ne bouge », déplore un parent du défunt. Ce même parent explique qu’il y avait des raisons pour que Mbaya en veuille à Kalenda jusqu’ la mort. Les deux associés ne s’entendaient pas sur leurs intérêts communs. En cas de rupture, Kalenda allait gagner le gros avec ses 80pc de participation au capital social dans un établissement qui avait beaucoup prospété ces dernières années. «Si les deux médecins étaient encore ensemble, c’est sur demande des avocats qui avaient demandé un temps pour tenter une conciliation», rapporte la même source. La famille a promis de saisir l’ordre national des médecins en même temps qu’elle attend que lumière soit faite au niveau du tribunal de grande instance de Matadi.

Matthieu Kepa


Tshiongo exhorte Kasweshi à mettre de l’ordre dans ses boulots

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 

 

 



C’est de bonne guerre. Les élections arrivent. Il faut avoir de quoi se prévaloir pour se faire élire. Réélire surtout! Gilbert Tshiongo est en quête de sa gloire passée. Quand, alors PDG de la REGIDESO, dans les années 80- 90, il est parvenu à donner de l’eau à 70 % des (anciens) zaïrois, la desserte à ce jour frôlerait les 25%.


La nouvelle unité de traitement d’eau de Kingabwa, construite grâce aux fonds de la
Banque mondiale, n’aura donc été qu’une goutte d’eau dans un pays de la soif. Pas si sûr. Tshiongo a déniché la tumeur à l’origine de ses contre- performances actuelles.
Les insuffisances criantes de la REGIDESO sont notamment les conséquences des ruptures sauvages de sa tuyauterie par des engins chinois utilisés dans les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine.

L’enfer, c’est l’autre

Les dommages causés à la tuyauterie de distribution d’eau par des engins chinois type caterpillar, en fait, ça l’y ressemble-, frisent, par endroits, dans la capitale, du sabotage, l’on dirait un acte prémédité. Bien au contraire, c’est la conséquence de la méconnaissance du terrain qui fait passer nombre d’entreprises pas seulement chinoises- qui ont gagné des marchés de réhabilitation de telle ou telle artère pour des vandales de funeste mémoire.
L’on se rappelle, sur l’avenue du Tourisme, dans le flanc ouest de la capitale, un gros tuyau de la REGIDESO, sectionné a longtemps laissé échapper des dizaines de m3 d’eau sur la chaussée en réfection. Même sur le boulevard, vers la 12ème Rue, la REGIDESO a également été victime...des Chinois. Il n’est pas que la REGIDESO, la SNEL aussi en a vu de plus désastreux suite aux travaux dits des 5 chantiers. Notamment sur le boulevard du 30 juin où des câbles ont été fractionnés de bout en bout de la principale artère de Kinshasa, privant le centre des affaires de la capitale de l’électricité. A coup sûr, il y a eu un dégât de trop...qui a débordé le tempérament de Gilbert Tshiongo. Et le ministre de l’Energie en aurait eu ras-le-bol au point de laisser exploser son…, mécontentement, sans fioritures, l’on s’imagine, à son homologue des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, Fridolin Kasweshi. Il nous revient que les deux ministres auront convenu que la REGIDESO et la SNEL devraient dorénavant être associées ou du moins informées au préalable de l’exécution des travaux de réhabilitation des infrastructures routières principalement dans la capitale.

Manque de coordination

Bien regrettable qu’il eut fallu tant des dégâts pour que deux ministères quasi contigus, adjacents, se conviennent à mettre de l’ordre dans leurs activités. Seulement, fort probable, demain, le ministre ayant en charge les télécoms, devrait lui aussi se plaindre de dégâts plausibles que subirait ce qui reste du réseau OCPT. Surtout que l’entreprise reprend, a-t-on appris. Et qui sait si l’Hôtel de ville sinon le ministère de l’urbanisme s’en mêlerait... pour des avaloirs datant du temps des colons belges ou encore des collecteurs dont les entreprises de génie civile bouchent et détruisent par endroits. Pourtant, il y a un service d’Etat qui loge dans les installations de TP, vers la 1ère Rue Limete, qui aurait permis à épargner l’Etat de tous ces gâchis.
Le BEAU, Bureau d’études d’aménagement et d’urbanisme. Qui a pensé un plan d’urbanisation de la ville de Kinshasa à l’horizon 2020. Hélas, l’expertise du BEAU n’intéresse personne. On a vu des Chinois se démerder dans la capitale avec du matériel de l’autre temps pour se faire une idée de la cartographie de Kinshasa. Conséquence : la disharmonie. Même entre entreprises et/ou services engagés dans les travaux de réfection des infrastructures, admet le ministre des ITPR, Fridolin Kasweshi.

Paul Muland

CAF Coupe de la confédération - Lupopo l’emporte de justesse contre Nchanga (1-0)

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA REPUBLIQUE


Le Saint-Eloi Lupopo de Lubumbashi porté à tour de bras par ses milliers de fanatiques n’a pu mieux faire qu’un but à zéro face à Nchanga Rangers de Chingola ce vendredi 18 janvier au stade de la Kenya. Le match comptait pour la phase aller des 16èmes de finales de la 8è édition de la Coupe de la CAF.
 
Et pourtant, les cheminots avaient la haute main sur la rencontre en première période. Le but marqué par Carrington à la 30ème traduisait effectivement la domination de Lupopo. Mais, l’équipe perdra sa pugnacité avant la pause.

Au retour des citrons, les poulains de l’entraîneur Lazar MILOSEVIC seront l’ombre d’eux-mêmes. Ils pécheront surtout en attaque avec un manque de réalisme criant qui aurait pu se retourner contre eux si les Zambiens étaient plus percutants.

Les Lumpas avares de buts la saison dernière en champions league où ils seront éliminés aux 8èmes de finales ne sont pas encore guéris de leur maladie. Les trois points glanés constituent néanmoins un atout majeur pour les Congolais presque assurés de fouler l’échelon supérieur de cette compétition. Car, Nchanga n’est pas non plus une foudre de guerre même si elle peut logiquement l’emporter au match retour dans 14 jours à domicile.

Tout se jouera au niveau de la tactique qu’emploiera l’un ou l’autre coach. Il y a du boulot à faire pour MILOSEVIC. Le président Faustin BOKONDA méritait mieux que cette mince victoire.

Des Rwandais cultivent sur des terres volées aux Congolais

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SGL



Des milliers de Rwandais de Bugarama vont chaque matin au Sud Kivu pour travailler dans les champs des Congolais ou dans ceux qu'ils leur ont loués. Le travail y est abondant et le prix payé satisfaisant.
Il est 6 h du matin. Sur la route qui mène à la frontière rwando-congolaise, des hommes, des femmes, des jeunes garçons et filles marchent houe sur l'épaule. Ils font la queue devant la douane de la Ruzizi II, à l’ouest du Rwanda, qui mène à Kamanyola au sud Kivu pour avoir le jeton qui leur permet de traverser légalement. Une heure durant, leur ligne ne diminue pas, tellement ils sont nombreux. "Quand ils sont du secteur Bugarama, frontalier avec la RDC, ils montrent leur carte d’identité(CI). Ceux des autres secteurs doivent avoir un laissez-passer", explique un agent de l’immigration sur place.
Difficile d'estimer leur nombre. De 1 000 à 3 000 personnes, selon les sources, passeraient chaque jour. De l’autre côté de la frontière, en RDC, les Congolais sont nombreux à les attendre pour les embaucher dans leurs champs: "Hier celui qui nous a engagé a pris 40 personnes", témoigne Théogène Nahimana. Ceux qui ne sont pas recrutés sur place cherchent plus loin, le long de la route. "Ici, aucun Rwandais ne peut manquer d’emploi, surtout en cette période de pluie où nous sommes en train de cultiver et de semer", raconte Donatien Kizungu, un Congolais de Kamanyola qui affirme que leurs terres sont tellement grandes qu’ils ne peuvent pas les cultiver seuls.
La région de Bugarama, elle, est très peuplée. Les gens manquent de terres et n'ont plus le droit de cultiver ce qu'ils veulent mais seulement la culture choisie par le gouvernement pour leur région. Ils ont du mal à nourrir leurs nombreux enfants et cherchent à travailler là où le besoin s'en fait sentir.

Main-d'œuvre recherchée

La main d’œuvre rwandaise est recherchée par les Congolais, les prix varient. "Après 6 heures de travail, nous les payons 1 000 ou 1 200 Frw (2 $). Mais tout dépend des périodes. Pendant les semis, ils sont chers", fait remarquer Donatien. Selon leurs besoins et pour stimuler les rendements, certains Congolais augmentent les tarifs. "Hier, j’ai été d’abord engagée pour 1 200 Frw. Soudain, j’ai vu un autre recruteur qui proposait 1700 Frw (3 $). J'’ai abandonné le premier au profit du second”, raconte une dame.
Dans les familles nombreuses, c’est le couple qui part à la recherche de travail en RDC. Samuel Sinamenye de Gishoma, à l’ouest, a huit enfants. Pour les nourrir, lui et sa femme vont en RDC où chacun se débrouille. "Moi, j’ai trouvé un travail ici, à 2 km de la frontière. Elle, peut le trouver à 4, 5, 10 ou 15 km”, confie-t-il. Ils espèrent ainsi rentrer avec plus de 4 $ par jour, ce qui leur permet de payer la nourriture et la scolarité de leurs enfants.
Seuls ceux qui ne sont pas originaires de la région et ont besoin d'un laissez-passer pour aller en RDC restent travailler à Bugarama. . Ils touchent la moitié de la rémunération congolaise : 600 Frw par jour (1 $).

Échanges transfrontaliers

Les Rwandais qui ont un peu d'argent ne se contentent pas de travailler pour les Congolais, ils louent annuellement des terres à Kamanyola pour 20 à 40 $ et plus, en fonction de la surface. Fitina Nyiranizeyimana, une jeune femme, a un champ juste à la frontière. Pendant que les autres cherchent une embauche, elle travaille sur sa parcelle : "Je vais semer les haricots" dit-elle, expliquant que toutes les personnes qu'on voit avec de petits sacs pleins de grains de maïs ou de haricots sur la tête, vont les semer dans leur champ loué au Congo.
Les Congolais traversent aussi la frontière. "Ils vont au Rwanda moudre les grains de maïs puisque ils y trouvent des moulins électriques tandis qu’au Congo, faute de courant, on utilise des moulins mécaniques qui donnent une farine de mauvaise qualité. Les Congolais achètent aussi du ciment au Rwanda", témoignent Nyongoli Imani et Excellent Pacifique, journalistes de la Radio Communautaire Kamanyola (RCKA).
Les commerçants de Kamanyola, de Luvungi et d'ailleurs en RDC sont aussi obligés de passer par le Rwanda pour aller à Bukavu, capitale du Sud Kivul les routes du Congo étant en mauvais état. En effet, "par la route réhabilitée du Rwanda, une heure suffit pour arriver à Bukavu, alors qu’en passant par la route de Ngomo, en mauvais état et non macadamisée, il faut plus de 3 heures" constate Ishanja Jacob, un Congolais.

Procès Chebeya : Christopher Ngoyi confirme les menaces du colonel Mukalay

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL



L’activiste des droits de l’Homme Christopher Ngoyi Mutamba soutient que, lorsqu’il a été arrêté avec Floribert Chebeya le 14 mars 2009, ils ont eu des menaces sérieuses de la part du colonel Daniel Mukalay.

Dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya, le renseignant Christopher Ngoyi Mutamba a affirmé que les défenseurs des droits de l’Homme, dont Floribert Chebeya Bahizire, ont été souvent séquestrés et inquiétés par les services de sécurité. Sur base de cette déposition, le ministère public a donc fait remarquer aux juges de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe que le renseignant dit que Chebeya doit avoir connu plusieurs fois des situations de stress.

Pourtant, a dit l’organe de la loi, cela n’a pas entraîné un arrêt cardiaque. C’est ainsi que l’avocat de la société a lancé à la Cour : « Il faut donc relativiser les éléments du rapport du médecin légiste ».

Pour sa part, Me Régine Sesep a souligné que le prévenu Daniel Mukalay dit avoir vu Chebeya pour la première fois à la Raw-Bank. Pourtant, a fait remarquer la femme en toge noire, le colonel Mukalay l’a déjà menacé en 2009.

Pour appuyer ses propos, Christopher Ngoyi a déclaré que le 16 février 2010 par exemple, il a été invité par Floribert Chebeya à un forum sur l’avenir du pays. Après cette rencontre, il a senti une très forte surveillance. Mais avant cela, a dit l’activiste des droits de l’Homme, il devait récupérer le téléphone de l’un de ses collaborateurs arraché lorsqu’ils avaient été séquestrés le 14 mars 2009 à l’Agence nationale de renseignements (ANR). Mais là, il a reçu une fin de non recevoir. Le REDOC lui a dit précisément ceci : « Oublie ce téléphone. Nous vous surveillons, et moi-même j’ai assisté à vos conférences ».

Tombant sur l’occasion, Me Marie-André Mwila de l’ONGDH « Toges noires » a relevé que Floribert Chebeya a été tué pour plusieurs raisons telles que : campagne contre le Cinquantenaire, campagne contre l’arrivée du roi Albert II, dénonciation sur l’assassinat de Mme Aimée Kabila et sur l’affaire Bundu dia Kongo.

Ensuite, Christopher Ngoyi a déclaré : « J’apprenxdrai que la Présidence avait créé une commission pour enquêter sur ce dossier. Entre-temps, le REDOC avait appelé Chebeya pour retirer le téléphone de son collaborateur. E,t je lui avais dit qu’il avait commis une imprudence. Mais Chebeya m’a expliqué que c’est à cause de la plainte que j’avais déposée ». Toujours selon le renseignant Ngoyi Mutamba, Chebeya lui avait rassuré à ce sujet que pour le moment, ils causent bien. Malgré cela, il l’avait conseillé de se méfier.

Pour le renseignant Christopher Ngoyi, sa méfiance s’expliquait du fait d’avoir vu le colonel Mukalay, un homme élégamment habillé, mais qui pique une crise hystérique à la suite d’une réponse innocente, et qui profère ces menaces : « Nous allons vous exterminer. Nous aurons le dessus, quoi que vous pensiez ». Le renseignant Ngoyi Mutamba a donc dit qu’il était convaincu que le colonel Daniel Mukalay était un homme prêt à faire du mal. Aussi, il a ajouté que Floribert Chebeya lui a parlé du colonel Mukalay en ces termes : « Je le connais ». Après avoir suivi le renseignant, un avocat de la partie civile s’est ainsi adressé à la Cour : « Le prévenu Daniel Mukalay a fait semblant d’ignorer Floribert Chebeya chez Raw-Bank. Le prévenu Mukalay n’est pas un homme de cœur ».

LA DEFENSE TROUVE L’INTENTION DE NUIRE


Appelé à réagir aux propos du renseignant, un avocat de la défense a déclaré à la Cour : « Lorsque Christopher Ngoyi dit qu’ils auraient été menacés par notre client, il y a là l’intention de nuire, mais sans y parvenir ». L’avocat du colonel Mukalay a dit que cette déclaration est gratuite et fausse à la fois. Pour ce dire, l’avocat s’est appuyé sur le procès-verbal de Dolly Ibefo, actuel directeur exécutif de l’ONGDH « La Voix des Sans Voix », qui n’a pas reconnu à l’auditorat général que Floribert Chebeya était en insécurité.

Toujours selon cet avocat de la défense, Floribert Chebeya ne connaissait le colonel Daniel Mukalay que de visage. Pour preuve, a-t-il ajouté, il a été révélé par Dolly Ibefo que Chebeya lui avait ceci : « C’est l’homme qui nous avait annoncé notre libération ». L’avocat en a donc conclu que le colonel Mukalay ne les avait pas menacés. L’avocat de la défense a aussi argué que, lorsque le colonel Mukalay a appelé Floribert Chebeya le 1er juin 2010 à 9h00’, celui-ci n’avait aucune méfiance.

Le deuxième avocat a fait remarquer qu’il y a plusieurs versions sur l’heure à laquelle le décès de Floribert Chebeya serait intervenu. Il a ensuite dit que lorsque l’organe de la loi dit que les stress ne sont pas à la base du décès, pour un cœur qui a subi une multitude de stress avec deux pathologies à 47 ans, il faut savoir que tous les stress n’ont pas la même intensité.

Pour le troisième avocat de la défense, leur client est innocent, et il a droit à un traitement humain. Il a donc regretté qu’un avocat de la partie civile, qui se dit défenseur des droits de l’Homme, se soit permis de traiter le colonel Daniel Mukalay de cruel. Il a fini par dire aux juges militaires : « Vous n’êtes pas saisis des propos qui sont tenus de l’autre côté ».

Appelé à réagir, le colonel Mukalay a dit à la Cour : « Je ne confirme pas la déclaration de M. Christopher Ngoyi. S’ils ont été appréhendés par l’ANR, moi je ne suis pas un officier de l’ANR, bien que les agents de ce service aient eu l’habitude d’amener leurs détenus à la DRGSS/Kin-Mazière. Le colonel Mukalay a aussi déclaré qu’il ne porte jamais de boubou, tel que l’a dit Christopher Ngoyi. Il a aussi précisé qu’au mois de mars 2009, il ne portait pas encore de lunettes médicales.

Devant ce reniement, le renseignant Christopher Ngoyi Mutamba a ainsi rétorqué : « Je suis vraiment peiné. Je suis connu aux services spéciaux et ce jour-là, j’ai même rencontré un major qui me connaît ». Après avoir fait remarquer qu’à entendre le colonel Mukalay, c’est lui qui avait ordonné qu’on les libère, il a dit qu’à la toute dernière réunion du 30 mai 2010, avec Floribert Chebeya, ils avaient parlé de leur sécurité. Il a ajouté qu’à l’issue de leur passage à l’émission «Dialogue entre Congolais », il avait rencontré le général Denis Kalume. Et après un débat houleux, le général s’était énervé.

Toujours selon le renseignant, le général Kalume lui-même les avait invités le 17 mars 2010 à son bureau, où il leur a projeté le programme du Cinquantenaire.

Et à ce moment-là, ils comptaient organiser des conférences, mais ils avaient senti des menaces. Christopher Ngoyi a fini par dire : « Nous avons refusé de rejoindre son organisation ». Le renseignant a révélé que le 15 mai 2010, ils avaient demandé à toutes leurs antennes de s’approprier de la situation. Et le 31 mai, ils parlaient de leur sécurité et se demandaient s’il fallait arrêter ou continuer. Le 1er juin, Floribert Chebeya était assassiné. En entendant cela, le colonel Mukalay a déclaré : « Je n’étais pas dans l’organisation du Cinquantenaire. Cela ne me concerne pas ».

Mais le renseignant a annoncé à la Cour qu’à ce moment-là, une commission était mise sur pied pour réprimer tous ceux qui allaient à l’encontre du Cinquantenaire, et le colonel Daniel Mukalay était à sa tête. N’étant pas d’accord, le colonel Mukalay a ainsi rétorqué : « La machine de la commission était pilotée par le Conseil national de sécurité (CNS). Peut-on dire que même le général Munkutu était en train de les traquer ? ».

Partis politiques en RDC : le mauvais exemple

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL 

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La rentrée parlementaire s'est effectuée pratiquement sans enthousiasme. Et pourtant, la dernière d'une législature, cette session aurait dû susciter de l'engouement, de l'effervescence pour marquer la fin d'une importante étape politique. Mais les parlementaires ont déjà la tête ailleurs, tournée vers les élections. Au sein des partis et plates-formes politiques, l'heure est au repositionnement. Cas UDEMO.

Deux faits politiques devraient retenir l'attention des analystes politiques pour continuer à mieux scruter l'horizon et à lire les signes des temps. Deux événements politiques, qui se sont déroulés quasiment au même moment, ont émaillé ces dernières semaines.

Le premier, la rencontre de Pretoria, qui risque de n'avoir aucun effet d'entraînement sur la population, a réuni les représentants de l'AMP, de l'Opposition et de la Société civile. " Palais d'Egmont-bis ", avions-nous qualifié cette rencontre qui n'a apporté aucun message nouveau mais susceptible de favoriser le repositionnement des acteurs politiques, en prévision de prochaines élections.

Le second est bien sûr la révocation du gouvernement de Nzanga Mobutu, chef de file de l'UDEMO. Alors que l'on attend encore la réaction officielle de l'intéressé et des organes compétents de son parti, quelques membres, parlementaires de leur état, ont pris le devant pour affirmer leur appartenance à l'AMP. Une façon de leur part de désavouer leur chef et de continuer à respecter les accords signés, sans lui. Repositionnement quand tu nous tiens, en prévision de prochaines élections.

LE MAUVAIS EXEMPLE


Ces deux cas doivent interpeller les consciences sereines. Le Potentiel s'est longuement attardé sur le premier cas.

Certes, le dialogue étant permanent, la rencontre de Pretoria devrait, dans ces conditions, s'inscrire dans la logique de l'excellence. Palais d'Egmont avait déjà interpeller les partis politiques, la Société civile pour souligner leur rôle dans la bonne marche du pays. Cette réunion de Bruxelles avait saisi cette opportunité afin de démontrer que la réussite du Dialogue intercongolais dépendait de l'attitude de responsabilité politique des acteurs des partis politiques et de la Société civile, et non des belligérants, pour jeter les bases ou les jalons d'une société réellement démocratique. Hélas ! les partis politiques et la Société civile ont subi les événements. Ils le subissent encore, sinon on ne comprendrait pas pourquoi après l'organisation des élections en 2006, ils aient élaboré un rapport, dix ans après, qui ne diffère pas de celui de Palais d'Egmont. Et ceux qui y étaient n'ont pas apporté un plus au débat, ne représentant qu'eux-mêmes et non leurs partis politiques où cette rencontre de Pretoria devrait au préalable être enrichi à ce stade.

La révocation de Mobutu Nzanga n'est pas un fait divers. Il s'agit d'un grand événement politique qui vient de se produire dans le clan au pouvoir, avec probablement des effets d'entraînement sur le déroulement du prochain scrutin.

C'est dire que les membres de l'UDEMO, mais aussi de l'AMP, réunis au sein de leurs structures compétentes, devraient examiner cette situation et tirer toutes les conséquences utiles. D'apprécier si cette décision, cette révocation affecterait l'existence du parti politique ou de la plate-forme, aujourd'hui et demain. Dans ce cas, toute déclaration précipitée est à bannir car susceptible d'aliéner le parti.

PERIL EN LA DEMEURE


Ces deux cas illustrent parfaitement que les partis politiques en RDC sont des " mauvais exemples ". Ainsi, opportunisme rime avec cupidité. Partant, les affiliations sont un fourre-tout d'autant plus qu'elles s'effectuent sans conviction politique.

Une situation qui favorise le débauchage politique. Un travail de sape qui affecte le débat national, abaisse le niveau intellectuel et politique des acteurs des partis politiques avant d'entamer le moral politique. Les acteurs politiques perdent progressivement tout réflexe d'être au service de l'Etat et de la Nation.

Il et vrai que les divergences de vues font partie de la dynamique politique. Mais celles-ci ne doivent pas s'effectuer au rabais et de façon circonstancielle.

Il y a donc péril en la demeure, et tout se passe comme si dans ces calculs politiciens, les hommes politiques ont peur des élections. Ils s'empressent déjà à fausser les calculs. Dès maintenant.

Nord-Kivu : les déplacés sans terre du territoire de Masisi

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SYFIAGRANDSLACS 



Des dizaines de familles venues de Masisi depuis la mi-janvier, vivent cloîtrées dans un camp au sud du territoire de Lubero, au nord de Goma. Elles disent rentrer chez elles pour y habiter et cultiver leurs champs, mais les habitants sur place les prennent pour des envahisseurs. Tous attendent une solution pacifique des autorités.
Une trentaine de cabanes sont dressées de manière improvisée dans un camp à l’entrée nord de la petite bourgade de Luofu. Nous sommes dans le territoire de Lubero, à 170 km au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est de la Rd Congo). Plus de 50 familles de déplacés venus du territoire voisin de Masisi depuis la mi-janvier, vivent dans ces abris de fortune. L’air innocent, des gamins de 4 à 7 ans, crânes rasés, jouent dans l’herbe. Les plus âgés improvisent un match de foot en tapant sur un ballon fait de feuilles de bananiers. Quelques femmes restent accroupies devant les cabanes, et un groupe d’hommes jouent aux cartes près du bureau du chef de la localité…
Ces familles vivent comme des parias dans cette région du sud de Lubero, où les habitants les prennent pour des envahisseurs. Elles disent pourtant être originaires de cette région qu’elles auraient quittée dans les années 90. "Nos grands parents ont habité ici et sont partis à cause de la guerre. Nous revenons puisque c’est chez nous", explique l’un des arrivants. Ils sont venus non seulement pour y habiter mais surtout disent-ils, pour cultiver leurs champs. "Mais nous sommes surpris par l’accueil", s’exclame Gervais Gashigwe, la quarantaine révolue.

Epineux conflits fonciers

Les habitants de Lubero qui ne les reconnaissent pas comme étant du terroir, ne veulent rien savoir. "Qu’ils nous montrent les tombes de leurs ancêtres s’ils sont convaincus de ce qu’ils disent", dit un homme qui pense qu’il s’agit d’une "provocation des politiciens à laquelle on ne va pas céder." Mais d’après le témoignage d’un vieil autochtone de la cité de Kayina, à 7 km de Luofu, des familles venues des territoires de Rutshuru et de Masisi, dans les années 80, avaient effectivement travaillé à la tâche dans les champs au sud de Lubero. "Dire qu’ils sont originaires est cependant faux", tente-t-il d’expliquer.
Outils aratoires, semences de pomme de terre et de haricots étalés dans la cour de leur camp, les nouveaux venus affichent une certaine sérénité. Ils sont peu bavards mais on sait lire leur détermination à travers leur visage. "Je connais jusqu’aux fils de celui dont ma famille fut le vassal. J’ai même parlé avec eux mais pourquoi ne veut-on pas de nous ?, interroge Gashigwe. On est citoyen comme tout le monde avec le droit de vivre où on veut, de surcroit chez nous !"
Dans ce territoire de Lubero où plus de 70 % des conflits concernent les problèmes de gestion de la terre, beaucoup redoutent que cette situation n’attise des rancœurs interethniques et ne débouchent sur des violences. "Nous avons ramassé des tracts dans le village qui demandent à ces gens de partir. J’ai peur…", raconte Adolphe Kambale, de la société civile de Luofu.

Trouver une issue pacifique

Dans la région, rares sont les personnes qui parlent ouvertement de cette situation. Lors d’une réunion tenue à Luofu sur ce problème, un journaliste qui voulait en savoir davantage s'est vu interdire d’en parler à la radio. Les chefs locaux s’en remettent, eux, carrément à l’autorité provinciale. "La question étant très sensible, le gouvernement provincial va envoyer une commission parlementaire sur les lieux", déclare sans plus de précisions, une source du ministère provinciale de l’Intérieur et des affaires coutumières.
"Il est possible que des politiciens qui veulent perturber la paix dans la région soient derrière cette situation", redoute un religieux de la place. Les déplacés quant à eux restent là. "Notre situation est connue de tous, au niveau national, du territoire, de la province. Les autorités doivent nous sécuriser", confie Gashigwe qui espère comme tout le monde, qu’une solution pacifique sera vite trouvée.

En marge de la catastrophe de Fukushima - Pas de menace nucléaire pour Kinshasa ? Les érosions font craindre le pire

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PHARE 

 

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Le Centre de recherche nucléaire du Mont Amba

 

 


Alors que le monde entier a les yeux rivés sur le japon frappé par une catastrophe nucléaire avec les explosions dans certaines centrales nt4cléaires, les kinois semblent oublier que dans leur chambre à coucher se cache un danger qui n’a rien è envier à ce qui se passe à Fukushima. On danse le Ndombolo et malgré les avertissements de Léon KENGO Wa Dondo sur la situation alarmante du pays, quelque part dans la périphérie de la capitale, des officiels ont fêté les funérailles d’une plateforn1e politique ayant pignon sur rue en sablant le champagne au grand jour. Si du côté politique, l’insouciance et le désintéressement sont au rendez-vous, les scientifiques, quant à eux, ne dorment pas et viennent de fournir quelques précisions quant à l’état de ce centre.

Le réacteur nucléaire n’est pas menacé

Hier, au cours d’une conférence de presse tenue au CREN-K, le professeur Vincent LUKAMBA Mwamba, commissaire général du Centre Régional d‘études nucléaires (CREN-K) de l’Université de Kinshasa a indiqué que « Notre réacteur se porte bien. Pour le moment, pour des raisons de sûreté et de sécurité il est à l’arrêt ».
Toujours selon lui, cet arrêt est dû à un manque des pièces de rechange, notamment un pupitre de commande numérique valant environ trois millions des dollars Us. Avant de rassurer « que le CREN-K est en bonne coopération avec l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA). Chaque année, des inspecteurs de cette organisation viennent à Kinshasa pour y effectuer des contrôles et il n’y a jamais eu d’accident nucléaire depuis sa construction en 1972 ». Qu’est-ce qui met ce centre en dehors de toute surprise ? Le professeur LUKAMBA Mwamba : « le réacteur de Kinshasa a été bâti dans un milieu non sismique loin de l’océan, ce qui le met à l’abri des’ accidents nucléaires comme ceux qui viennent de frapper Fukushima ». Plongé dans une pis- aine d’eau déminéralisée, le coeur de ce réacteur est entouré d’un écran de protection biologique constitué d’une colonne d’eau de sept mètres et d’un .béton baryté, a-t-il noté.

Le CREK-K menacé par des érosions
Le bâtiment abritant le Centre Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa ou CREN-K ‘a été construit en 1972 sous l’autorité et la responsabilité de feu Mgr Luc GILLON, alors recteur de l’Université Lovanium. Ce Centre contient des salles où sont installés le réacteur nucléaire ainsi que d’autres infrastructures stratégiques telle la piscine d’eau déminéralisée pour le refroidissement de cet engin spécial. A l’époque, tout le périmètre dans lequel est installé ce centre était étroitement surveillé et interdit à toute circulation sauf autorisation spéciale des autorités compétentes. Cependant, à nos jours ce périmètre est envahi par des inciviques qui opèrent allégrement en agressant régulièrement des étudiants sans que les autorités académiques ne lèvent le doigt. Il n’y a pas longtemps un étudiant pré finaliste en médecine a été retrouvé mort non loin du centre nucléaire, des jeunes filles étudiantes sont régulièrement violentées dans ce périmètre et certaines d’entre elles ont été violées, certainement par des hommes en tenue et en arme affectés à la garde de ces bâtiments.
C’est le tout premier centre des recherches nucléaires construit en Afrique et il a toujours été placé sous la surveillance des experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. L’Etat congolais a consenti des efforts considérables pour envoyer des étudiants en formation dans les meilleures facultés d’enseignement nucléaire du monde, notamment en Russie, en Autriche, aux Etats-Unis d’Amérique.
Outre ces inciviques que la police peut facilement maîtriser, il y a un danger réel représenté par les érosions dont les têtes sont visibles tout autour de la colline inspirée. Si c’est un séisme qui est à la base de la catastrophe de Fukushima, il n’est pas exclu que des glissements de terrain autour de ce centre à l suite des érosions provoquées pat des fortes pluies qui sont fréquentes à Kinshasa ne puissent pas produire les mêmes effets néfastes U’au pays du Soleil Levant. 1i vaut prévenir que guérir, dit-on,’ car il est grand temps que les autorités compétentes prennent des mesures spéciales pour protéger ce site où est érigé ce centre régional d’études nucléaires. Notamment par des: travaux de génie civil pour endiguer les têtes des érosions si visibles à l’oeil nu à des centimes des mètres de la colline inspirée.
Un autre danger que la catastrophe de Fukushima vient de révéler, ce sont les vols des barres des combustibles d’uranium par des milieux maffieux. II y a quelque temps, la ville était réveillée par une rumeur de vol de ces barres des combustibles d’uranium opéré par des inciviques au centre régional d’études nucléaires de Kinshasa. Coïncidence pour le moins suspecte, c’était à l’époque où une autre rumeur avait fait état d’un tonnage important des minerais d’uranium extraits des mines de Shinkolobwe retrouvé au port de Dar-es-Alam en partance pour la Corée du Nord. L’Agence Internationale de l’Energie Atomique avait même dépêché une équipe d’inspecteurs pour venir s’enquérir de la situation et Dieu merci la vérité a fini par éclater. Or, selon des experts de l’AIEA, en contact avec l’atmosphère, ces barres des combustibles pourraient entraîner des rejets de radioactivité de même ampleur que la catastrophe de Tchernobyl.


SONAS, dix agences ont payés des sinistrés

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 



Au total 55 dossiers en assurance auto et vie, ont été payés jeudi 17 mars par la société nationale d’assurances. Au moins dix agences (Direction générale, Sainte Thérèse, Bandalungwa, Gombe, 30 juin, Funa, Lemba, Nsele, Huillérie et Ndolo) ont pris en charge ce paiement. Une fois de plus, l’assureur national tient à son engagement. Celui du respect de son objet social, la prise en charge des sinistrés en ordre de paiement. Les semaines écroulées, même les sinistrés d’incendies ont été payés. C’est dans ce cadre que la société nationale d’assurances s’est lancée dans la campagne de vulgarisation du produit «Assurance voyage». Appelée à devenir une société commerciale qui doit faire face à la concurrence, la SONAS reste dans le champ de son activité. L’année passée plus de 2000 dossiers sinistres, ont été -traités. Conséquence, la confiance renaît entre les souscripteurs et l’assureur national. S’il faut s’en tenir aux millions USD arrêtés comme budget de 2011 au terme des assises de Binza, l’année passée, la société nationale d’assurances dispose des munitions pour répondre aux besoins de ses clients.

Incroyable, mais vrai - Nzanga Mobutu quitte l’Udemo !

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES



Pour la première fois de son histoire, la scène politique congolaise a pris tout le monde de court. Après son éviction du gouvernement, on s’attendait tout naturellement à voir le fils du Maréchal rompre avec Kabila. Eh bien il l’a fait de la manière la plus officielle qui soit. Mais en même temps, et c’est le plus navrant, Nzanga a pris congé de son parti, l’Udemo.
J’évoluerai désormais au-delà de mon parti… », a solennellement annoncé l’ancien vice- premier ministre en charge de l’Emploi et de la Prévoyance sociale.

Que devient l’Udemo, création de Nzanga Mobutu ? Ce dernier répond : « l’Udemo est désormais libre d’opérer son choix vital quant à son évolution sur la scène politique congolaise ».
C’est donc sans son mythique fondateur que l’Union des démocrates mobutistes va soit décider de rester au sein de la Majorité, soit quitter cette plateforme.
Dans la première des hypothèses, il va de soi que le désormais ancien parti de Joseph Nzanga Mobutu va présenter un autre candidat au poste de vice-premier ministre et même au Commerce extérieur. A en croire les indiscrétions en notre possession, c’est Mobutu Giala, jeune frère à Nzanga, qui va reprendre le flambeau à la fois au parti et au gouvernement.
Mais à quoi jouent concrètement les enfants Mobutu ? Ils jouent à tout et à rien.
Ce feuilleton rocambolesque a commencé de manière bénigne au Palais du peuple.

Flash back

Muni de son flair qui lui permet de prendre de l’avance sur les événements, votre quotidien préféré avait déjà entrevu l’issue surprenante du dossier Nzanga Mobutu. Tout était parti de La rentrée parlementaire du Mardi 15 Mars, la dernière de l’actuelle législative, qui était riche en révélations. Répondant présents à l’ouverture de la dernière session, les élus de l’Udemo avaient surpris l’opinion nationale par une prise de position inattendue autour de la récente révocation de leur leader. Primo, ils avaient pris acte du renvoi de ce dernier de l’équipe gouvernementale. Secundo, et ce fut le plus surprenant, sénateurs et députés de l’Udemo avaient déclaré que leur parti, son président compris, n’avait pas encore quitté la coalition Amp-Palu -Udemo,
Ils s’étaient fondés sur le fait qu’aucune décision n’avait été prise dans ce sens au niveau de la coalition. Nul n’avait jusque là signifié au parti cher à Joseph Nzanga Mobutu que son contrat avec la coalition avait pris tin. En conséquence, les élus de ce parti avaient promis de prochaines concertations au sommet en vue de lever une option définitive par rapport à cette situation. Ce devait être à cette occasion que le fils du Maréchal et ses poulains allaient donner une réponse adaptée à la crise qui s’est créée au sein de la coalition. On peut considérer que c’est chose faite aujourd’hui.
La déclaration des élus de l’Union des démocrates Mobutistes était intervenue au sortir de l’hémicycle du Palais du Peuple. Etait-ce une simple tentative de consolation dans un contexte où les carottes semblaient plus que cuites ? De toutes les façons, il n’y avait aucune illusion à se faire autour de cette affaire. Personne n’avait besoin d’un croquis pour comprendre que l’Amp a irrémédiablement rompu les amarres avec le leader de l’Udemo.
La révocation de Nzanga constituait une grave entorse à la clause sanctionnant l’accord Amp-Udémo. Cette clause disposait clairement que jusqu’à la fin de l’actuelle législature, le parti Mobutiste gardait non seulement sa vice primature, mais encore sa préséance parmi les Vice-primatures en vigueur au sein du gouvernement de coalition. En renvoyant le numéro 1 de l’Udemo de son poste, l’Amp a ouvert une parenthèse sur l’engagement qui le liait à ce parti.

Les griffes du félin

Mais l’Alliance s’est gardée de frapper aveuglement. Elle ne s’est pas attaquée ouvertement à i’Udemo entant que parti. Ce qui a laissé, bien entendu, une porte ouverte pour une série de combinaisons difficiles à cerner pour le moment. La difficulté réside justement dans le fait que Nzanga a été frappé en tant qu’individu et aussi en tant que membre du gouvernement, mais pas en tant qu’allié politique.
Sur ce point  précis, le Sénateur Maskini de l’Udemo s’était montré on ne peut plus explicite. Pour lui, la révocation de Nzanga Mobutu induit deux attitudes : soit le parti quitte la coalition et le fait clairement savoir à travers une déclaration sans équivoque. Soit il reste dans la majorité et présente un autre candidat au poste de Vice-premier ministre, en remplacement de Nzanga.
Mais cette approche semblait au départ irréaliste à tout point de vue. La démission du ministre Biando, par solidarité avec son leader, indiquait clairement en quels termes devait se solder l’accord Amp-Udemo. Il n’était pas sûr que ce parti se laisse tenter par le schéma frivole avancé par son Sénateur en dernière analyse.
Les déclarations mêmes de Nzanga durant ses 4 mois de fugue à l’étranger, ne laissaient planer aucun doute. Le rejeton du Maréchal s’était systématiquement désolidarisé de l’équipe Muzito durant son séjour en Europe. A la limite d’une déclaration de guerre, il s’était caractérisé par des prises de position sur lesquelles on ne revient jamais.

A moins qu’il n’existe au sein de l’Udemo un courant dissident, on ne voit pas comment le schéma du maintien au sein de la coalition pouvait tenir, expliquait le Palmarès dans son édition du Mercredi 16 Mars. Y’aurait-il quelques téméraires pour suspendre Nzanga avec une Udemo bis ? Ce n’est pas étonnant sur la scène politique congolaise, concluait notre journal. Et on dirait que le rejeton du Maréchal a préféré anticiper les événements et donner en partie raison votre journal de chevet.

Paul Kagame divise les Belges - André Flahaut défend sa visite au Rwanda après les critiques du colonel Marchal

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : BELGA

 



Le président de la Chambre a participé, le 9 mars à Kigali à la conférence des présidents des parlements de la Communauté économique des pays des Grands Lacs, qui a adopté un texte portant la création d’une force militaire régionale à la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda, et du Burundi. M. Flahaut a aussi rencontré le président Kagame.
Le président de la Chambre, André Flabaut (PS), a défendu jeudi sa récente visite au Rwanda, critiquée par le colonel en retraite Luc Marchal, ancien numéro deux de la force de l’ONU au Rwanda lors du début du génocide de 1994 au Rwanda, qui l’a qualifié de « voyage de la honte » auprès d’une dictature « pure et dure » - celle du président Paul Kagame.

«En toute lucidité, il est aussi de notre devoir de tenter d’infléchir les tendances, de tenter de convertir à plus de démocratie, dans le respect de droits de chacun et de la souveraineté des Etats, les responsables politiques que nos fonctions nous amènent à rencontrer Il ne s’agit pas non plus d’un nouveau paternalisme mais d’une volonté d mettre en place des partenariats équilibrés », a répondu M. Flahaut dans une lettre rendue publique par ses services.
Le président de la Chambre a participé, en compagnie du vice-président du Sénat, Willy Demeyer (PS), le 9 mars à Kigali à la conférence des présidents des parlements de Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL), qui a adopté un texte portant sur les fonts baptismaux la création d’une force militaire régionale à la République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, et Burundi. Ils ont également rencontré le président Kagame.

Ce que leur reproche l’ex-colonel, qui s’est demandé, dans une lettre ouverte « Comment est-il possible que des responsables politiques, exerçant des fonctions importantes au sommet des structures démocratiques de notre pays et qui ont, précisément, la tâche de veiller au respect de la démocratie et de promouvoir ses idéaux de par le monde, vont se compromettre au sein d’une dictature pure et dure dont le chef est accusé, dans un récent rapport de l’ONU, d’être responsable de la mort de plusieurs millions de personnes?
«La politique que j’ai menée au Rwanda, au Burundi et en République démocratique du Congo ne tempère ni l’effroi de ce massacre (le génocide de 1994, qui a fait quelque 800.000 morts selon l’ONU), ni le chagrin de tant de vies anéanties, ni le respect du sacrifice de nos paras, mais après l’écoute, la compassion et la Justice, la politique se doit d’essayer l’espoir», a répliqué M. Flahaut.
«La seule vraie réconciliation sera celle que le Rwanda fera avec lui-même», ajoute-t-il. L’ancien ministre fait cependant preuve de compréhension envers la réaction de l’ex-numéro deux de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR). «Je sais combien le colonel Marchal qui était en première ligne en 1994, reste affecté, il me semble difficile qu’il en soit autrement - et c’est tout à son honneur de poursuivre son attention et son questionnement envers la tragédie rwandaise», écrit M. Flahaut. Il affirme toutefois regretter le «dénigrement systématique du monde politique». «Quoique l’on fasse ou ne fasse pas, on cherche à détruire, bien souvent sans réflexion ni discernement. Je ne crois pas que cette attitude soit la plus utile à la qualité de nos démocraties», conclut-il.

Belga

[ Voila les bandits de journalistes de Kin ce qu'ils disent, la pure désinformation ] Enfin Fally IPUPA s’est produit au Zénith de Paris

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA REPUBLIQUE

 

 [ Voila les bandits de journalistes de Kin ce qu'ils disent, la pure désinformation ]



Comme nous le savons tous, Fally IPUPA devait se produire avec son groupe d’accompagnement à la date du 1er janvier 2011, dans la grande salle mythique du Zénith de Paris. Faute de visas, cette production n’avait eu lieu. 

Reporté pour le samedi 12 mars 2011, ce spectacle a, enfin, eu lieu malgré les désordres provoqués par les «Bana Congo» qui sèment la terreur dans des différents spectacles des artistes congolais venant de la capitale au niveau de l’Europe.

Il faut savoir que ces ennemis de la culture congolaise avaient empêché Papa Wemba et son jeune frère Werrason à se produire à l’Elysée Mont Martre le 19 février dernier en causant des dégâts énormes et des blessés graves. Fally IPUPA qui était quand même averti de la promesse de ces délinquants de l’Europe, avait pris tous les dispositifs possibles pour que cette production ne puisse pas rater.

Dans l’entre-temps, Fally IPUPA et ses poulains poursuivent leur tournée au niveau du vieux continent.

Procès Chebeya : La cour militaire met fin à l’instruction du dossier

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Créé le 19 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 19 -03-2011 à  11h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR :ACP

 

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La cour militaire de la Gombe, siégeant en chambre foraine au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), dans la commune de Selembao, a mis fin jeudi à l’instruction du dossier de l’assassinat de Floribert Chebeya et de la disparition de son chauffeur Fidèle Bazana.

Elle a soumis au débat le procès-verbal de saisie des objets dont une arme lance-roquette, une baguette couverte de sang, un CD, un journal, 6 paquets de préservatifs, 9 armes dont 4 de type AKA, une bombe RPGR, des fusils et 5 chargeurs garnis de plusieurs munitions AKA. Les avocats de la défense ont fait valoir une violation du principe du contradictoire par le fait que les objets saisis continuent à être gardés à l’auditorat militaire au lieu d’être présentés à la cour pour un éventuel débat.

Tandis que ceux de la partie civile Chebeya ont indiqué que la cour ne pouvait pas clôturé l’instruction de ce dossier sans avoir examiné celui de la disparition de Fidèle Bazana dont l’attestation de décès sera bientôt déposé au greffe pour consultation des parties puisque le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe avait rendu un jugement avant dire droit. Le ministère public a, quant à lui, relevé qu’il a saisi la cour pour enlèvement de Fidèle Bazana et non pour assassinat puisqu’il estime que ce dernier est toujours vivant en vertu de l’article 142 du code de la famille. La cour a renvoyé la cause à jeudi prochain.

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